Une nouvelle associée chez RSS

C’est le 2 novembre dernier que Me Marilyn Piccini Roy a fait son entrée chez Robinson Sheppard Shapiro (RSS) à titre d’associée. Auparavant, cette Barreau 1984 a travaillé pendant 15 ans chez BLG. Ses champs de pratique sont la gestion de patrimoine, les successions et fiducies, la planification fiscale, les régimes de protection et le droit des aînés.

Qu’est-ce qui a motivé son choix à ce stade-ci de sa carrière ? « La chaise berçante ? Le terrain de golf ? Très peu pour moi !, rétorque-t-elle. RSS me permet non seulement de maintenir ma pratique, mais aussi de la développer encore. »

En outre, Me Piccini Roy connaissait déjà plusieurs avocats du cabinet pour avoir travaillé avec eux dans le passé. « J’avais toujours été impressionnée par leur compétence, leur intégrité, leur souci de voir aux intérêts du client, leur cordialité, leur approche pragmatique et leur réserve », mentionne-t-elle à Droit-inc.

Et, contrairement aux cabinets nationaux, RSS n’a pas instauré une retraite obligatoire à un âge donné, explique l’associée, « ce qui permet aux avocats plus aguerris de demeurer au service de leurs clients ».

Des relations à long terme

Me Piccini Roy aide ses clients à planifier la gestion de leurs actifs et leur succession en tenant compte de la structure de leur famille tout en cherchant à minimiser l’impact fiscal. « Mais il ne suffit pas de réduire les impôts, nuance-t-elle, il faut surtout constituer des arrangements simples, faciles à gérer ».

Sa pratique repose sur des relations « à long terme » et « très intimes » avec ses clients, explique-t-elle. Elle leur donne des conseils sur des points de leur vie « familiale » et « personnelle. » « Je me considère privilégiée de pouvoirs tisser de tels liens avec ces gens. C’est un aspect de mon travail dont je ne me lasserai jamais. »

D’autant plus que les interventions qu’elle est appelée à faire sont « cruciales » pour les familles. Il est ainsi de plus en plus fréquent selon elle de voir des enfants « abuser » des mandats donnés par leurs parents pour gérer les affaires.

« Il est révoltant de voir ces enfants saccager le patrimoine dont leurs parents du troisième âge ont souvent besoin pour assurer leur bien-être, déclare-t-elle. Quand je parviens à stopper de tels abus ou à les prévenir, j’éprouve une satisfaction difficile à décrire. »

Une passion

En 30 ans, sa pratique n’a jamais « dévié » ! « Il faut en effet parler de passion », répond-t-elle avant de préciser qu’à court terme elle souhaite se faire à l’environnement de RSS et développer une bonne synergie avec l’équipe.

« Je ne pouvais être que favorablement impressionnée par la clientèle du cabinet, sa réputation, sa longue histoire, sa stabilité, son faible taux de roulement et l’équilibre entre les jeunes avocats et les juristes plus chevronnés ! ».