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Lev Tahor ne pourra pas contester

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Agence Qmi

2014-02-24 10:04:00

Un juge de la Cour supérieure a refusé à Lev Tahor d’en appeler d’une décision rendue en novembre par la Cour du Québec, qui avait ordonné l’hébergement obligatoire en famille d’accueil de 14 enfants…

Un juge de la Cour supérieure a refusé à Lev Tahor d’en appeler d’une décision rendue en novembre par la Cour du Québec
Un juge de la Cour supérieure a refusé à Lev Tahor d’en appeler d’une décision rendue en novembre par la Cour du Québec
En confirmant l’information à TVA Nouvelles, le porte-parole de la secte, Uriel Goldman, a déploré ce nouveau développement dans le dossier.

Après la fuite en novembre des membres de la secte qui avaient quitté précipitamment Sainte-Agathe-des-Monts pour s’établir à Chatham-Kent, en Ontario, le juge Pierre Hamel de Saint-Jérôme avait en effet ordonné l’hébergement obligatoire en famille d’accueil et retiré aux parents des 14 enfants concernés leur autorité en matière de soins de santé, tout en imposant un examen médical et une aide psychologique d’urgence pour les enfants.

Le juge québécois avait déclaré que la fuite des membres de la secte en Ontario visait à se soustraire du tribunal et n’était pas qu’un simple déménagement.

La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) avait demandé que les 14 enfants soient placés en familles d'accueil.

Les enfants sont toujours en Ontario et la secte mène aussi un combat juridique dans cette province. Un tribunal ontarien a en effet rendu un jugement plus tôt ce mois-ci forçant le rapatriement au Québec de 13 des 14 enfants pour qu’ils soient placés dans des familles d’accueil québécoises.

Le tribunal ontarien avait été cinglant dans son jugement ordonnant le retour des enfants, reprochant à la secte d'avoir fui le Québec. Le juge avait toutefois donné 30 jours pour en appeler de la décision, ce dont s’est prévalue Lev Tahor.

Selon des documents rendus publics la semaine dernière, la Sûreté du Québec a été avisée dès 2012 d’abus chez des enfants de la secte. On y fait état de «séquestration de jeunes filles mineures (13-14 ans) qui sont désobéissantes dans les sous-sols des maisons», de «mariages obligés entre jeunes filles mineures (14-15 ans) avec des hommes majeurs et naissance d'enfants issus de ces unions» et de «contrôle psychologique par la prise de médication afin de mieux manipuler les adeptes».

Ces documents avaient été présentés par la SQ pour appuyer une demande de perquisition, qui est survenue à Chatham-Kent quelques jours avant le jugement ontarien.
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