Entrevues
Mon stage... chez Cain Lamarre
Theodora Navarro
2016-09-09 11:15:00
Quels furent le quotidien et les difficultés de ces avocats durant leur stage chez Cain Lamarre ? Deux ex-stagiaires reviennent sur les six mois qui ont précédé leur assermentation…
Droit-inc : Pourquoi avoir choisi Cain Lamarre?
Me Frédérique D. Lindsay : C’était à l’issue de la course aux stages. J’ai choisi Cain Lamarre car le cabinet était très présent au Québec et notamment dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. J’en suis originaire et souhaitais y revenir, rejoindre le bureau de Chicoutimi a donc été une belle opportunité!
Me Gabriel Serena-Bélisle : J’ai aussi choisi Cain Lamarre à l’issue de la course aux stages. Je voulais un cabinet québécois, c’était important pour moi. Ils ont ainsi une grande diversité des mandats, ce qui est vraiment intéressant à titre de stagiaire.
Comment se déroulent les stages?
Me Lindsay : On fait de tout selon les demandes. On a la possibilité de toucher à tous les domaines, c’est vraiment un aspect qui m’intéressait! On voit ainsi nos intérêts, on les confirme ou en découvre de nouveau.
Me Séréna-Bélisle : Il n’y a pas vraiment de rotation, ça laisse vraiment place à l’intérêt du stagiaire.
Et est-ce que cela vous a permis de vous orienter vers un domaine?
Me Lindsay : Oui! Au bureau de Chicoutimi, j’ai eu l’occasion d’approcher le droit familial. Ce n’était pas un domaine vers lequel je m’orientais particulièrement, mais quand on m’a donnée l’opportunité de travailler sur des dossiers dans ce domaine particulier j’ai trouvé ça vraiment intéressant. Je vais désormais pratiquer en droit du travail tout en développant une pratique en droit de la famille au bureau d’Alma.
Me Séréna-Bélisle : Au départ, on touche vraiment à tous les domaines et ensuite on a tendance à recevoir des dossiers plutôt d’une équipe en particulier. Pour le moment, ainsi que me l’a conseillé mon maître de stage, j’ai choisi de rester généraliste. Je vais faire du litige au sens large, du droit des assurances. Il y a toujours une tendance naturelle qui se créé par la suite, une affinité avec un domaine ou une équipe.
Qu’est-ce qui a été difficile pendant le stage?
Me Lindsay : À bien y penser, mon plus grand défi lors de mon stage a été la gestion du temps, des priorités et du stress. Comme j’ai été la seule stagiaire pendant environ 4 mois, j’ai dû apprendre à gérer les urgences, ce qui a été un défi, mais aussi une très belle expérience puisque c’est ça la pratique après tout.
Me Séréna-Bélisle : Je savais vers quoi me diriger, mais il est vrai que ça demeure une profession exigeante. La gestion du temps notamment est un véritable enjeu. Ça diffère de ce qu’on a pu connaître mais on s’en tire très bien.
Et qu’est-ce qui vous a vraiment plu?
Me Lindsay : Les avocats nous amènent partout, ils nous intègrent vraiment bien à l’équipe. Au sein du cabinet, il n’y a pas de différence entre les gens. Avocats, personnel de soutien, stagiaires, tout le monde est au même niveau et c’est vraiment agréable.
Me Séréna-Bélisle : L’équipe est vraiment fantastique. Il y a une très bonne collégialité, le bureau de Montréal est humain, très axé sur les clients, et les gens sont disponibles. Ça fait la force du cabinet, cette relation qu’on peut créer entre collègues de travail. Ça a joué lorsque j’ai eu mon choix à faire à l’issue de la course aux stages.
Me Gabriel Serena Bélisle est diplômé de la Faculté de droit de l’Université McGill et titulaire d’un double baccalauréat en droit civil et en common law. Barreau 2016, il exerce principalement en droit immobilier et en litige civil et commercial au sein du bureau de Montréal.
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