Arrêtez de vous saboter au travail!

Même les plus brillants et les plus compétents d’entre vous pourraient ne pas parvenir à obtenir ce qu’ils souhaitent en raison de leur « auto » sabotage, explique Fast company.

Vous-même vous vous sabotez plus que de raison ! Pensez à tous vos comportements passifs agressifs, toutes vos attitudes conditionnées, ou encore à toutes ces fois où vous êtes sur la défensive sans raison…

C’est ce que la coach en communication Jacobs appelle « le complexe de Cendrillon » dans lequel les victimes attendent d’être secourues au lieu de jouer un rôle actif dans leur succès ! Le point commun de tous ces avocats insécures ? Ils ne sont pas en contrôle de la situation !

Voici comment le reprendre.

Cendrillon avait une marraine, et pas vous. Dans un cabinet, la marraine est facile à dénicher. Il peut s’agir d’un associé senior ou d’un avocat conseil chevronné qui ne demande qu’à prendre l’avocat que vous êtes sous son aile ! Pourquoi êtes-vous dépourvu d’un tel mentor alors ? Parfois, le problème est inhérent au cabinet : celui qui agit comme mentor est aussi votre boss direct. Quand ce dernier part et que celui qui lui succède n’est pas aussi bienveillant avec vous, les choses peuvent vite mal tourner.

Morale de l’histoire : plutôt que d’attendre que le salut vous arrive d’une marraine, vous feriez mieux de vous bâtir un réseau de conseillers et de mentors à qui faire appel quand vous aurez besoin d’expertise ou de soutien. Se créer une telle sphère d’influence est un plan bien plus solide que de dépendre d’une seule figure d’autorité.

Jouez la transparence. Le politiquement correct (mais aussi la peur de perdre votre emploi) vous pousse sans cesse à arrondir les angles. Vous n’exprimez jamais vraiment votre mécontentement, vous édulcorez toutes vos interventions au sein du cabinet. Mentionner une critique à votre boss ? Pas question ! À ne pas jouer la transparence, et donc à nier ainsi votre « vrai » vous, vous n’arriverez pas à établir de liens sincères avec vos confrères. Sans être rejeté pour autant, vous aurez quand même du mal à vous faire aimer tel que vous êtes.

Morale de l’histoire : tentez d’instaurer une « culture de la collaboration ». Contrairement à ce que vous pensez, les gens savent faire preuve d’une grande tolérance en matière de critique et de tension constructives. Ne pas agir sous le coup de l’émotion, et ne blâmer personne devrait vous laisser le temps de bien peser vos paroles. Le but est de s’attaquer aux situations, pas aux personnes.

Ne demeurez pas invisible. De nombreux avocats croient encore au « bon karma » quand il s’agit d’avancement de carrière. La coach Jacobs conseille de croire en autre chose : l’action. Savez-vous ce qui est le plus simple pour obtenir quelque chose ? Il suffit de le demander. Bien sûr qu’il est difficile de demander ce que l’on pense mériter. Toutefois, il faut se libérer de la crainte car c’est bien la peur du rejet qui est à l’origine de nombreux auto sabotages ! Entrez dans le jeu en étant dans une position de force !

Pour y arriver, Jacobs vous invite à penser en trois temps. 1 - Définissez bien ce que vous voulez obtenir. 2 - Évaluer les candidats rivaux, internes et externes (que veulent-ils eux ?). 3 - Identifiez vos points de résistance (quelles sont vos limites ?). Dans une négociation par exemple, gardez cette structure en tête et attendez que la partie en face vous fasse une proposition. En faisant la première offre, vous établirez la base et l’arc de toute la conversation.

Enfin, n’oubliez pas deux choses : faites preuve de persévérance, « non » ne veut pas dire « jamais », et ne vous montrez jamais trop confiant… Il est rare que la vie vous donne immédiatement ce que vous souhaitez !