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Fiducie de placement immobilier: un bon investissement?

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Jo-ann Lempert

2016-04-07 11:15:00

Avocats investisseurs: c’est le moment idéal d’investir dans une Fiducie de placement immobilier canadienne! Cette experte du sujet vous explique pourquoi…

Jo-Ann Lempert, FCPA, FCA, est associée et leader des Services aux societés ouvertes de MNP à Montréal
Jo-Ann Lempert, FCPA, FCA, est associée et leader des Services aux societés ouvertes de MNP à Montréal
En règle générale, le placement immobilier constitue un choix rentable pour l’investisseur qui est prêt à attendre un rendement à long terme. Toutefois, pour réaliser ce rendement, l’investisseur doit généralement consacrer une attention particulière au bien immobilier visé.

En effet, une saine gestion est essentielle pour s’assurer de réaliser un profit. Celui ou celle qui investit directement dans un bien immobilier doit avoir le temps, l’énergie et les compétences nécessaires pour louer rapidement les locaux vacants à des locataires de qualité qui paient un loyer raisonnable, négocier un taux de financement optimal, percevoir les loyers afin d’acquitter les coûts d’exploitation, et plus encore.

L’investisseur moyen, qu’il soit avocat, médecin ou entrepreneur, pourrait trouver que cela demande une expertise qu’il n’a pas ou que la tâche est trop accaparante.

C’est ici que le concept de fiducie de placement immobilier, aussi appelé FPI, prend tout son sens. Ce concept, créé aux États-Unis dans les années 1960, visait à offrir aux investisseurs la possibilité d’acquérir une participation dans différents secteurs du marché immobilier. Pour l’investisseur moyen, l’attrait de la FPI tient à ce que les revenus qu’elle génère sont transférés directement aux porteurs de parts sans être imposés au niveau de la FPI, ce qui lui procure des revenus équivalant à ceux qu’obtiendrait un propriétaire direct d’un bien à usage commercial.

Comment fonctionne-t-elle?

Le fonctionnement de la FPI est semblable à celui d’un organisme de placement collectif. Les investisseurs tirent parti d’un portefeuille d’actifs immobiliers diversifié ainsi que des compétences d’un gestionnaire professionnel. De plus, la plupart des gestionnaires de FPI détiennent une participation importante dans les FPI qu’ils gèrent, de sorte que leurs objectifs personnels sont alignés sur la réussite de la fiducie.

Les FPI sont également tenues de distribuer régulièrement aux porteurs de parts la quasi‑totalité du bénéfice distribuable, par exemple mensuellement ou trimestriellement (lequel est généralement assorti d’une composante d’impôt reporté). Ainsi, l’investisseur obtient un rendement régulier sur son investissement initial, et il a l’occasion de réaliser une plus-value si la valeur des biens immobiliers augmente (ce qui dépend, bien entendu, de la période durant laquelle il conserve le placement et d’autres facteurs).

Au Canada, il est actuellement intéressant d’investir dans une FPI ayant une obligation d’information du public, et ce, pour diverses raisons. D’abord, à l’heure actuelle, la plupart, sinon la totalité des FPI sont sous-évaluées. Parmi les indicateurs de rendement clés couramment utilisés dans le milieu, notons la valeur liquidative. Or, depuis quelques mois, les parts détenues dans les FPI se négocient à un fort escompte par rapport à la valeur liquidative, alors qu’elles se négociaient historiquement à la valeur liquidative ou à une valeur légèrement supérieure à celle-ci. Cette situation se traduit par des perspectives très favorables pour le marché des FPI.

Les taux d’intérêt à long terme au pays ne devraient pas augmenter de façon importante, les taux de capitalisation devraient demeurer stables et les FPI bien établies semblent avoir une bonne situation financière ainsi que des ratios de distribution raisonnables. En d’autres termes, c’est le moment idéal d’investir dans une FPI canadienne.

Jo-Ann Lempert, FCPA, FCA, est associée et leader des Services aux societés ouvertes de MNP à Montréal. Elle se spécialise dans l’application des principes comptables dans le cadre de transactions complexes assujetties aux normes comptables canadiennes pour les entreprises à capital fermé (NCECF), aux normes comptables pour les organismes sans but lucratif (NCOSBL) et aux Normes internationales d’information financière (IFRS).

En 2000, Jo-Ann a reçu le titre de comptable professionnelle agréée (CPA, CA*). Elle a obtenu un baccalauréat en commerce (comptabilité et entreprenariat) de l’Université McGill en 1998, ainsi qu’un diplôme en comptabilité de l’Université Concordia en 1999.
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