Plusieurs avocats veulent la cause de l’étudiante blessée

Ce n’est pas un secret: l’étudiante de 18 ans en sciences humaines au cégep Garneau qui a reçu un projectile de poudre irritante au visage lors d’une manifestation contre l’austérité en marge du dépôt du budget libéral veut poursuivre le policier ayant appuyé sur la gâchette. Une plainte en déontologie policière est aussi envisagée.

« Disons que nous avons eu plusieurs offres », a expliqué la mère de la jeune fille, Catherine Tremblay, avouant que le choix de la famille s’était arrêté.

Le mystère quant à l’identité de l’avocat qui accompagnera la famille demeure, mais la famille devrait le dévoiler éminemment.

Aide financière

Par ailleurs, un homme d’affaires du secteur de la construction a offert à la jeune femme atteinte au visage par le tir d’un policier de payer ses frais d’avocat si elle décidait de déposer une poursuite civile.

Le propriétaire d’entreprise, qui fait carrière en Alberta, veut contribuer pour aider la victime à se défendre devant le tribunal.
« Ça n’a aucun sens. Je serais prêt à payer. Je fais de bonnes affaires dans l’Ouest. Je ne sais pas combien ça peut coûter, mais je peux mettre quelques milliers de dollars », a expliqué le Québécois qui ne veut pas être identifié.

Cependant, « il n’y aura pas d’aide, pour le moment, de la part de l’homme de l’Alberta », a indiqué Catherine Tremblay, la mère de Naomie. Après discussions avec l’homme, l’aide financière est en suspens.