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Un gala, des lauréats, et un invité prestigieux !
Julien Vailles
2017-05-24 15:00:00
L’ABC, section Québec, tenait hier son dîner présidentiel annuel avec un invité d’honneur et plusieurs lauréats. Droit-inc y était…
Parmi les invités : l’Honorable Suzanne Côté, juge à la Cour suprême du Canada; Me James A. Woods, fondateur du cabinet Woods, Me Extra Junior Laguerre, avocat fiscaliste et ancien président du Jeune Barreau de Montréal; l’Honorable François Rolland, avocat et ancien juge en chef de la Cour; Me Gérard Guay, ancien président de la Chambre des notaires du Québec, Me Mylany David, associée chez Langlois; et André Boisclair, homme politique et ancien chef du Parti québécois.
Auusi présent, l’Honorable François Rolland, avocat et ancien juge en chef de la Cour supérieure, comptait aussi parmi les invités. Membre de l’ABC depuis 1975, il a été président de la division du Québec et au niveau national, et a siégé sur nombre de comités de l’ABC. « Ce sont tous mes amis qui sont ici ce soir, je ne pouvais donc pas manquer le Dîner présidentiel! » résume-t-il.
Le président de l’ABC-Québec, Me Stéphane Lacoste, se réjouit d’ailleurs de voir autant de monde présent…d’autant plus que l’organisation a dû faire face, dans les dernières années, à une pénurie importante de membres.
« Cette année, on a réussi à mettre fin à cette hémorragie de membres, plaide-t-il. Il s’agira maintenant d’augmenter le membership ! »
Me Lacoste demeure jusqu’en août. La vice-présidente actuelle, Me Marie-Christine Hivon, prendra alors sa place. Au menu pour la prochaine année de l’organisation : se pencher sur les questions d’accessibilité à la justice, les impacts de l’arrêt Jordan et les questions de développement professionnel.
Chaque année au Dîner présidentiel, un conférencier d’honneur est invité. Cette fois, il s’agissait de Me Marc-André Blanchard. Anciennement chez McCarthy Tétrault, Me Blanchard est depuis un an ambassadeur et représentant du Canada aux Nations Unies, à New York.
« Ça me fait très chaud au cœur de me retrouver ici, avec mes collègues, déclare d’emblée celui-ci. C’est d’ailleurs ce qui me manque le plus depuis mon départ à New York : mes collègues du Barreau du Québec », relate-t-il.
Ce qui le frappe le plus depuis son départ : de voir à quel point le monde entier se tourne vers le Canada, grâce à son leadership politique, son histoire et sa diversité, estime-t-il. Son grand discours de la soirée allait d’ailleurs en ce sens: il insiste sur le rôle que le Canada peut – et doit – jouer dans le contexte mondial actuel. « Quand je demande à des dirigeants de pays en voie de développement, où souvent trop de jeunes se tournent vers la criminalité et le terrorisme, comment nous pouvons les aider, la réponse est toujours la même : en favorisant le développement économique », a-t-il martelé.
C’est d’ailleurs principalement pour voir Me Blanchard, son ami de longue date, que Me James Woods, fondateur du cabinet Woods, était présent. « Me Blanchard était d’ailleurs chez Woods il y a très longtemps! » rappelle-t-il à Droit-inc.
Les lauréats
Quatre prix ont été décernés durant cette soirée animée. Tout d’abord, Me Pierre Giroux, Ad. E., s’est vu octroyer le mérite Jules-Deschênes, remis pour souligner le dévouement exceptionnel d’un membre de l’ABC. Me Giroux s’est distingué de par sa participation à plusieurs comités, notamment comme coprésident fondateur du Comité législation et réforme du droit, de 2009 à 2013. Avec une équipe aguerrie, Me Giroux avait rédigé et présenté un mémoire à l’Assemblée nationale concernant le Nouveau Code de procédure civile.
Tout sourire au Dîner, il demeure néanmoins humble face à sa victoire : « Il s’agit d’un prix prestigieux, généralement remis à d’anciens présidents de l’ABC, et je n’ai été qu’administrateur. C’est donc un grand honneur pour moi! »
Me Julie Gaudreault-Martel, quant à elle, est récipiendaire du prix pro bono Rajpattie-Persaud. L’associée chez BCF, qui se spécialise en litige fiscal, s’est fait remarquer par son importante implication bénévole, depuis dix ans, auprès d’organismes dédiés à aider les enfants défavorisés, notamment Grands Frères et Grandes Soeurs du Grand Montréal.
Dans un discours inspirant, elle a rappelé qu’on commence souvent le bénévolat par intérêt pour une cause, mais on y demeure parce qu’on comprend l’importance de notre implication. « J’ai appris qu’on peut faire beaucoup, pour beaucoup de gens, même avec peu de moyens », a-t-elle déclaré.
Le prix d’excellence pour les sections de droit a été décerné à la section de droit international, présidée par Me René Cadieux de Blake Cassels & Graydon. « À peu près tout ce qui intéresse le droit international concerne aussi au moins un autre domaine du droit. Donc, la section de droit international est forcément à la "remorque" des autres sections! » explique celui-ci. Par exemple, en association avec la section sur la faillite et l’insolvabilité, l’équipe de Me Cadieux avait traité des impacts de la faillite de la société américaine de trains impliquée dans la tragédie de Lac-Mégantic, et de ses impacts sur les résidents du Québec victimes par ricochet.
Les membres de son équipe sont Mes Patrick Ferland, de LCM Avocats, Annie Lespérance, du cabinet Yves Fortier, Bernard Colas, de Colas Moreira Kazandjian Zikovsky, Christopher Richter, de Woods, et le professeur Alain Prujiner, de la Faculté de droit de l’Université Laval.
Enfin, dernière mais non moindre, l’étudiante à l’Université de Montréal Rime El Rhoul a reçu la distinction pour l’engagement social étudiant. Ses implications sont nombreuses, mais incluent notamment la mise sur pied d’un clinique d’information juridique dans le quartier de Côte-des-Neiges, sa coordination du réseau national d’étudiants pro bono à l’Université de Montréal, ainsi que l’initiative Research for Refugees, conjointement entre l’UdeM et l’Université McGill.
Pendant la soirée, Mme El Rhoul a vanté les mérites du récent projet de loi récemment déposé à l’Assemblée nationale, et visant à permettre aux étudiants des cliniques juridiques de dispenser des conseils juridiques. Des « bravo! » admiratifs ont suivi son plaidoyer.
Après sa dernière session, la jeune étudiante entamera la formation du Barreau du Québec à l’hiver prochain. En quatre ou en huit mois? lui a demandé Droit-inc. « En quatre, bien sûr! » s’est-elle exclamée.
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