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UQTR : le sort d'Alain Fournier entre les mains de la Cour supérieure

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Radio -canada

2016-07-07 14:43:00

C'est finalement la Cour supérieure qui va décider si Alain Fournier pourra réintégrer ou non ses fonctions à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)...

Alain Fouriner
Alain Fouriner
Une situation que la commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) qui défend l'ex-directeur du service de l'équipement qualifie de très rare et d'inusitée.

L'avocate d'Alain Fouriner, Me Caroline Gagnon, a déposé, mardi, une requête pour forcer l'UQTR à respecter l'entente conclue à la suite d'une rencontre de conciliation le 18 avril dernier. Cette entente intervenue après plusieurs mois d'audiences devant la Commission des relations du travail avait été rejetée le 24 mai par le conseil d'administration de l'université.

« Ça aurait pu et ça aurait du finir autrement », lance Pierre Turgeon, porte-parole de la CNESST.

La requête qui a été acheminée par huissier à l'UQTR permet d'apprendre que les membres du conseil d'administration et l'université ont fait volte-face après avoir été menacés de poursuite par l'ex-vice recteur suppléant, Gilles Charland, lui-même accusé de harcèlement à l'endroit d'Alain Fournier dans cette affaire.

La requête en homologation précise que les deux représentants de l'UQTR soit l'avocate, Me Marie-Josée Hétu, et le vice-recteur aux ressources humaines, Olivier Malo, avaient présenté l'approbation de cette entente par le C.A. comme une formalité, mais que la menace de poursuite de la part de Gilles Charland, qui n'est plus à l'emploi de l'UQTR, est venue « mettre du sable dans l'engrenage ».

Dans le document on peut lire que selon son avocat Me Richard Vachon, Gilles Charland était mécontent de l'entente qui selon lui « ne respectait pas un engagement que l'université avait pris envers lui ».

Après plusieurs tentatives pour trouver une solution, l'entente a finalement été présentée et rejetée plus d'un mois plus tard par les administrateurs de l'université.

Gilles Charland avait, dans les jours suivants, fait parvenir une mise en demeure à Alain Fournier. Il demandait à M. Fournier de lui verser 150 000 $ en dommages et intérêts pour des propos tenus lors de son témoignage devant le tribunal administratif du travail (TAT).

L'avocate d'Alain Fournier écrit donc dans la requête que le mandat des parties lors de la conciliation était clair et « que jamais il n'avait été question d'attendre l'approbation du C.A. pour être assuré de la survenance du règlement ».

Elle ajoute que les menaces d'éventuelles poursuites de Gilles Charland sont survenues après l'entente et donc que l'UQTR a fait preuve de « mauvaise foi » en refusant d'entériner l'entente pour des raisons étrangères aux modalités du règlement.

La Cour supérieure entendra la requête au cours des prochaines semaines.
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1 commentaire

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Nid de vipères
    Quel nid de vipères cette université... Rien n'y fonctionne jamais.

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