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L'équipe Droit-inc

2015-03-06 13:15:00

Une femme est reconnue coupable de vol pour avoir flambé 86000 dollars déposés par erreur dans son compte, et une autre demande le divorce en raison de la virilité trop imposante de son mari...

Elle flambe 86 000 dollars déposés par erreur dans son compte ''- Avec QMI''

C’était trop beau pour être vrai. Calinie Nivyabandi a été reconnue coupable|http://citoyens.soquij.qc.ca/php/decision.php?ID=06821814AD5AB97EB4D1C525166EFE14 de vol au terme d’un procès rocambolesque, le 19 février dernier.

Calinie Nivyabandi a été condamnée pour vol après avoir flambé de l'argent déposé dans son compte par erreur
Calinie Nivyabandi a été condamnée pour vol après avoir flambé de l'argent déposé dans son compte par erreur
Le juge Louis A. Legault a sermonné la femme de 42 ans pour son témoignage baignant « dans la malhonnêteté et l’invraisemblance » et pour avoir joué la victime en rejetant la faute sur les caisses Desjardins.

Le 5 juillet 2011, la fautive, alors au chômage, s’était rendue au comptoir de la caisse populaire Saint-Joseph-de-Bordeaux, dans le secteur Cartierville, pour obtenir 100 dollars en devises américaines. En raison d’une « erreur technique et d’inattention », la préposée a alors déposé 150 000 dollars dans son compte.

Du 21 juillet au 23 août suivant, l’accusée a multiplié les retraits de 2500 dollars à 25 000 dollars, en billets de 50 dollars et de 100 dollars, avant que la caisse réalise la bourde et « gèle » son compte.

Sans demander d’explication à l’institution financière au sujet de sa soudaine fortune, « elle passe à la caisse » et « flambe littéralement les sommes retirées », a relaté le magistrat.

D’abord, elle a dépensé 6000 dollars pour un voyage à Niagara Falls avec son mari et ses deux enfants. Puis, 20 000 dollars pour refaire sa garde-robe, sortir dans des restaurants et s’acheter des bijoux. Et 20 000 dollars en vêtements et en jeux pour sa famille. « Je me suis gâtée beaucoup. J’ai gâté mes enfants », avait-elle confié à l’enquêteur André Laniel, des Caisses Desjardins.

L’accusée a dit s’être permis de profiter de ce magot inattendu après avoir reçu des lettres d’un supposé avocat espagnol «lui parlant du testament d’une personne dont le nom de famille est le même» que le sien.

« De la foutaise, a martelé le juge Legault. Incroyable et invraisemblable qu’elle ait pu croire qu’elle héritait d’un oncle dont elle ignorait tout.»

La dame a aussi prétexté qu’elle avait fait de généreux dons totalisant 30 000 dollars à plusieurs sans-abri rencontrés dans les stations de métro Jean-Talon, Place-des-Arts et Jarry.

« Le témoignage de l’accusée quant à son utilisation des fonds est vague, inventé, évasif et vraiment impossible. Pour elle, le jeu en valait la chandelle et elle n’aura pas craint les conséquences», a conclu le juge.

Calinie Nivyabandi reviendra au palais de justice de Montréal en mai, alors que le juge entendra les représentations sur sentence des procureurs de la Couronne et de la défense.

Pour lire le jugement, cliquez ici|http://citoyens.soquij.qc.ca/php/decision.php?ID=06821814AD5AB97EB4D1C525166EFE14.

Une demande de divorce a été déposée en raison de la virilité trop imposante d'un mari
Une demande de divorce a été déposée en raison de la virilité trop imposante d'un mari
Une Nigériane demande le divorce en raison de la virilité trop imposante de son mari ''- Avec QMI''

Aisha Dannupawa, mère de trois enfants vivant dans l'État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, a épousé Ali Maizinari fin février après l'échec de son premier mariage.

Comme la tradition le veut, la femme devait passer quelque temps chez les parents de son époux avant d'emménager avec lui. C'est à cette occasion que les nouveaux mariés ont eu leurs premiers rapports sexuels.

« Nous avons eu des relations sexuelles, mais l'expérience a été un cauchemar. Au lieu d'apprécier les rapports sexuels, ça a été toute autre chose parce que son pénis était trop gros », a affirmé Aisha Dannupawa devant la cour.

La mariée malheureuse a ajouté que sa mère lui a donné des médicaments pour tenter de réduire la douleur. « J'ai raconté l'expérience, mais elle m'a dit d'endurer et, qu'avec le temps, je serais capable de le supporter », a expliqué Mme Dannupawa.

« Deux jours plus tard, lorsqu'il est venu me visiter, nous avons eu des rapports sexuels à nouveau, mais l'expérience était trop difficile à supporter. C'est alors que j'ai compris que je ne pouvais pas continuer le mariage en raison de la grosseur de son pénis », a conclu la femme.

Ali Maizinari n'a pas réfuté les allégations de sa femme et a affirmé qu'il était prêt à accepter le divorce à la condition qu'elle rembourse la dot et les frais prénuptiaux qu'il a encourus. Il estime cette somme à 60 000 nairas nigérians, soit environ 375 dollars.

Le juge a conseillé au couple de tenter la réconciliation avant son retour devant la cour.

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