Nouvelles
Ugo Fredette comparaît pour meurtre au deuxième degré
Radio -canada
2017-09-25 16:40:00
On ignore pour l’instant si de nouvelles accusations de meurtre et de rapt d’enfant seront aussi déposés...
L'homme de 41 ans n'a jamais regardé la salle d'audience pendant que le juge lui lisait la liste des gens avec qui il ne pouvait plus communiquer, soit des membres de sa famille et des témoins potentiels qui pourraient être appelés à la barre durant son procès.
Son avocat est Me Pierre M. Gauthier. « C'est un individu qui comparaît pour un meurtre au deuxième degré. Alors, il a l'attitude qui vient avec ce à quoi on le soupçonne d'avoir fait », a-t-il dit.
Pour l'instant, aucune nouvelle accusation n'a été déposée au sujet de la mort d'Yvon Lacasse. Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Steve Baribeau, a indiqué que l'enquête n'était pas terminée dans ce dossier et qu'il n'y avait pas d'urgence à déposer des accusations, puisque M. Fredette se trouvait déjà en détention.
« Compte tenu du déploiement policier, de toute la preuve de ce dossier-là, évidemment, des expertises dont on attend les résultats, je ne suis pas en mesure de prendre position pour l’instant. Est-ce qu’on sera en mesure de prendre position le 31 octobre? On verra. Ce n’est pas une course, monsieur est détenu », a déclaré le procureur.
D'autres accusations?
Ugo Fredette pourrait également faire face à des accusations d'enlèvement d'enfant, après l'alerte Amber dont il a fait l'objet.
Les deux parties se donnent jusqu’au 31 octobre pour permettre l’étude approfondie du dossier et de la preuve.
« Une analyse minutieuse devra être faite pour s’assurer de faire l’étude approfondie de tous les tenants et aboutissants de cette enquête pour, ultimement, décider si oui ou non de nouvelles accusations pourraient être portées », a dit Jean-Pascal Boucher, porte-parole du Directeur des poursuites pénales et criminelles.
Questionné sur l’importance de déposer des accusations sur chaque événement dans « l’affaire Fredette », M. Boucher reconnaît qu’un enlèvement d’enfant n’est pas moins important que le meurtre d’une femme ou d’un homme.
« C’est toujours en lien avec la capacité de faire la preuve à la cour. Selon les deux critères que l’on connaît : la suffisance de preuves et l’opportunité de poursuivre », ajoute-t-il.
3 commentaires
anonyme
il y a 6 ansEt dire que Me Mellemare avait de doux propos à l'endroit de ce présumé ... criminel!
Je persiste à croire que Me Bellemare aura du temps de libre pour réfléchir à ses propos rendus public la semaine dernière. Après tout, il est fort à parier que plusieurs victimes d'actes criminels y penseront deux (2) fois plutot qu'une avant de recourir à ses servicces ...
Si seulement il pouvait cesser de faire croire aux victimes que leur interet prime sur ceux de son portefeuille!
Sedia Stercoraria
il y a 6 ansLe Code de déontologie nous oblige à la compétence.
Pas à la compassion.
Pour la deuxième, il y a des psycho-thérapeutes.
Anonyme
il y a 6 ansEt certain n'ont pas la compétence justement, n'est-ce pas Daniel?