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Ma firme africaine
Agnès Wojciechowicz
2012-03-20 11:15:00
Si l'Asie attire les velléités des cabinets canadiens, l'Afrique aussi. Une firme gagne du terrain sur le continent africain. Out of Africa...
Elle a en effet agi à titre de conseiller juridique de la société aurifère canadienne Banro Corporation dans le cadre d'un financement par emprunt de 175 M$ US.
L'équipe chargée du dossier était dirigée par Richard Lachcik, et composée d’Andrew Fleming, d’Ed Heakes et de Mike Moher, associés de la firme, et de Jennifer Armstrong, Matthew Lippa et Janet Wong, tous les sept pratiquant à Toronto.
Ce financement vise à accélérer les activités de la compagnie en République démocratique du Congo, notamment dans la construction de la deuxième mine d’or de Banro, Namoya. La clôture a eu lieu le 2 mars dernier.
L’Afrique est de plus en plus un marché qui attire les convoitises. Norton Rose Canada n'a pas attendu longtemps pour investir le terrain.
"L’Afrique est l’un des rares endroits au monde qui compte encore de grands actifs miniers ayant une valeur intéressante. Travailler sur des opérations importantes dans ce secteur, comme le financement par emprunt de Banro, est très gratifiant pour notre équipe", a indiqué Richard Lachcik.
Il a ajouté : "Nous sommes fiers de participer à la croissance du secteur minier et de l’investissement étranger en Afrique et, en tant que membres du Groupe Norton Rose, d’avoir des liens avec nos bureaux en Afrique."
"Notre récente table ronde des ministres africains a été pour nous une occasion formidable d’établir des liens avec les leaders de ce secteur en Afrique. Les points de vue qu’ils nous ont fournis ont une valeur inestimable", rappelle Me Lachcik.
Cette table ronde des ministres africains a été organisée par le bureau torontois de la firme le 6 mars, dans le cadre du congrès annuel de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs.
Des ministres et des représentants du secteur minier de la Guinée, de l’Éthiopie, du Cameroun, du Sénégal et de l’Algérie ont échangé sur les récents développements réglementaires, administratifs et politiques touchant le secteur dans leur pays. Les possibilités et les incidences pour les investisseurs étrangers, et le nationalisme en matière de ressources ont aussi été abordés.
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