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Témoignage difficile d'une victime

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Agence Qmi

2013-09-17 07:00:00

Même si de nombreuses années se sont écoulées depuis les événements reprochés aux pères rédemptoristes, les victimes ont du mal à témoigner...

Et elles ressentent encore aujourd’hui beaucoup de honte devant les gestes commis à leur égard.

Raymond-Marie Lavoie
Raymond-Marie Lavoie
C’est ce qui est ressorti du témoignage de la troisième victime, lundi, à l’audition du recours collectif intenté contre les pères rédemptoristes.

«J’ai pris ces événements, je les ai rangés dans un tiroir et j’ai jeté la clé. J’ai honte de ça. Je me disais que c’était de ma faute et, en même temps, les Rédemptoristes avaient bonne réputation (...) Alors, je me renfermais dans mon petit monde et j’attendais que ça passe», a expliqué l’homme, qui a fréquenté le Séminaire à la fin des années 1970.

Selon ce qu’il a raconté au juge Claude Bouchard, deux pères, Jean-Claude Bergeron et Raymond-Marie Lavoie, lui auraient fait subir des attouchements alors qu’il était en première et en deuxième secondaire.

Le premier, alors qu’il était malade, lui aurait appris comment «nettoyer son pénis», alors que le second se serait «frotté» à de nombreuses reprises sur ses fesses et ses cuisses.

«Je n’ai jamais raconté ces événements-là à personne, parce que je ne comprenais pas pourquoi ils avaient fait ça. J’avais aussi honte de ne pas être capable de réagir», a ajouté l’homme en étouffant un sanglot.

Le recours collectif initié par Frank Tremblay a été autorisé en novembre 2010 et touche une cinquantaine de victimes qui auraient été agressées de 1960 à 1987. Au total, 17 d’entre elles seront entendues.

L’audition se poursuit mardi, au palais de justice de Québec.
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