La police en hausse, Cosmos en baisse
Amélia Salehabadi
2009-12-08 13:15:00
Quels sont les acteurs du monde juridique qui ont la cote aujourd'hui? Quels sont ceux qui en arrachent? Amélia Salehabadi vous les présente...
Comité de déontologie policière, qui a gagné haut la main sa requête en révision judiciaire d'une décision rendue par l'honorable juge Normand Amyot de la Cour du Québec. Ce dernier avait partiellement accueilli un appel sur la sanction relativement à une faute déontologique du policier René Green. Le juge Amyot avait réduit la sanction de 5 jours à 1 jour.
L’honorable juge Reimnitz de la Cour supérieure, dans un jugement fort détaillé, ne ménage guère son collègue de la Cour du Québec en soulignant que « En agissant comme il l'a fait, le juge n'a pas respecté l'expertise du Comité et la discrétion qui était la sienne, il n'a pas fait preuve de déférence à l'égard de la décision du Comité. ».
Avec respect, le choix du mot déférence me semble bien étonnant en français. Or ce qualificatif est utilisé plusieurs fois dans le jugement. Est-ce simplement un anglicisme ou s’agit-il d’un nouveau concept juridique ? Merci pour vos lumières…
En baisse
Le Groupe Cosmos de même que ses conseillers juridiques Torys et McCarthy Tétrault, qui ont finalement renoncé à acquérir l'agence de communication Cossette. L’américaine Mill Road ayant remporté finalement le match. Depuis juillet dernier, nous retenions tous notre souffle. Cette saga épique a atteint son apogée lorsque Cosmos-la-Cosette accusa Cossette de tout faire pour «décourager un groupe qui a une offre sérieuse» en lui refusant l'accès aux livres…Mais tout est bien qui fini bien car même Cosmos-la Cosette a reconnu par voix de communiqué, d’être « convaincue que l’offre de Mill Road sera bénéfique pour les actionnaires, clients et partenaires de Cossette, de même que pour ces talentueux employés .»
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