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Une mannequin privée de bal pourrait poursuivre

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Agence Qmi

2016-01-20 12:30:00

La jeune mannequin privée de son bal des finissants en raison de ses absences scolaires répétées pourrait aller en cour et gagner sa cause, selon un avocat de Montréal…

En raison de ses contrats professionnels de mannequin, l’adolescente de 17 ans a dépassé le quota de 56 périodes d’absence
En raison de ses contrats professionnels de mannequin, l’adolescente de 17 ans a dépassé le quota de 56 périodes d’absence
En raison de ses contrats professionnels de mannequin, l’adolescente de 17 ans a dépassé le quota de 56 périodes d’absence, soit neuf journées et demie, imposé par l’école secondaire Thérèse-Martin, à Joliette.

Ariane Brunelle se voit donc refuser l’accès à son bal des finissants et à sa collation des grades, et ce, malgré son rendement scolaire exemplaire.

«C’est un abus de droit de la part de l’établissement scolaire de priver un élève de ce à quoi les autres ont droit. C’est abusif», explique l’avocat Jacques Rousse, spécialiste des droits de la personne.

Ce dernier précise toutefois que d’empêcher un élève d’assister à son bal des finissants ne contrevient pas à la charte des droits.

La mère d’Ariane Brunelle, Nancy Pelosse, est d’ailleurs prête à tout pour faire valoir les droits de sa fille, mais n’est pas convaincue d’en avoir les moyens. «On ne peut pas débourser pour une poursuite judiciaire, parce que l’argent est un combat continuel chez nous, mais si on avait un cas pro bono (où un avocat la défendrait gratuitement), c’est sûr qu’on le ferait. Je vais appuyer ma fille jusqu’au bout», dit-elle.

Pressions et pétition

Me Jacques Rousse, spécialiste des droits de la personne
Me Jacques Rousse, spécialiste des droits de la personne
Avant d’en arriver là, Ariane Brunelle entend lancer une pétition pour faire fléchir la direction et assouplir le règlement. Elle espère ainsi rallier un minimum de 200 élèves de son école secondaire. «J’ai aussi commencé à monter un petit groupe d’étudiants pour aller confronter le conseil d’établissement», explique la jeune mannequin.

Elle compte déjà sur l’appui de plusieurs copines, dont Émie Thériault, qui se retrouve dans une situation semblable.

La jeune fille de 16 ans frôle également le quota d’absences, en raison de ses contrats de figuration pour le cinéma et la télévision. «Moi aussi je suis une élève qui s’implique à l’école, qui va aux récupérations et qui a une bonne moyenne, soutient-elle. Je trouve que l’école pourrait être plus clémente avec nous et nous encourager davantage quand on a des opportunités pour nos futures carrières», précise l’étudiante de 5e secondaire.
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26 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Capitalisme moderne, à l'échelle familiale
    "En raison de ses contrats professionnels de mannequin, l’adolescente de 17 ans a dépassé le quota de 56 périodes d’absence"

    "On ne peut pas débourser pour une poursuite judiciaire, parce que l’argent est un combat continuel chez nous"


    En somme: les profits pour la fille et les dettes pour les parents!

    • Avocat
      Avocat
      il y a 8 ans
      Avocat
      Cette princess doit comprendre (et c'est l'âge parfait pour le comprendre) que dans la vie il faut choisir ses combats. On ne peut pas courir en même temps après deux lapins. Si le manequinnat l'intéresse, très bien. On se reverra à l'éducation aux adultes à 25 ans.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Vous n'avez rien compris
      Je sens une certaine frustration face à la réussite de cette jeune fille
      Elle a une excellente moyenne. C'est un règlement stupide qui ne tient pas compte du tout des efforts et de la moyenne de l'élève.

    • SBS
      que se passera-t-il..........
      Si la demoiselle gagne et qu'elle peut aller au bal et que soudainement elle décroche un contrat qui tombe le jour du bal. Que choisira-t-elle?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Pas pertinent
      Pas pertinent et purement hypothéthique

    • Avocat
      Avocat
      il y a 8 ans
      Avocat
      Si le règlement est stupide, elle et sa mère n'avaiaient qu'à pas le signer.
      Un contrat hypothécaire peut lui aussi être stupide.
      pourtant, on le signe.
      C'est la loi.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      On a tout compris
      Ok, alors si je comprends bien, on va évaluer le "droit" de participer au bal de fin d'études en fonction des notes obtenues? Ou des efforts? Ou des deux?

      Et ça marche, commnent, votre plan, dans le concret? Ils créent un comité d'évaluation au mérite, où chacun des élèves de l'école qui en compte de centaines vont être jugés invididuellement?

      Parce que vous comprenez qui si cette élève y a droit, TOUS les élèves y ont droit.

      À moins qu'elle estime avoir plus de droits que les autres.

      Sa mère le pense probablement, mais les autres adultes n'ont pas à tomber gaga devant un caprice.

      Cette histoire-là, mes amis, est TYPIQUE de notre époque: les parents considèrent que l'école doit être personnalisée en fonciton des besoins et envies propres à chacun des élèves. MOI MOI MOI.

      Et comme quelqu'un le fait remarquer plus bas, les notes ne sont pas tout ce qui compte dans un programme d'enseignement(je trouve ça consternant de devoir l'écire, tellement ça devrait être une évidence).

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Anonyme
      Et si c'était un contrat d'adhésion comportant une clause abusive?

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    mandat taillé sur mesure
    "On ne peut pas débourser pour une poursuite judiciaire, parce que l’argent est un combat continuel chez nous"


    Oh, un petit mandat pour Juripop? Un mandat comme il les aime, déjà bien médiatisé (1ère page du JdeM), hmmm, ça ne devrait être qu'une question de temps avant de voir une mise en demeure de nos amateurs de publicité préférés...

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Abus de droit?
    J espere que Me Rousse, avant de rendre une opinion aussi claire (ouvrant un recours en responsabilité contre ce dernier) a pris le temps de lire les documents contractuels et extra-contractuels de l ecole qui prevoient probablement cette sanction? Depuis quand les reglements scolaires sont differents pour les mannequins ou les drop-out?

  4. Citoyenne
    Citoyenne
    il y a 8 ans
    Ca ressemble au cas Uber
    Si les règles étaient connues au départ par la demoiselle alors elle n'a qu'elle-même à blâmer. Elle aurait pu refuser un contrat pour s'assurer d'avoir le nombre de présence requis pour assister au bal.

    On a tous des choix à faire dans la vie et on doit en assumer les conséquences. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre

  5. Avocat
    Avocat
    il y a 8 ans
    Avocat
    > «C’est un abus de droit de la part de l’établissement scolaire de priver un élève de ce à quoi les autres ont droit. C’est abusif», explique l’avocat Jacques Rousse, spécialiste des droits de la personne.


    Très très fallacieux, surtout venant de la part d'un avocat. Ariane publie sur sa page web le "contrat" signé par elle en aout 2015 relativement à la politique sur l'absentéisme. Un avocat devrait savoir (du moins il me semble) qu'on peut s'auto-priver de droits en signant un contrat auquel subséquemment on déroge. En langage clair c'est le principe du "welcome to the real life".

    Rien d'abusif dans ça.

    Prétent-il maintenant que le contrat est nul?

  6. Avocat
    Avocat
    il y a 8 ans
    Avocat
    C'est cute, pacta sunt servanda mais pas pour Ariane. C'est douteux qu'une mère l'encourage à déroger aux engagements signés et qu'un avocat se met de la partie pour appuyer cela.

    J'ai bien hâte de voir lorsque la modèle signera pour s'acheter une voiture...
    Ou une demande de prêts et bourses.
    On fait quoi?
    Je suis une modèle, je répudie? Vite, 1-800-ONU.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Franchement
    Ça sent la frustration ici !!

    Bien sur...aucun d'entre vous n'a déjà demandé de dérogation en milieu scolaire...j'imagine que vos dossiers ne vous le permettaient pas !!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Les fameuses dérogations, et le rôle de l'école.
      "aucun d'entre vous n'a déjà demandé de dérogation en milieu scolaire...j'imagine que vos dossiers ne vous le permettaient pas !!"


      En ce qui me concerne, je n'ai jamais demandé de dérogation pour d'autres raisons que des visites chez le dentiste, et si par "dossiers" vous entendez "résultats scolaires", vous imaginez très mal. Le mien était fort enviable.

      Quant aux dérogations, autour de moi elle foisonnaient, pour différents motifs (majoritairement pour causes religieuses, ou en raisons de vacances dans le sud), et elles provenaient d'élèves dont les résultats étaient faibles, voire très faibles.

      Lisez ce qui s'est écrit de sérieux sur l'industrie du mannequinat (par exemple, ce qu'Audrey Benoit en a écrit), et peut-être comprendrez-vous que cette décision peut paraître sensée pour des parents qui voient l'école autrement que comme une machine à servir des clients.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      frustration?
      ca sent un commentaire emis par l'avocat au dossier de mademoiselle.

      Frustration au sujet de quoi? Aucune frustration ici. Comme le dit le commentaire de la citoyenne: `"On a tous des choix à faire dans la vie et on doit en assumer les consequences. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre"
      J'ai moi meme ete mannequin pendant mes etudes mais mes etudes passaient toujours en premier. J'ai arrête` ce travail lorsque j'ai entamé mon stage dans un bureau meme si etre mannequin etait plus payant a l'epoque car ca viendrait en conflit avec mon travail en droit. Il faut choisir dans la vie.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      You can't have your cake and eat it...
      Rien a voir avec les notes: pourquoi chercher des passe-droits apres avoir signe un contrat? Quand je donne ma parole ca vaut quelque chose, ce n'est pas le cas pour ces gens. Il faut faire des choix dans la vie...

      Ce n'est pas parce qu'on fait du bon travail que l'on peut s'absenter comme on veut: la discipline et l'assuiduite font aussi partie de la formation.

      Et franchement je ne vois pas pourquoi cette histoire fait les manchettes. C'est un probleme d'enfant gatee.

    • SBS
      parce que c'est comme ça maintenant
      Je suis du même avis que vous. Cette histoire aurait dû se régler entre les personnes concernées et rester privée.

      Malheureusement, les gens on de plus en plus soif d'une reconnaissance publique. Ils veulent à tout prix soulever l'indignation et ce, même s'il n'y a pas matière à s'indigner.

      On parle d'un bal organisé par son école. Elle n'a qu'à s'en organiser un autre après la fin des classes.

  8. Avocat
    Avocat
    il y a 8 ans
    Avocat
    Il est préférable de travailler comme escorte pendant les études. Les horaires sont parfaitement compatibles...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      ...
      C'était déjà de mauvais goût à la base, considérant que la jeune fille dont il est question dans l'article est mineure en plus.. Vous faites honneur à la profession, bravo.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      752y5y
      Manque de classe, surtout que nous savons qui vous êtes

  9. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    derogation pour travailler? erreur...
    J'avais trois emplois au secondaire: tuteur de maths, gardienne d'enfants et Camelot. Pourtant je n'ai pas demandé de derogation et je refusais le travail en conflit avec l'ecole. Je respecte les regles. Si on permet à madame de deroger pour faire de l'argent - il faudra ouvrir les vanes pour tous les enfants travailleurs- ce qui n'est pas dans leur interet.
    J'ai vu l'entrevue de mademoiselle à TVA et ce qui me desole c'est qu'elle ait des parents comme les siens qui lui enseigne à ne pas respecter les regles et choisir une carriere à 16 ans et l'argent immediate plutot que les etudes.
    J'ai espoir que le juge donnera raison à l'ecole et par le fait meme épargner cette situation à d'autres enfants

    • Citoyenne
      Citoyenne
      il y a 8 ans
      programme spéciaux
      Il existe des écoles qui offrent un encadrement spéciale pour les enfants qui sont acteurs ou qui font de la compétition de haut niveau.

      La jeune fille et ses parents auraient peut-être dû regarder pour ce genre d'école ou discuter de son cas avant le début de l'année et avant de signer le contrat.

      Il est trop tard maintenant et j'espère que la commission scolaire va se tenir debout dans cette histoire car cela va créer des précédents

  10. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    LP
    Il est evident que toute cette histoire est montée en épingle en raison du look de l'étudiante. Si un jeune avait demandé une derogation du meme genre car il avait manqué ses classes pour aller nettoyer les planchers d'un McDo, tout le monde aurait eu la meme reaction: le travail ou les etudes.

    Les photos auraient été moins attrayantes par contre.

  11. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    2 poids, 2 mesures
    Ses supporters auraient-ils été aussi sympa si la jeune femme avait travaillé dans un restaurant? Mêmes notes, mêmes dossiers d'absence etc.

    Et si elle était moins photogénique?

  12. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Big fail
    Faudrait juste qu'ils lisent l'abondante jurisprudence sur le critère d'intervention de la CS envers les établissements scolaire.

    Surtout qu'il n'est pas question de priver un enfant de formation académique (qui est un droit garanti par la Loi), mais plutôt d'un ... bal.

    Le jugement va s'écrire en 2 secondes et leur recours va être rejeté.

    Autre appel svp.

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