Cinq regrets à bannir de votre futur

À un moment donné, tout avocat finit par soupirer et lâcher un triste : « ah ! Si je pouvais revenir en arrière ! » Dieu soit loué, avant de vous trouver dans cette position, pour le moins inconfortable, vous aurez lu cet article.

Sur le blog Harvard Business Review, l’entrepreneur Daniel Gulati, liste les 5 phrases désespérées les plus entendues après quelques années de dur labeur.

La manière la plus simple de ne pas vous entendre les prononcer dans quelques années, explique The Careerist, est encore de vous les livrer telles quelles. A vous d’agir !

Regret n°1 : « Ah ! Si je n’avais pas accepté ce travail pour l’argent ! »

Dans son étude, Daniel Gulati constate que le plus grand regret des professionnels est d’avoir choisi une carrière en fonction de la rémunération associée.

En d’autres termes, si vous avez le choix entre un poste super bien payé, mais qui vous ne plaît guère, et un second - moins attractif côté argent - mais qui vous emballe davantage : n’hésitez pas une seconde.

L’argent ne vous offrira jamais ce que vous offre la satisfaction de vous lever chaque matin, le sourire aux lèvres parce que vous aimez ce que vous faites. Pensez-y.

Regret n°2 : « Ah ! Si j’avais donné ma démission plus tôt ! »

Il y a encore des avocats qui envoient tout valser- leur pratique, le droit et leurs collègues- pour poursuivre leurs rêves de toujours. Oui, oui.

Ces derniers, désormais sur les traces de leur véritable passion, n’ont alors plus qu’un seul regret, face au taux de bonheur élevé que leur apporte leur nouvelle vie : ne pas avoir franchi le pas plus tôt.

L’idée vous taraude ? Jetez-vous à l’eau dès que possible !

Regret n°3 : « Ah ! Si j’avais eu la confiance de démarrer ma propre business ! »

Quoi que l’on en dise, démarrer sa propre pratique reste quand même le rêve suprême de pas mal d’entre vous.

Une fois qu’ils ont mis l’argent nécessaire de côté, la plupart des professionnels confesse à Daniel Gulati que tout ce qu’ils souhaitaient, dans le fond, était de « devenir le gérant et non pas l’employé de la compagnie de quelqu’un d’autre. »

Vous aussi ? Ne vous laissez pas ronger par les doutes et/ou le manque de confiance en vous. Vous ne voulez pas le regrettez plus tard, n’est-ce-pas ?

Regret n°4 : « Ah ! Si j’en avais davantage profité à l’école ! »

Une fois lancés sur le marché sans pitié du travail, beaucoup ont tendance à regretter leurs années à la fac de droit.

Il était alors encore simple de se faire des amis, l’époque était plus légère, moins stressante, agréable. Vous aviez du temps pour vous montrer productifs.

Ce regret s’adresse à tous les étudiants : il n’est pas encore trop tard.

Regret n°5 : « Ah ! Si j’avais su reconnaître cette opportunité ! »

Votre dernier grand regret ? Ne pas avoir su identifier les virages, changements et opportunités de votre carrière.

Imprévisibles, souvent balancés dans un contexte plein d’ambigüité, effrayants même, ces possibles sont le plus souvent ignorés, loupés. Directement relégués au rang des souvenirs qui hantent encore dix ans plus tard.

L’entrepreneur prend un exemple : celui d’un banquier qui refuse un poste de direction en Amérique Latine.

Quelles que soient les raisons qui l’ont poussé à décliner l’offre (elles sont d’ailleurs la plupart du temps d’ordre « personnel », explique The Careerist), le résultat est le même : il a manqué une occasion de promotion.

On ne vous dit pas de tout accepter les yeux fermés, et sans bien réfléchir à vos véritables aspirations (relisez le regret n°1 pour vous en convaincre), mais simplement, parfois, d’écouter plus attentivement vos intuitions. Ce sont surtout elles, qui vous guideront.