Affaires insolites

Il exige 7000 dollars pour des bottes qui lui ont fait des ampoules - Avec QMI

Denys Roy vient d’être poliment remis à sa place par un juge après avoir demandé 7000 dollars au fabricant et au détaillant de la paire de bottes qui lui aurait fait vivre l’enfer.

Le résident de Saint-Nicolas, sur la Rive-Sud de Québec, a acheté une paire de bottes de travail en avril 2013 avant de s’envoler pour Fort Hills, en Alberta, pour y travailler comme tuyauteur. Mais il commence aussitôt à boiter et des ampoules se forment. Aucun commerce de détail ne se trouve sur le chantier, de sorte qu’il doit porter ces bottes pendant deux semaines avant son retour au Québec.

C’est là qu’il dépose un recours où il exige 7000 dollars pour les dommages. « Ce montant est loin d’être exagéré pour la douleur que j’ai subie », a déclaré M. Roy.

Claude Brochu, celui qui lui a vendu ces bottes, n’en revient toujours pas, même un mois après son passage obligé au palais de justice de Québec. « Je pense que le juge nous a passés en dernier pour éviter de faire rire les autres ! » , lance le proprio de Cordonnerie Touche àTout de Saint-Apollinaire.

Il concède que des bottes prennent parfois du temps avant de devenir confortables. « Mais ça, tous les travailleurs le savent. C’est pour ça qu’ils ne partent jamais avec une seule paire de bottes, surtout si elle est neuve », ajoute-t-il.

La faute de l’OPC

Denys Roy, lui, estime que ce n’est pas sa faute. « Si l’Office de la protection du consommateur m’avait bien conseillé au lieu de me dire que je recevrais un remboursement pour les bottes en plus des dommages subis, je ne me serais pas embarqué dans ces démarches. C’est quelque chose que je regrette aujourd’hui », dit M. Roy.

À l’OPC, on répond n’avoir aucune trace de cet appel.

Avant le début des procédures, le fabricant Chaussures Régence avait offert à Denys Roy de lui rembourser les 161 dollars payés pour ses bottes, montant qu’il avait refusé, estimant qu’il obtiendrait davantage. C’est finalement ce simple remboursement qu’a ordonné le juge le 5 novembre.

Un homme attiré par les pieds des femmes se livre à la police - Avec QMI

Un homme ayant manifestement une attirance sexuelle pour les pieds, ce qu’on appelle le fétichisme du pied, s’est rendu mercredi à la police.

L’homme est accusé de «plusieurs agressions sexuelles impliquant des pieds et des vols de chaussures», dans plusieurs municipalités du nord de Toronto.

La police a d’abord lancé un appel au public la semaine dernière, après qu’un homme a léché le pied d’une femme et volé sa botte dans un salon de bronzage de Richmond Hill. Auparavant, un homme avait reniflé le soulier d’une femme dans un autre salon de bronzage, avant de le voler.

« Alors que l’enquête progressait, des incidents semblables ont été rapportés dans des salons de bronzage de Aurora, Innisfil et Bradford » a indiqué la police jeudi dans une déclaration.

Mattieu Petrin de Innisfil, qui est âgé de 28 ans, fait face à quatre chefs d’accusation d’agressions sexuelles, trois chefs d’accusation de vol pour un montant de moins de 5000 dollars , contacts sexuels avec une personne âgée de moins de 16 ans et vol qualifié.