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Vous et les méthodes de facturation alternatives
Céline Gobert
2012-08-16 11:15:00
Vous n’êtes encore que très peu à adopter les méthodes de facturation alternatives. Pourquoi ? Les réponses en chiffres.
La raison ? Cabinets d’avocats et services juridiques peineraient à comprendre le fonctionnement des dites méthodes.
Il ressort notamment de l’étude que, dans plus de 50% du travail juridique effectué, seulement 6% des cabinets sondés ont eu recours, en 2011, à des facturations alternatives.
« Ces résultats suggèrent que l’heure facturable demeure ancrée dans les esprits, malgré l’insatisfaction grandissante des clients », explique Kevin Iredell, vice-président de la recherche.
Si une telle adoption se montre aussi lente, c’est parce que cabinets et départements juridiques se sentent plus à l’aise avec la facturation horaire, arguent les cabinets.
C’est davantage en raison du manque d’expérience dans le maniement de ces méthodes que vient le problème, ajoutent les services juridiques.
Augmentation future
Soixante deux pour-cents des cabinets déclarent avoir assisté à une augmentation notable des recours à ces méthodes en 2011. Seuls 2% voient une baisse, le reste ne voit aucun changement.
La moitié des départements juridiques ont connu une augmentation des recours, 49% déclarent que le nombre reste le même, 1% a connu une baisse.
Toutefois, selon Kevin Iredell, le sondage démontre également qu’une vaste majorité des cabinets d’avocats et services juridiques s’attendent à une augmentation des recours à ces méthodes dans les cinq prochaines années.
En effet, vous êtes 70%, côté services juridiques, à prédire une augmentation de leur utilisation de 2012 à 2016, 26% à penser que tout va rester stable, 4% à dire que leur recours va diminuer.
Coté cabinets d’avocats, 74% s’attendent à une augmentation, 14% à aucun changement, et 2% à une diminution.
Lorsque vous avez recours à ces méthodes, il s’agit d’abord d’un forfait (89% pour les services juridiques, 93% pour les cabinets), d’un taux pondéré (47% pour les uns, 89% pour les autres), ou de frais plafonnés (57% pour les premiers, 83% pour les seconds).
Quelles sont les motivations ?
Pour les services juridiques, il s’agit à 68% de réaliser des économies, et à 87% pour la prévisibilité qu’offre ces méthodes.
Pour les cabinets d’avocats, il s’agit surtout, à 91%, d’attirer de nouveaux clients et garder les anciens.
Et pour vous, est-ce une réalité ou une chimère ?
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