Carrière et Formation

Confidences de femmes juges

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Stéphanie Parent, Abc-québec

2016-01-22 11:15:00

Vous désirez en savoir plus sur le travail des femmes juges, et rêvez de vous entretenir avec une juge de la Cour suprême et une juge en chef ? Des magistrates répondent à vos questions...

Me Claire Brassard, associée au cabinet Cain Lamarre, présidente du Forum des femmes juristes et une des organisatrices de la formation
Me Claire Brassard, associée au cabinet Cain Lamarre, présidente du Forum des femmes juristes et une des organisatrices de la formation
Curieux de mieux connaître le travail des juges hors de la salle d’audience? Des questions sur l’influence des femmes dans la magistrature vous brûlent la langue? La conférence intitulée « Le travail des femmes juges au jour le jour » du 11 février prochain démystifiera tout cela pour vous.

L’honorable Suzanne Côté, juge à la Cour suprême du Canada, l’honorable Nicole Duval Hesler, juge de la Cour d’appel et juge en chef du Québec, ainsi que l’honorable Sophie Bourque, juge à la Cour supérieure du Québec, entre autres, y seront conférencières. Organisé par le Forum des femmes juristes de l’ABC-Québec, l’événement s’adresse notamment aux avocates désireuses d’en savoir plus sur le travail des femmes de la magistrature.

Me Claire Brassard, associée au cabinet Cain Lamarre, présidente du Forum des femmes juristes et une des organisatrices de la formation, souligne la générosité des conférencières. « Elles ont conscience d’être des modèles et sont sensibles à la cause des femmes. C’est pourquoi elles ont accepté de partager leur expérience afin de démystifier leur travail et d’inspirer d’autres femmes à viser le rôle de juge. » Il s’agit donc d’une occasion de faire la rencontre de juges dans un autre contexte que celui du tribunal.

La conférence sera divisée en deux parties. « Les juges feront d’abord chacune une courte présentation », précise Me Brassard. Par exemple, l’honorable Suzanne Côté parlera de son entrée à la Cour suprême du Canada, l’honorable Nicole Duval-Hesler traitera de son expérience comme juge en chef du Québec ainsi que de son rôle de gestionnaire, et l’honorable Sophie Bourque exposera son intégration à l’équipe en tant qu’ancienne criminaliste.

« La deuxième partie de la conférence nous permettra d’entrer dans la confidence », affirme Me Brassard. Les participantes seront assises par petits groupes auxquels se joindront les conférencières, selon une formule round robin. Les juges seront alors disponibles pour répondre aux questions des participantes.

« Pour ma part, confie Me Brassard, j’aimerais bien savoir si ces femmes juges sentent qu’elles sont perçues différemment de leurs collègues masculins par les justiciables, les avocats et les procureurs. » Et vous, quelles questions souhaitez-vous leur poser ?

Pour vous inscrire à la conférence, cliquez ici
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5 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Suis je misogyne ?
    Je suis un homme et je pratique en litige depuis près de 30 ans et je pense que je suis très à l'aise avec le principe de l'égalité des sexes. Je ne fais aucune différence entre les hommes et les femmes collègues ou juges.

    Je me demande pourquoi qu'on continue en 2016 de faire des colloques et des séminaires sur "la place des femmes". Quoique je reconnais qu'il y a toujours du chemin à faire pour les femmes à certains égards, il me semble que la vaste majorité des craintes, des défis, des échecs et des appréhensions que vivent les femmes au sein de notre profession sont partagés par les hommes. Le message qui passe souvent implicitement est que les hommes ont "tout cuit" dans la bouche. C'est faux.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Non, pas du tout - justement !
      Tout à fait d'accord avec vous.

      Et par ailleurs, j'en ai marre de me faire identifier en fonction de mon sexe lorsque ça n'a strictement rien à voir !

      "Femme juriste", femme d'assurance, femme de la finance".

      Je suis une professionnelle du domaine de la finance, de l'assurance et du droit, qui s'adonne, entre autres choses, à être une femme. Et je vous assure que mes ovaires ou mes hormones n'entrent pas en jeu dans l'exécution de mes fonctions.

      Parce que c'est pas mal du côté des neurones que ça se passe.

      PS: Et Mesdames Duval Hesler, Bourque et Côté ne sont pas des "femmes juges". Elles sont des juges.

  2. DSG
    Et vous, quelles questions souhaitez-vous leur poser ?
    I would like to know how it is possible for a lawyer who vigorously defended tobacco companies to be nominated judge at the highest court in the country?

    • Roscoe Pound
      Roscoe Pound
      il y a 4 ans
      La réponse
      Two words: Stephen Harper. That said, how is it possible for a senior lawyer [https://www.cbc.ca/news/politics/suzanne-c%C3%B4t%C3%A9-tried-to-claim-200k-in-clothing-personal-expenses-1.2877415|to think her clothing is tax deductible and how do you spend $50,000 a year on clothes]?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 4 ans
      DSG, please ! Vigorously ? Really ?
      La remarque de Bill Burr au sujet de l'emploi de l'adjectif "vigoureusement", dans son sketch sur le mouvement MeToo, est tout à fait applicable à votre remarque.

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