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L'équipe Droit-inc

2015-04-03 13:15:00

Une femme se fait passer pour une avocate pendant dix ans, un avocat juge « artistiques » des vidéos pédophiles, et d’autres échangent leurs bureaux contre des tapis roulants...

Une femme de Pennsylvanie s'est faite passer pour une avocate pendant dix ans

Kimberly Kitchen
Kimberly Kitchen
Sa carrière avait atteint son sommet : nommée associée du cabinet d'avocats BMZ dans lequel elle travaillait depuis dix ans, elle vient d'être démasquée.

Toute la carrière de Kimberly Kitchen reposait sur des mensonges LinkedIn et des faux documents, rapporte Above the Law: elle n'avait pas de permis pour exercer comme avocate, pas de Barreau, pas de résultats de Faculté en droit.

Malgré tout, elle avait dupé tout le monde sur son passé d'enseignante à l'Université de droit de Columbia, ou sa pratique chez Reed Smith pendant dix ans. La fausse avocate avait même été nommée présidente de l'Association du Barreau du Comté de Huntington.

Elle risque aujourd’hui la prison.

Un avocat juge « artistiques » des vidéos pédophiles

Afin d’assurer la défense de son client ontarien accusé d’avoir produit et vendu plus de 170 vidéos à caractère pédophile en ligne, l’avocat Nyron Dwyer a affirmé devant un tribunal de Toronto que les images de son client n’avaient rien de « sexuel » et montraient simplement des « garçons nus en train de faire des choses idiotes. »

Il a ajouté que son client, qui fait face à sept chefs d’accusation pour pédophilie, se contentait de vendre des films qui dépeignaient le style de vie nudiste, en montrant des garçons nus impliqués dans diverses activités de tous les jours comme monter à cheval ou faire du sport.

L’avocat a affirmé que malgré leur pauvre qualité, les films possédaient un mérite « artistique pour ceux qui les visionnaient. »

Son client, qui gagnait des millions à produire et vendre ces films, a été arrêté dans le cadre d’une vaste enquête datant de 2013 qui a conduit à plus de 300 arrestations notamment au Canada, aux États-Unis, au Mexique.

Des avocats optent pour des tapis roulants et tables hydrauliques

Des avocats optent pour des tapis roulants et tables hydrauliques
Des avocats optent pour des tapis roulants et tables hydrauliques
Dix avocats des bureaux du cabinet d’avocats GrayRobinson situés à Tampa en Floride ont cessé d’utiliser des tables de bureaux ordinaires au profit de « lap desks », de petits supports portatifs, ou encore des pupitres. L’ancien bureau est devenu un espace de stockage.

L’associé Richard Blau, spécialiste en litige, utilise même un tapis roulant sur son lieu de travail. « Je suis constamment en mouvement, dit-il. C’est ainsi que mon corps doit être, il n’est pas fait pour rester en position stationnaire. »

Son confrère Woody Pollack, associé et agent de brevets, a quant à lui installé une table hydraulique qui peut être soulevée et abaissée afin de lui éviter maux de dos et mauvaises postures.
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