Fusion Bell Dewar: ce qu’en dit le patron du Québec de Fasken

Droit-inc : Pourquoi cette fusion ?

Éric Bédard : Parce que l’Afrique est un marché extrêmement important. Johannesburg est probablement, en Afrique, l’endroit où se concentrent le plus trois domaines majeurs : les ressources naturelles, les infrastructures, les énergies. Nous ne nous contentons plus de parler simplement de l’Afrique, désormais nous y sommes !

Pourquoi Bell Dewar ?

Bell Dewar est justement reconnu dans ces trois domaines majeurs qui constituent un marché d’avenir, en plein développement économique.

Qu’est-ce que cette fusion change pour Fasken ?

Johannesburg est un milieu d’affaires propice qui nous rend également capables de desservir d’autres parties de l’Afrique, telle que l’Afrique du Nord, qui est francophone.

Nous avons désormais une équipe sur le terrain qui connaît les législations et le territoire africain, capable d’utiliser l’expertise des avocats de Montréal afin d’accompagner au mieux nos clients en Afrique. Cette fusion vise avant tout nos clients.

Que souhaitiez-vous leur offrir ?

Une équipe sur place, en Afrique, qui, dans le contexte actuel d’un marché en pleine expansion, pourra servir leurs intérêts et leurs investissements en Afrique.

Les avocats du bureau de Montréal vont-ils en profiter ?

C’est l’occasion pour nous de développer une expertise : pour des investissements en Afrique, ou, à l’inverse, pour mieux rencontrer les sociétés africaines qui voudraient investir au Canada.

Est-ce que la fusion de Norton Rose avec Ogilvy a accéléré les choses ? Qu’offrez-vous de plus que vos concurrents sur place ?

Tout ce que je peux dire c’est que cette fusion fait de Fasken le bureau canadien le plus présent en Afrique, capable de servir ses clients où qu’ils soient. Nous y sommes présents depuis plusieurs années, et nous comptions faire cette fusion de toute façon.