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Cette avocate quitte Norton Rose pour Langlois !
Delphine Jung
2017-11-21 15:00:00
Grosse prise pour Langlois qui a réussi à mettre le grappin sur l’une des avocates en droit du travail les plus en vue…
La jeune sœur du politicien Paul St-Pierre Plamondon, actuellement conseiller spécial du chef au Parti québécois – et lui aussi avocat par ailleurs –, se dit heureuse de rejoindre un cabinet qui « a le vent dans les voiles », dit-elle. Elle est entrée en fonction il y a une semaine.
« Langlois c’est l’avenir »
« Après analyse du marché, j’en ai conclu que Langlois, c’était l’avenir en matière de droit du travail et de l’emploi », dit Marianne Plamondon. Le cabinet, poursuit-elle, dispose d’un modèle d’affaires flexible, ce que cherchent désormais les clients. La structure, petite, offre un éventail de possibilités, un environnement de travail stimulant et humain, et une approche à la fois collaborative et axée sur l’entrepreneuriat. « Le cabinet vise à ce que chacun atteigne son plein potentiel. Il a aussi défini une culture de la bienveillance, et ça vient me chercher. »
Pour l’avocate qui a déjà représenté Bombardier, Maax Canada ou encore la Banque Laurentienne, ce modèle d’affaires qu’elle décrit était « vraiment très intéressant » pour l’avenir de sa pratique.
Elle explique qu’aujourd’hui, les clients veulent une structure qui va chercher leur réalité d’affaires.
Évidemment, il n’est jamais facile de quitter un bureau qu’on a côtoyé 15 ans. « J’avais tissé de beaux liens, après tout ce temps c’est sûr qu’on n’oublie pas ces belles relations », ajoute la Trifluvienne.
Femme de défis
Mais elle avait le goût d’un nouveau défi. Ceux qu’elle aura à relever ne lui font pas peur, elle qui se définit comme quelqu’un de dynamique, d’engagé et de fonceur. « Je vais devoir mieux connaître l’équipe et amener une plus-value » lance-t-elle.
L’avocate a même de grandes ambitions pour le groupe de droit du travail et de l’emploi qui compte 30 professionnels : « je veux qu’on se positionne comme le meilleur bureau en droit du travail au Québec », dit-elle.
Femme déterminée, Me Plamondon assure qu’elle ne serait pas la professionnelle qu’elle est devenue sans son mentor, Me Sophie Melchers. « Elle m’a beaucoup inspirée, elle m’a appris que tout était possible. Je la remercie pour ça », ajoute-t-elle.
« Une avocate fonceuse et dévouée »
« J’ai été témoin de son évolution et j’ai été à même de constater sa contribution à notre groupe par son implication et son esprit d’équipe », dit Me Marie-Hélène Jetté, qui a côtoyé Me Plamondon au sein du groupe droit de l’emploi et du travail. « Marianne est une avocate fonceuse, dévouée envers ses clients, dotée d’un sens de l’entreprenariat qui constitue un atout majeur dans notre industrie. Nous la remercions pour sa contribution au cours des 15 dernières années et lui souhaitons tout le succès voulu dans la poursuite de sa carrière », ajoute-t-elle.
Si chacun a ses choix de carrière à faire, Marianne Plamondon conseille aux avocats en quête de nouveaux défis de faire leur examen de conscience, de réaliser les valeurs qui les animent et d’identifier leurs objectifs avant de prendre une décision.
Barreau 2004, diplômée en droit de l’Université McGill en 2003 et détentrice d’un MBA de HEC Montréal depuis 2010, Me Plamondon a très vite reçu les honneurs : lauréate du prix Relève d’excellence du Réseau HEC Montréal en 2011, lauréate du prix Claxton pour un rendement scolaire remarquable en droit civil et prix James McGill en 2002, avocate AJBM de l’année en 2012 – leaders de demain pour la catégorie litige civil et commercial… Tout semble sourire à cette jeune mère de trois enfants.
Depuis cette année, Me Plamondon est présidente de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agrées.
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