Comment réseauter quand on est timide?

Le monde des affaires de la Silicon Valley n’a plus qu’un seul mot à la bouche : « serendipity », soit ces « heureux hasards », sans véritable traduction française, qui feraient jaillir du « small talk » les plus grands éclairs de créativité et les plus intéressants échanges d’idées.

Autrement dit, vous pourriez bien avoir l’idée du siècle à l’issue d’une conversation banale près de la machine à café du cabinet ou lors d’un 5 à 7 qui ressemble à tous les autres ...

Mais comment approcher autrui quand on est timide ? Voici trois conseils…

Faites venir les autres jusqu’à vous : La meilleure solution pour faire face aux événements inconfortables et interactions maladroites est d’être celui qui parle, souligne la stratège marketing Dorie Clarke, dans un article du Harvard Business Review.

Elle y fait la distinction entre timidité et introversion. Une même personne pourrait se sentir très mal à l’aise de parler au sein d’un petit groupe en même temps qu’elle pourrait s’adresser à une assemblée de cent personnes avec une grande facilité ! La raison est simple : quand c’est vous qui tenez le micro, ce sont les gens qui viennent vous solliciter.

Préférez donc les conférences aux cocktails ! Et si vous ne pouvez pas échapper à quelques 5 à 7, Mme Clarke vous donne un autre conseil : apportez un ami avec vous.

Ayez un allié : Ce « bras droit » et ami servira de « tampon » entre vous et les autres, En effet, la présence d’une personne connue à vos côtés va vous insuffler la confiance nécessaire pour aborder les autres et briser la glace dans des petits groupes déjà formés.

Aussi, votre ami connaît certainement des personnes que vous ne connaissez pas (et vice versa) et pourra donc vous présenter à eux afin d’éviter les approches timides. L’erreur à ne pas commettre ? Céder à la tentation de rester collé à votre ami et ne pas profitez de l’occasion pour vous ouvrir et sortir de votre zone de confort.

Posez les bonnes questions : L’un des grands problèmes des timides est de ne pas savoir quoi dire ni par où commencer. Mme Clarke offre quelques idées de questions, ni trop étranges ni trop profondes, idéales pour un 5 à 7. N’hésitez pas à demander à votre interlocuteur : quel est le projet le plus intéressant sur lequel vous travaillez en ce moment ? Comment avez-vous entendu parler de l’événement ? Où et en quelle année avez-vous gradué ? Vous ouvrirez ainsi aisément la conversation.

Et si rien ne va plus, sachez qu’un « Je ne connais personne ici. Puis-je parler avec vous ? » n’a encore jamais appelé de réponses négatives…