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«Le Loup de Wall Street»: plainte d’un avocat

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Marie Pâris

2014-02-24 14:15:00

Un avocat américain réclame des dommages et intérêts et le retrait du film, dont il a inspiré l’un des personnages. Selon lui, il est représenté de manière «inacceptable»...

L’avocat est interprété par l’acteur P.J. Byrne
L’avocat est interprété par l’acteur P.J. Byrne
25 millions de dommages et intérêts: c’est ce que réclame l’avocat Andrew Greene à Paramount, la société de production du «Loup de Wall Street», en plus du retrait pur et simple du film de Martin Scorsese.

Cet ancien proche du trader Jordan Belfort, interprété par Leonardo DiCaprio, trouve que son personnage (qui porte le nom de Nicky «Rugrat» Koskoff dans le film), le représente de manière «inacceptable», comme «un criminel, un camé, un dépravé, sans aucun sens moral».

La plainte de l’avocat stipule: «Le personnage représentant M. Greene est montré en train de consommer de la cocaïne dans l'enceinte de l'entreprise, et ce, durant les heures de bureau. Le film contient également d'autres scènes présentant M. Greene comme un dépravé immoral, dont plusieurs passages durant lesquels il couche avec des prostituées.

M. Greene risque d'être à jamais attaché à ces crimes et à ce comportement détestable (...), alors qu'il n'a jamais été interrogé par la police, accusé ou même arrêté pour l'ignoble comportement qu'il adopte dans le film.»

Perruque et coïncidence

Dans «Le Loup de Wall Street», Koskoff, l’avocat interprété par l’acteur P.J. Byrne dans le film, rase la tête d’une secrétaire, se fait arrêter avec un banquier suisse ou participe à des orgies avec ses collègues… Mais surtout, Me Greene n’apprécierait pas les moqueries que subit son avatar dans le film au sujet de sa perruque.

L’escroc Jordan Belfort mentionne dans ses mémoires sa relation avec l’avocat, avec qui il a travaillé à la société de courtage Stratton Oakmont dans les années 1990, mais rien ne prouve explicitement que le Nicky Koskoff du film soit vraiment Andrew Greene.

Ce n’est en tout cas pas la première attaque contre le film. Christina McDowell, la fille de l’ancien associé de Jordan Belfort Tom Prousalis, a rédigé en décembre une lettre ouverte expliquant que le film était «une tentative imprudente de continuer à prétendre que ce mode de vie n'est qu'un simple divertissement alors que le pays vacille à cause d'autres scandales issus de Wall Street».

C’est pourtant précisé au début des films : «toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite».
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