Carrière et Formation

Avocats fumeurs : vous coûtez plus cher à votre cabinet !

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Céline Gobert

2013-06-06 13:15:00

C’est en tout cas les conclusions d’une étude réalisée par des chercheurs américains… Et vous, quel est votre coût ?

Un employé qui fume coûterait en moyenne près de 6000$ de plus par an à son employeur
Un employé qui fume coûterait en moyenne près de 6000$ de plus par an à son employeur
Un employé qui fume coûterait en moyenne près de 6000 $ de plus par an à son employeur, indique une étude rendue publique cette semaine par The Independant.

Et cela vaut aussi pour vous, vilains avocats fumeurs !

Normal, à bien y regarder : les fumeurs prennent davantage de pauses cigarettes, sont davantage absents, et puis, tombent malades du cancer. Le raccourci est facile mais pourtant les chiffres parlent d’eux-mêmes…

Selon les branches, les coûts varient donc entre 2 885 $ et 10 125 $, révèle l'étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'Université d'État de l'Ohio.

Les pauses cigarettes ? Ce sont 3 077 $ de manque à gagner, à l’échelle d’une année. L’absentéisme ? Il est évalué à 517 $. Le surcoût en terme de dépenses de santé ceux qui s'assurent eux-mêmes ? 2 056 $. Bam !

Alors vraie analyse économique ou campagne anti fumeurs ?

«Les employés qui fument imposent des surcoûts significatifs aux employeurs privés», ont déclaré les chercheurs dans des propos repris par le Huffington Post.

Cette étude, selon eux, a pour but d’inciter les entreprises à prendre des décisions concernant la politique à adopter face au tabac.

Ce n’est d’ailleurs pas nouveau : certaines entreprises américaines ont déjà pris des mesures drastiques en exigeant des fumeurs, par exemple, de souscrire à un surplus de cotisation pour leur assurance santé.

Bientôt, peut-être, être non fumeur deviendra la condition sine qua non pour obtenir un emploi…
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1 commentaire

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Perte de temps? Pas si certaine!
    En tant qu'ex fumeuse, je dois admettre que je prenais beaucoup plus petites pauses lorsque je fumais que maintenant. Avant, je pouvais sortir de 4 à 5 fois par jour, mais toujours pour des périodes de 3 à 5 minutes. Ces petites pauses me permettaient de me détacher de mon travail, d'y réfléchir en fumant et souvent, de revenir avec des idées nouvelles. J'ai souvent remarqué que je trouvais des solutions à mes problèmes lorsque je me détachais de ceux-ci et en l'occurrence, lorsque je partais en griller une. Ainsi, ces soi-disant pertes de temps étaient profitables pour ma firme car au lieu de bugger sur un problème, je revenais fraîche et dispose de ma petite pause. Il en était de même avec mon collègue fumeur avec qui les idées brillantes surgissaient curieusement lors de nos petites pauses. Qu'à cela s'en tienne, car je ne veux plus jamais vivre en tant que fumeuse! Mais je dois admettre que ce défaut me rendait drôlement productive!

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