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Les cabinets de l’année

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Céline Gobert

2012-03-20 15:00:00

Quels cabinets trônent en haut du classement de l’influent Chambers & Partners cette année ? Réponses et réactions des intéressés…

Trève de suspense : le numéro 1 est Blakes.

Les résultats, obtenus par les recherchistes londoniens et basés sur des documents fournis par les cabinets, des entrevues avec les clients et sur les opérations conclues par le cabinet, ont été dévoilés mardi dernier, rapporte le Financial Post.

Blakes arrive premier, un honneur selon Me Robert Granatstein
Blakes arrive premier, un honneur selon Me Robert Granatstein
"Blakes est sans aucun doute l’un des leaders au Canada. Il atteint le haut du classement dans la plupart des domaines clés. Son bilan transactionnel est tout particulièrement superbe avec ses fusions acquisitions dans le secteur lié aux ressources, qui ont généré les plus grosses opérations et du pays et du cabinet", affirme Chambers & Partners.

Blake, Cassels & Graydon, cabinet national, qui compte une douzaine de bureaux dans six pays, voit 106 de ses avocats classés parmi les meilleurs praticiens dans la section canadienne du guide 2012 de Chambers Global.

"Nous sommes très fiers d’être reconnus. Pour nous, c’est un honneur", déclare Me Robert Granatstein, associé administrateur national de Blakes, qui reconnaît qu’un tel classement possède une certaine "valeur" et un certain "poids".

Les deux forces du cabinet selon lui ? Sa pratique intense dans des bureaux clés partout au Canada - Montréal, Vancouver, Ottawa, etc. - mais aussi au sein de domaines clés ; les ressources, le litige, la fiscalité.

Une force Blakes qui s’étend à travers le pays, mais aussi au-delà des frontières canadiennes, avec l’ouverture récente d’un bureau à Bahrain.

McCarthy décroche une deuxième place mais n'envisage pas une grosse fusion, révèle Marc-André Blanchard
McCarthy décroche une deuxième place mais n'envisage pas une grosse fusion, révèle Marc-André Blanchard
"Pour le moment, nous n’avons pas prévu d’ouvrir d’autres bureaux, nous nous concentrons sur celui de Bahrain. Nous pensons en revanche recruter de nouveaux collaborateurs, au Canada et au Moyen-Orient."

McCarthy Tétrault, lui, arrive à la seconde place avec ses 101 avocats mentionnés dans le guide.

"Le répertoire Chambers & Partners est perçu comme le plus crédible en ce qui concerne le classement d’avocats. Nous sommes donc très heureux," affirme Me Marc-André Blanchard, PDG de Mc Carthy.

Le classement provenant de commentaires venus aussi bien de leurs pairs que de membres des départements juridiques des clients leur "fait chaud au cœur", dit-il.

"Malgré une croissance économique lente au Canada ces dernières années, notre cabinet a accru ses parts de marché dans les services juridiques du pays. Notre but est de poursuivre cette croissance."

À l’affût d’offrir l’expertise la plus appropriée qui soit ? Oui. Fusionner avec un grand bureau mondial ? "Non", assure Me Blanchard.

Premier au classement l’année dernière, McCarthy, relégué à la seconde place par Blakes, reste cependant beau joueur.

"J’en profite pour féliciter Blakes d’être premier cette année, dit Me Blanchard, chaque année cela varie, il y a des fluctuations assez mineures dues au départs en retraite ou au recrutement latéral, c’est dans cette optique qu’on le voit."

Suivent : Osler (73 avocats), Stikeman Elliott (68), Torys (62), Bennett Jones (57), Norton Rose (54), Davies (54), Fasken (53), BLG (51) et Goodmans (42).

Au classement par "mentions du cabinet", Blakes flirte avec la perfection. Il est nommé 23 fois. Sur 27 catégories, trois sont fermées aux cabinets nationaux.

À noter que si McCarthy Tetrault (22) arrive également second dans ce classement là, Fasken, lui, s’octroie la troisième place avec 21 mentions du cabinet.

Au total, ce sont 1038 avocats classés dans le guide, soit une augmentation de 10,7% par rapport aux 938 mentions de l’année dernière.

Aussi, 316 cabinets sont cités, soit 12,1% d’augmentation par rapport à l’an dernier (282).

"Avec le boom des ressources naturelles et les liens économiques qu’entretiennent le Canada, le Royaume-Uni et l’Amérique, rien ne semblait plus logique que d’étendre notre recherche", dit Catherine McGregor, rédacteur en chef de Chambers & Partners.

Selon elle, pas de surprise donc.

"Cela reflète tout simplement l’importance grandissante du Canada sur le marché juridique mondial."
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