Nouvelles
Harry Potter devant la justice
L'équipe Droit-inc
2008-04-15 10:39:00
Les juristes spécialisés en droits d’auteur ont de quoi se mettre sous la dent avec le début, hier matin, du procès pour violation de droits d’auteurs intenté par J.K. Rowling.
L'auteure des aventures d'Harry Potter poursuit une maison d'édition qui désire publier une encyclopédie consacrée a son héros.
Elle poursuit RDR Books, une petite entreprise implantée dans le Michigan, afin d'empêcher la publication d'un livre intitulé «Harry Potter Lexicon» écrit par Steven Vander Ark. Elle avait intenté son recours pour violation de copyright l'an dernier.
Selon Dale Cendali, l'avocat de Rowling, la firme RDR Books a «copié le travail d'une vie d'une écrivaine qui a marqué l'histoire. Des mots qu'elle a écrits figurent maintenant dans un livre rédigé par quelqu'un d'autre.»
Hier matin, avant de témoigner, J.K. Rowling est descendue d'une grosse limousine noire parquée devant le Palais de justice de New York.
La plaignante a comparé l'existence de cet ouvrage à un dépouillement. « Il n'y a pas de mot assez fort pour qualifier cette manœuvre, a déclaré l'auteur. Je crois que le livre incriminé vole en fait dix-sept années de mon dur travail. » Le terme « pillé » a même été employé avant d'ajouter, « il profane ce que j'ai mis tant de temps à créer ».
Lors de la première audience, l'avocat du « coupable » a mis en avant le fait que l'opération avait été menée sans le moindre désir de chercher à faire du profit. Steven Vander Ark, l'auteur du sacrilège, est un grand fan d’Harry Potter, et il a travaillé à partir d'un site entièrement consacré à l'écolier de Poudlard et à ses amis.
Hier, l'amabilité n'a pas été de mise à la barre, et la magie non plus, rapportent plusieurs médias. Le combat juridique risque de durer quelque temps. On ne connaît toujours pas le montant réclamé par J.K. Rowling et Warner Bros en guise de dommages et intérêts.
Ce matin, la maman d’Harry a tenu à clarifier sa position. Dans un communiqué, elle a déclaré :
"Ce n'est pas avec plaisir que j'entame ce procès, mais je suis ici aujourd'hui parce qu'il s'agit d'un problème important qui me tient à cœur et qui affecte tout le monde, pas seulement moi. Si des livres qui plagient d'autres œuvres sont autorisés, les auteurs, les amateurs et les lecteurs risquent d'y perdre aussi. Il y a énormément de livres, dans diverses langues, qui commentent ou qui critiquent Harry Potter, et c'est très bien. Mais dans le cas présent, ce livre est différent. Il ne fournit pas d'analyse et pratiquement aucun commentaire. Il prend beaucoup trop et n'offre que fort peu en retour. J'aimerais juste ajouter que je suis très reconnaissante pour le soutien incroyable des amateurs de Harry Potter à travers le monde."
Selon Dale Cendali, l'avocat de Rowling, la firme RDR Books a «copié le travail d'une vie d'une écrivaine qui a marqué l'histoire. Des mots qu'elle a écrits figurent maintenant dans un livre rédigé par quelqu'un d'autre.»
Hier matin, avant de témoigner, J.K. Rowling est descendue d'une grosse limousine noire parquée devant le Palais de justice de New York.
La plaignante a comparé l'existence de cet ouvrage à un dépouillement. « Il n'y a pas de mot assez fort pour qualifier cette manœuvre, a déclaré l'auteur. Je crois que le livre incriminé vole en fait dix-sept années de mon dur travail. » Le terme « pillé » a même été employé avant d'ajouter, « il profane ce que j'ai mis tant de temps à créer ».
Lors de la première audience, l'avocat du « coupable » a mis en avant le fait que l'opération avait été menée sans le moindre désir de chercher à faire du profit. Steven Vander Ark, l'auteur du sacrilège, est un grand fan d’Harry Potter, et il a travaillé à partir d'un site entièrement consacré à l'écolier de Poudlard et à ses amis.
Hier, l'amabilité n'a pas été de mise à la barre, et la magie non plus, rapportent plusieurs médias. Le combat juridique risque de durer quelque temps. On ne connaît toujours pas le montant réclamé par J.K. Rowling et Warner Bros en guise de dommages et intérêts.
Ce matin, la maman d’Harry a tenu à clarifier sa position. Dans un communiqué, elle a déclaré :
"Ce n'est pas avec plaisir que j'entame ce procès, mais je suis ici aujourd'hui parce qu'il s'agit d'un problème important qui me tient à cœur et qui affecte tout le monde, pas seulement moi. Si des livres qui plagient d'autres œuvres sont autorisés, les auteurs, les amateurs et les lecteurs risquent d'y perdre aussi. Il y a énormément de livres, dans diverses langues, qui commentent ou qui critiquent Harry Potter, et c'est très bien. Mais dans le cas présent, ce livre est différent. Il ne fournit pas d'analyse et pratiquement aucun commentaire. Il prend beaucoup trop et n'offre que fort peu en retour. J'aimerais juste ajouter que je suis très reconnaissante pour le soutien incroyable des amateurs de Harry Potter à travers le monde."
3013
Publier un nouveau commentaire