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L'enquête sur la remise en liberté des coaccusés est reportée
Agence Qmi
2012-05-14 12:45:00
Les quatre jeunes suspects incarcérés pour avoir lancé des bombes fumigènes qui ont paralysé le métro, jeudi, devront rester derrière les barreaux jusqu’au 23 mai en attendant la suite des procédures judiciaires.
La salle d'audience du palais de justice de Montréal était bondée : les sympathisants des quatre jeunes ainsi que les membres de leurs familles étaient présents en grand nombre.
Les quatre suspects ont été accusés samedi de complot, méfait sur des biens d'une valeur de plus de 5000 $ et d'incitation à craindre des activités terroristes. Cette dernière accusation est passible de cinq ans d'emprisonnement.
François Vivier-Gagnon fait également face à une accusation de possession d'une arme prohibée soit un couteau papillon.
Les trois jeunes femmes sont détenues au Centre de détention Tanguay, tandis M. Gagnon est incarcéré au Centre de détention de Rivière-des-Prairies.
« Mes clients vont bien compte tenu des circonstances », a expliqué l'avocate de François-Vivier Gagnon et Vanessa L'Écuyer, Véronique Robert, qui demeurait prudente dans ses déclarations.
Perquisitions
Des perquisitions ont été menées dans un logement situé à l'angle de la rue Sainte-Catherine et de l'avenue Letourneux dans Hochelaga-Maisonneuve.
Après quelques heures, les policiers sont repartis avec quelques boites ainsi qu'un sac.
D'autres individus sont toujours recherchés en lien avec les actes perpétrés dans le métro jeudi en pleine heure de pointe matinale.
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