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Victimes des « menteries » de son ex

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Agence Qmi

2014-04-28 11:00:00

Un père de famille qui vient de perdre la garde partagée de son fils déplore le «favoritisme» du juge à l’endroit de son ex-conjointe qui l’a faussement accusé de violence conjugale…

Un père de famille qui vient de perdre la garde partagée de son fils déplore le «favoritisme» du juge à l’endroit de son ex-conjointe
Un père de famille qui vient de perdre la garde partagée de son fils déplore le «favoritisme» du juge à l’endroit de son ex-conjointe
Patrice (nom fictif), aux prises avec une rupture tumultueuse depuis la naissance de son fils maintenant âgé de deux ans, critique la décision du juge Claude Bouchard qui lui a retiré la garde partagée de l’enfant même si son ex-conjointe a fait une série de fausses déclarations.

«Je suis victime de ses menteries, s’enrage Patrice. Nous, les gars, on a vraiment deux prises en moins.»

Trois fausses plaintes

En août 2012, à la suite de la séparation, la mère du bambin a déposé une première plainte de violence conjugale contre son ex-conjoint. Or, après que la dame eut avoué par courriel qu’il s’agissait d’une fausse déclaration, les accusations ont été retirées contre Patrice.

Puis, madame dépose une nouvelle plainte en février 2013 pour des événements qui seraient survenus en 2012. Patrice est alors arrêté et incarcéré une nouvelle fois, mais finalement acquitté devant les tribunaux.

Un signalement à la DPJ contre le père qui s’est avéré sans fondement suivi d’une troisième plainte de la mère pour voies de fait ont été enregistrés avant que les parents se retrouvent devant le tribunal de la famille et que la mère demande la garde complète de l’enfant.

Le juge Claude Bouchard tient pourtant compte de cette troisième accusation, même s’il savait que l’audition de la cause devait être entendue quelques jours après son jugement.

Patrice est finalement acquitté de quatre accusations de voies de fait onze jours plus tard. «Le juge se base sur le fait que je l’ai battue, alors que ce n’est même pas vrai», blâme-t-il.

Dans sa décision du 7 mars dernier, le juge estime que les «dénonciations antérieures (de madame) seraient attribuables à son état de santé fragile et à une dépression». Le juge donne donc raison à la mère qui obtient la garde complète de l’enfant puisqu’elle «sera plus en mesure d’assurer son suivi médical».

Or, le juge admet du même souffle que la mère refuse de transmettre des informations à Patrice sur les rendez-vous de leur fils. «Les sentiments de madame à l’égard de monsieur sont empreints de rancœur».

Impuissant

«C’est sûr qu’il y a une certaine colère qui embarque, tonne le père de famille. Au minimum, ça aurait dû être le statu quo (...). Le système est trop matriarcal», constate-t-il.

«On est jugé comme si on était inapte à élever un enfant parce qu’on est des hommes. C’est quoi le rapport, plaide Patrice. Il faut que les choses changent, ils privent les hommes de leur enfant parce que la mère ne veut rien savoir, ça n’a aucun bon sens.»

Pour lire le jugement, cliquez ici.
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