Norton Rose va au Brésil

«Le Brésil est un marché qui prend de plus en plus d’importance pour nos clients canadiens. C’est un pays qui offre des possibilités immenses dans toute une gamme de secteurs, notamment ceux du pétrole et du gaz, de l’énergie, des infrastructures et des mines», indique Me John Coleman, associé-chef de la direction de Norton Rose au Canada.

Autant de raisons pour lesquelles le cabinet étend sa pratique en Amérique latine avec l’ouverture d’un bureau au Brésil, à Rio de Janeiro. Ses avocats y pratiqueront les droits anglais, canadien et américain.

Ils exerceront dans le cadre d’opérations internationales en fusions et acquisitions, co-entreprises et valeurs mobilières, lutte contre la corruption et enquêtes, restructurations, arbitrage international et résolution de différends.

L’équipe concentrera ses activités sur les secteurs du pétrole et du gaz, de l’énergie, des infrastructures, des mines et des matières premières, des fusions et acquisitions, des projets et du financement, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et du transport maritime.

Deux associés

Le bureau brésilien reliera plusieurs marchés (États-Unis, Chine, Allemagne et Afrique notamment), et sera dirigé par deux associés qui ont une longue expérience de travail dans ce pays, Mes Andrew Haynes et Glenn Faass, chef actuel au bureau de Bogota.

Nouvelle recrue depuis le 3 février, Andrew Haynes était adjoint au chef du contentieux mondial de BP p.l.c., où il supervisait tout le travail juridique touchant les fusions et acquisitions de BP à l’échelle mondiale, notamment en Amérique latine.

Il a occupé auparavant le poste de conseiller juridique en chef de BG Groupe pour l’Amérique du Sud, au Brésil, puis celui de directeur juridique adjoint de BG Group plc (l’un des plus grands investisseurs étrangers au Brésil). Il gérait tous les mandats de fusions et acquisitions à l’échelle mondiale.

Glenn Faass a dirigé le bureau brésilien de Macleod Dixon pendant sept ans. Il revient au Brésil après avoir dirigé des bureaux en Russie, au Kazakhstan et au Venezuela, notamment pour Norton Rose. Il concentre sa pratique sur les fusions et acquisitions, les co-entreprises, les structures de sociétés et la lutte contre la corruption internationale dans le secteur des ressources.

Les deux avocats seront secondés par le groupe d’Amérique latine du cabinet, comptant plus de 100 avocats et dirigé par Elisabeth Eljuri (Caracas).

«Obtenir des mandats en Amérique latine»

Elisabeth Eljuri, chef de l’Amérique latine pour Norton Rose Fulbright, a déclaré:

«Notre pratique au Brésil jouera un rôle clé dans notre stratégie qui vise à obtenir des mandats en Amérique latine, en particulier dans la région du cône sud, soit au Chili, en Argentine, en Bolivie et au Paraguay, et d’obtenir des mandats dans le cadre de transactions entre les pays d’Amérique du Sud.

Nous chercherons également à représenter d’autres sociétés et institutions financières latino-américaines qui investissent à l’étranger, une tendance qui, selon nous, ira en s’accentuant. Nos services internationaux au Brésil nous aideront à donner des conseils à l’égard de mandats régionaux provenant de l’extérieur, notamment en matière de différends et de réglementation.»

Il s’agira du troisième bureau de Norton Rose Fulbright en Amérique latine, après ceux du Venezuela (Caracas) et de la Colombie (Bogotá).