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« La faculté de droit de l’UdeM est le dépotoir de l’humanité »

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Céline Gobert

2016-11-24 15:00:00

« La faculté de droit de l’Université de Montréal est le dépotoir de l’humanité. » C’est l'une des phrases choc de ce roman qui expose les horreurs de la course aux stages et réalités des étudiants en droit…

Jean-Philippe Baril Guérard.
Jean-Philippe Baril Guérard.
En 287 pages, le romancier Jean-Philippe Baril Guérard, en plus de décortiquer « l’absurde sentiment de supériorité naturelle des classes dominantes », comme l’indique la quatrième de couverture de son deuxième roman « Royal », s’en prend à la pression exercée dans les Facultés de droit envers les étudiants.

Il narre notamment les horreurs vécues par les étudiants en droit pour décrocher un stage en grand cabinet lors de la fameuse Course aux stages.

« Faudra casser des gueules »

Le roman n’y va pas de main morte. Extrait choisi : « Tu viens de commencer ta première session, mais y a pas une minute à perdre : si tu veux un beau poste en finissant faudra un beau stage au Barreau et si tu veux un beau stage au Barreau faudra une belle moyenne au bacc et si tu veux une belle moyenne au bacc faudra casser des gueules parce qu’ici c’est free-for-all et on s’élève pas au-dessus de la mêlée en étant gentil. »

L’auteur y décrit un univers ponctués de coups bas, de compétition féroce, de consommations de substances illicites, de sexe et d’anxiété.

« Être gentil, c’est être herbivore, c’est se vautrer dans la médiocrité, et toi tu comprends pas la médiocrité, tu aimes pas la médiocrité, tu chies sur la médiocrité. Toi, t’es venu ici pour être le roi de la montagne, et le début des cours, c’est le début du carnage. »

Le doyen Jean-François Gaudreault-Desbiens.
Le doyen Jean-François Gaudreault-Desbiens.
« Jamais entendu parler de ça »

Sur les ondes de Radio-Canada, dans le cadre de l’émission Medium Large animée par Catherine Perrin, l’avocate Sophie Gagnon diplômée de l’UdeM et qui exerce aujourd’hui chez Norton Rose Fulbright affirme n’avoir jamais connu ce type d’atmosphère. Elle parle au contraire de souvenirs « opposés », « loin de son expérience » : de « camaraderie » et d’ « entraide. » Elle n’a jamais connu quelqu’un qui ait fait « appel à des stimulants pour se concentrer. »

Interrogé sur le problème de consommation de drogues, le doyen de la Faculté de droit Jean-François Gaudreault-DesBiens déclare avoir été « surpris » en lisant le roman qu’il estime ne pas être un « documentaire » sur sa faculté, affirme « n’avoir jamais entendu parler de ça » et plaisante « C’est sûr que les étudiants ne vont pas venir cogner à ma porte en disant : j’ai du concerta à vendre (Rires) ». Il ajoute néanmoins que le sujet le « préoccupe ».

Me Sophie Gagnon.
Me Sophie Gagnon.
Beaucoup de pression pour performer

Pour l’avocate du cabinet Norton Rose Fulbright Me Gagnon, le plus intéressant, ce sont les discussions que cela entraîne sur la question de la santé mentale chez les étudiants en droit. Elle a reconnu dans l’émission de Radio-Canada qu’il y avait énormément « de pression » au sein de la profession juridique pour « performer. » Le livre l’a fait également « réfléchir sur les méthodes de recrutement ainsi que l’image qui est véhiculée dans les facultés de droit. »

Interrogée par l’animatrice Catherine Perrin sur la possibilité que les grands cabinets puissent créer à leur insu ce climat de compétition par leur omniprésence dans les facs (par des pubs, des commandites, etc.), Me Gagnon répond que c’est plutôt un moyen pour les cabinets de « se faire connaître auprès des étudiants », tous disposant de « leur propre culture d’entreprise. »

Rappelons que ce n’est pas la première fois cette année que les réalités vécues par les étudiants en droit dans les facs montréalaises sont mises en lumière par les médias. Sur Droit-inc, Maxime Leboeuf de l’Udem avait pointé du doigt une Faculté trop blanche et qui manquait de diversité, et des initiations controversées avaient forcé les Facs de droit à réagir.

Enfin, notons que - toujours à l’Udem - Simon Telles, président de l’Association des étudiants en droit de l’UdeM (AED), avait lancé dès le 1er février la première campagne de santé à l’AED intitulée : « Brisons le silence ».

Et vous, qu’en pensez-vous? Réalité ou fiction?

Né à Plessisville en 1988, Jean-Philippe Baril Guérard a été formé comme comédien à l’École de théâtre du cégep de Saint-Hyacinthe, d’où il a gradué en 2009. Depuis, il partage son temps entre l’écriture, la mise en scène et le jeu.

Il a écrit quelques pièces de théâtre, dont Quatre Contes Crades/Le damné de Lachine et autres contes crades, Baiseries et Warwick. Il a aussi écrit et mis en scène Tranche-Cul, pièce présentée au théâtre Espace Libre en décembre 2014. Il travaille présentement sur deux projets de théâtre: La singularité est proche et Sur la destination des espèces.

Outre ses romans, Sports et divertissements et Royal, Il a coécrit, avec trois autres auteurs, le roman Les cicatrisés de Saint-Sauvignac, histoires de glissades d’eau, et signé Ménageries, un recueil de contes illustrés, tous deux aux Éditions de Ta Mère.


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39 commentaires

  1. Talleyrand
    Talleyrand
    il y a 7 ans
    Le dépotoir de l'humanité???
    Pour citer Talleyrand, "Tout ce qui est excessif est insignifiant." Monsieur Baril-Guevara en fait l'éclatante démonstration.

    S'il est allé à la fac de droit de l'UdeM, il n'était manifestement pas dans son élément. Aurait-il coulé assez misérablement et tente maintenant de régler ses comptes. Il a le droit, mais il semble avoir pondu un autre navet qui ira s'éteindre au cimetière du livre.

    • AC
      Can nobody read anymore?
      L'auteur de ce roman ne raconte pas son histoire, il n'est pas allé à la faculté de droit de l'UdeM, il écrit de la fiction.

      Croyons-nous que nous sommes si bons que nous sommes au dessus de toute critique, même dans la fiction?

      Grab a Grisham and chill out!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Me
      Je suis tombé sur une entrevue avec l'auteur à la radio de Radio-Canada et bien honnêtement, il m'a donné l'impression d'un auteur vraiment médiocre. Sa prétention d'écrire de la "fiction", c'est de la foutaise. Selon l'entrevue que j'ai écouté, le gars écrit de la "fiction" à propos d'une réalité qu'il connait parce que quelqu'un lui en a parlé (je ne me rappelle plus si c'était son frère ou son ami, mais bref - c'est ça son inspiration). Me semble que comme technique littéraire, il y a mieux.

      Et non, il ne la comprend pas la réalité. 90% des gens que j'ai côtoyés à la Faculté cherchaient à bien performer mais aucun ne cherchaient à "casser des gueules". À un moment donné, faut réaliser que la description qu'on fait des choses a un impact sur la réalité. À force de dire que c'est un environnement sans foi ni loi, dans quel état d'esprit pensez-vous que les nouveaux étudiants arrivent à la fac? Il ne s'agit pas de passer sous silence des problèmes réels mais de dénoncer l'exagération.

    • Talleyrand
      Talleyrand
      il y a 7 ans
      La différence avec Grisham
      Grisham a pratiqué Me Baril-Guevara n'a pas étudié à la fac de droit de l'UdeM, donc il ne sait pas de quoi il parle. En passant, si je me fie sur les extraits repris dans le texte, il écrit dans un français pitoyable.

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Not again...
    I'm sick and tired of cry baby millennials complaining about "how hard life is" and "how much pressure they are under". Get used to it. Life is hard.

    You may have had parents who lavished you with affection, did your home work for/"with" you and gave you everything you needed to expand your horizons and develop as the unique butterfly of an individual that you are, but welcome to the real world.

    You wanna be a lawyer? You're gonna have a tough time maybe in law school and yes, you'll feel some pressure to perform. Stop complaining about it, dig in and do the work. Or don't, quit and do something else. Up to you.

    But if you do give it your all, and succeed, you'll know you did something pretty awesome with your three years in law school.

    Nothing worth doing is easy or without sacrifice.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Génération X?
      Je ne me ferai pas la voix d'une génération, mais quant à moi, les perspectives d'avenir ne sont pas roses en ce moment. Barreau beaucoup plus difficile à passer que la formule à plusieurs examens d'il y a quelques années, marché saturé, offres d'emploi quasi inexistantes pour les avocats de moins de 2 ans d'expérience.

      Cela étant, vous avez raison: il faut se retrousser les manches et travailler deux fois plus dur pour arriver à nos fins. Par contre, les jugements de valeur de la sorte sur une génération au complet, c'est superflu. J'aimerais uniquement que vous ne jugiez pas l'ensemble de ma génération à cause d'un livre, tout comme je ne jugerai pas l'ensemble de la génération X sur la foi de vos commentaires.

  3. Anya
    Real
    This is all very real. Good on him for coming out and talking about it.

  4. Felipe
    Felipe
    il y a 7 ans
    Hyprocrésie
    Je ne suis pas avocat ou étudiant en droit, mais ce qui me trouble c'est que ces gens là mettent dans leur C.V qu'ils parlent espagnol, qu'ils ont sauvé l'Afrique ou l'Amérique du sud, c'est carrément des dieux sur papier, mais en personne c'est des snubs et "greedy" racistes. La formule c'est bénévolat hypocrite, bonne moyenne et comme résultat bon emploi.

    Sans mentionner la corruption dans certains endroits du secteur publique...

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Sophie a beaucoup changé!
    Je n'en reviens pas à quel point Sophie Gagnon a changé nos années à la fac... D'ailleurs, elle ressemble étrangement à la Vice-Présidence communications et affaires publiques chez CAA Québec (voir son LinkedIn)!

    Peu importe si c'est l'avocate de chez Norton Rose qui s'est présentée à la radio ou non ce matin, je l'ai trouvée très bonne!

  6. Santiago
    Santiago
    il y a 7 ans
    Noms composés
    La corrélation entre les individus ayant des noms composés et une vision de la vie basée sur le pleurnichage et la croyance que tout leur est dû est parfaite.

    • Sylvie
      Sylvie
      il y a 7 ans
      avocate
      Justement je m'en allais renchérir, un autre tit cul à 4 noms qui chiâle...Il a sûrement été de ceux qui battaient du chaudron

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Truth
    Finally someone who isn't hypocritical about the reality of things in law school.

    As for the commentor complaining about millennials, maybe he should read the Young Bar Association's recent report on the law market for new lawyers. He'd get that our complaints are very founded and that we have it a lot harder than old timers on numerous levels : from the difficulty of getting accepted to law school, to more difficult and closed book Bar exams, to much more competitive and underpaid internship and job markets. And a lot of it is due to older lawyers not leaving practice and wanting to practice until they hit the grave. Just sayin'.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Point being
      So your point is that times are tough? Newsflash: aint gonna get any better. For economic, demographic and any number of other reasons things arent going to get any "easier". Complaining about a tough job market (and writing reports about something that is patently obvious) isnt going to change anything. Getting a job and holding on to one these days means you have to work really hard, be adaptive and be ready to make a lot of sacrifices. The "good times" are over and they are not coming back. No use complaining about something you cant change.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Not truth
      En fait, ce n'est pas vraiment pertinent dans la mesure où le nombre de gradué n'a pas changé énormément et il y a le même nombre de "bonnes jobs" qu'avant.

      Les examens sont plus durs pour tous et, en passant, il est plus facile d'être admis à la fac de droit que dans mon temps. Par ailleurs, il y avait des stages non-rémunérés il y a 20 ans et plusierus collègues ont quitté la profession.

      Peut être que c'est dans les emplois 'secondaires' que la qualité de l'offre a diminué, peut être que c'est juste que les nouveaux avocats sont plus chialeux et s'attendent à ce que les autres règlent le problème pour eux.

  8. Sedia
    Sedia
    il y a 7 ans
    Stercoraria
    En fait, ce dépotoir de l'humanité a préalablement commencé un peu plus au nord, à Brébeuf.

  9. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Étudiant UdeM
    NON. La Fac de droit n'est pas un dépotoir. C'est une superbe institution dont on a toutes les raisons d’être fiers.

    OUI, la course aux stages est un piège à cons, une supercherie, une arnaque pour alimenter les "grands cabinets" en bétail. Une machine à fabriquer des désillusions. Par respect pour ses étudiants, la Fac devrait s'en retirer.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      And?
      What would be your suggestion on how law firms recruit stagiaires then? Do things like in the US during first year? The course sets out rules where otherwise firms would just recruit and throw money around at students in an even more mercenary fashion.

  10. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    analyse
    Oui c’est tout à fait exact pour l’avoir vécu, je suis avocat. Le système pernicieux de la cote R fait en sorte que si vous voulez performer vous avez tout intérêt à ce que les autres élèves échouent. Les écoles secondaires commencent déjà cette sélection basée sur la performance pure et un certain formatage de la personnalité. Cette mentalité perdure à l’université et surtout en faculté de droit qui ne prépare leurs étudiants qu’à la course au stage qui en est le paroxysme. C’est en fait un concours déguisé, mais en bien plus sournois, car en plus des notes la sélection s’opère au travers d’une sélection d’un type précis d’individus. L’accord qui lie lies grands bureaux d’avocats aux universités n’est rien d’autre qu’un accord anticoncurrentiel. Le but de cette réflexion n’est pas de s’apitoyer sur les pauvres avocats exploités, ou sur ceux qui échouent la course au stage, mais plutôt de se demander quel type d’élite fabriquent les universités.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Maître
      Je suis tout à fait d'accord avec ce commentaire. En fait, les facultés de droit ne sélectionnent pas les étudiants sur la base de leurs qualités personnelles comme l'empathie, esprit d'équipe, conscience sociale etc. Ils sont sélectionnés sur la base de la cote R qui favorise les étudiants qui aiment la compétition qui n'ont aucun intérêt à aider leurs camarades de classe et à contribuer à ce que tous puissent acquérir des connaissances et que tous puissent réussir leurs études. J'ai vu de tels étudiants à l’œuvre à l'UdM. Cacher des livres était la manœuvre la moins pernicieuse. J'ai vu des étudiants prêter des notes de cours dont ils retiraient les passages les plus importants tout en prétendant qu'elles seraient complètes, des étudiants qui donnaient sciemment des réponses fausses à leurs collègues pour les induire en erreur.
      J'ai réussi mes études avec félicitation du doyen et j'ai décroché un de ses fameux stages dans un grand bureau. J'y ai retrouvé ces étudiants, avocats alors. Leur préoccupation principale était d'être dans les bonnes grâces des associés quitte à recourir aux mêmes méthodes qu'à la fac. Les intérêts des clients arrivaient fort probablement bien après de cette préoccupation.
      Non, la fac de l'UdM n'est pas un dépotoir de l'humanité. Il est dommage de dénoncer des problèmes réels d'une façon aussi peu nuancée et d'empêcher ainsi un débat intelligent.
      Les universités (pas seulement l'UdM) sélectionnent des étudiants qui souvent n'ont pas les qualités personnelles pour devenir des avocats et décideurs conscients des répercussions sociales de leur travail. C'est un problème grave.
      La formation universitaire est axée sur l'acquisition rapide de connaissances techniques. Elle ne vise pas la compréhension des enjeux sociaux. Elle ne promeut pas l'analyse et le sens critiques des étudiants. J'ai vu un étudiant de troisième année s'émouvoir en raison du système de recyclage du papier à l'Udm et déclarer dans le même cours que l'on devrait nier le droit à l'avocat à certains accusés. Le prétendu problème de recyclage a provoqué l'indignation générale des autres étudiants présents (environ 70). La question du droit à l'avocat n'a pas été discutée. Cet exemple illustre la hiérarchie des valeurs et la conscience sociale y étant sous-jacente.
      Enfin, comment est-ce que l'on peut espérer que les méthodes alternatives de résolution de conflit et les nouvelles règles pour accélérer le processus judiciaire puissent fonctionner avec des acteurs sélectionnés et formés dans un esprit de compétition et dans un esprit où le lucre et non le sens de la responsabilité sociale prédomine.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      kyniga
      Ils sont sélectionnés sur la base de la cote R qui favorise les étudiants qui aiment la compétition qui n'ont aucun intérêt à aider leurs camarades de classe et à contribuer à ce que tous puissent acquérir des connaissances et que tous puissent réussir leurs études.

      Pcq'avoir une bonne cote R, ou autrement dit, avoir bien réussi ses études, est nécessairement révélateur de problèmes? Parce que ceux qui réussissent sont nécessairement compétitifs, sans foi ni loi? Peut être qu'ils ont juste travailler plus ou avaient de meilleures aptitudes ou les 2.

  11. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Newsflash!
    Limited number of 100k$ first year jobs creates competition? You don't say!

    That said, the romance writer clearly got his info from someone who didn't make it and is frustrated.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      nof8r8
      "That said, the romance writer clearly got his info from someone who didn't make it and is frustrated."

      Un instant: on peut très bien déplorer le climat qui règne à la fac de droit de l'UdeM, sans avoir l'ombre de la trace de L,envie de mettre un orteil dans un grand cabinet et de gagner le fameux 100 000$ annuel.

      Je parle d'expérience.

      Ça m'a fait ch*** au carré toute l'importance mise par la Fac ET par le corps étudiant sur ces foutues carrières dans les grand bureaux. Et en prime, la présomption voulant qu'un étudiant qui ne fait pas la Course, c'est forcément parce qu'il en est incapable, et non pas parce que ça ne l'intéresse pas.

      Eille.

      Les cours à l'UdeM étaient de qualité, mais si ton but c'est pas la pratique privée très lucrative, ça faisait dur.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      re nof8r8
      La phrase clé est "from someone who didn't make it". À partie de là, le "it", il est personnel et sera adapté selon tes objectifs. Si tu voulais faire de l'humanitaire et que tu n'as pas pu et que tu as dû te rabattre sur un boulot plus conventionnel, you didn't make it, même si tu fais plus d'argent.

      Mais soyons honnêtes, vous n'êtes pas nombreux ceux qui avaient les notes, l'expérience, le CV qui avez choisi de ne pas faire la course au stage ou qui avez décliné l'offre d'un grand cabinet

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      re re nof8r8
      Peu nombreux? Ah bon. Vous avez des stats, ou c'est basé sur des impressions?

      Ces impressions peuvent facilement être trompeuses, surtout en raison de l'importance complètement disproportionnée (limite débile) accordée aux stages \ emplois offerts par les "grands cabinets".

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      re re re nof8r8
      Vous avez raison, je n'ai pas de stats, je me fie sur le nombre de cv que je recevais quand je faisais du recrutement.

  12. R.V.
    Breaking news to newsflash
    100K first yesr? Doctors start at 200K first year. Bonus: paid for stages when they specialize.

    As for lawyers, Droit-inc. reveals that 7 out of 10 of those who accomodate the government and
    society in general by taking legal aid mandate make less thsn 20 a year. Several are just as bright
    as the others but mire genuine and perhaps less plugged in.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Huh?
      What's your point?

      My comment is that because of the limited number of high paying jobs, there will be competition. You actually add to that by stating those stats on low-income earners: more pressure to succeed.

      By the way, why would you want to compare to what doctors earn? Those stats have not changed and if money was all that important to you, you should have gone to med school. If you had the chance.

      Otherwise, why not compare to first year psychologists, engineers, historians etc.? Lawyers who make it in the big firms are privileged from a financial point of view and you arguing against that is simply silly.

      I was not "plugged-in" and yet managed to make into a big firm on the basis of my academic record and CV.

      Perhaps your difficulty in understanding a simple 2 sentence comment and in expressing a thoughtful and relevant reply is actually more indicative of your current situation. You are not a special snowflake, you will need to earn what you will get.

  13. Avocat
    Avocat
    il y a 7 ans
    Mais...
    ... si c'est un ''roman'', pourquoi l'émoi?

  14. DSG
    n’avoir jamais connu ce type d’atmosphère
    It's so insincere for these lawyers to come out and say that what the author is describing is not true. It has now been almost 20 years since I went through it and although I am thankful for my education and for the prosperity and chicks it has brought me, I still remember law school as one of the worst experiences of my life. Technically I was still a teenager when I expectedly got a crash course in hypocrisy, ruthless competition, backstabbing, ridiculous social clicks and shallowness. Until this day I brush aside anyone from my class that approaches me for a conversation. I never want to see those people again. The only good thing about it is that it prepares you for the worst types of people society has to offer.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      fej899
      Which is why you became one of the worst type of people that society has to offer? You are seeking revenge because you were not well-liked or accepted? This comments explains so much.

      As for your unpopularity, maybe you should look into your use of the word 'chick' as a decent starting point to explain why you were not involved in the sex, drugs and rock'n'roll.

  15. SBS
    50-50
    La moitié des avocats diront que le milieu du droit, que ce soit à l'université ou sur le marché du travail, est un milieu malsain. L'autre moitié dira que c'est un milieu merveilleux car cette moitié ne connait pas autre chose et ne peut donc reconnaître la perversité qui y règne.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      100%
      Wow, donc, il y a ceux qui disent que c'est malsain et ceux qui ont tort?

      Je connais autre chose (2e carrière) et j'ai bien réussi. Dans les faits je pense que possiblement c'est vous qui ne connaissez pas d'autres domaines. Si vous pensez qu'il n'y a pas de compétition dans les autres domaines, que tout le monde s'aime et se teint la main pour chanter Kumbaya, vous connaissez très peu de choses à la vie.

    • Maurisse
      Maurisse
      il y a 7 ans
      Nuance
      Effectivement.

      Sans être aussi dithyrambique que certains commentateurs, il m'apparaît que de voir la faculté de droit comme une sorte de nid de vipères en compétition perpétuelle revient à noircir inutilement le portrait.

      La competition était tout aussi, voire davantage, féroce à HEC Montréal, où il y avait moins de camaraderie qu'en droit.

      Certes, des trous de cul, il y en avait beaucoup en droit, mais je ne pense pas qu'ils formaient la majorité des étudiants.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Ouch
      Une chose apparaît certaine, vous avez d'importantes lacunes en ce qui concerne la compréhension d'un texte en français...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      poutre, paille oeil etc
      En fait, je pense que vous n'avez pas compris que le commentaire est en réposne à un premier qui est très bien résumé dans la première phrase de celui auquel vous répondez

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Je retire
      Je retire mon commentaire. C'est moi qui a des lacunes ! Toutes mes excuses.

  16. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    «Ces gens là»?
    «Ces gens là»? Je suppose que vous parlez des étudiants en droit et/ou des avocats?

  17. Merle
    Merle
    il y a 4 ans
    Pour y avoir travaillée 4 ans, certaines choses sont vraies...
    En tant qu'ex-employée du groupe technique-bureautique, je confirme en tout cas, que c'est très blanc au niveau du corps professoral! Cela commence à changer mais très peu et très lentement! De plus, au niveau des étudiants, je ne peux pas vraiment me prononcer, sauf sur le fait que certains ne se prenaient pas pour de la m*** lorsqu'ils venaient voir le "petit personnel", avec leur grosse tête bien enflée et leur condescendance sans vergogne, pour toutes sortes de demandes. Sans compter les nombreux professeurs forts "spéciaux" : ex. un qui volait sciemment de la papeterie de la faculté pour les besoins de ses enfants...Tout ça, avec un salaire de prof. ET d'avocat...Un autre qui piquait des colères terribles dans les couloirs, etc. Et puis bien sur, il ne faut pas oublier le "petit personnel"! Avec un taux de roulement, hallucinant, cela fait de cette faculté l'un des endroits les plus redoutés de l'UdeM, pour y travailler. La faculté de droit à très mauvaise presse auprès du personnel technique-bureautique de l'UdeM, plusieurs n'y restant que quelques semaines, avant de quitter leur poste! Une faculté n'étant pas capable de garder son personnel de bureau comme ça devrait se poser des questions...Mais les ressources humaines n'était pas leur fort et ils s'en foutaient littéralement car c'était plus important d'avoir des avocats-profs avec un "gros" cv, bien reluisant. Donc en gros, côté professoral ça fonctionnait plutôt bien mais côté administratif, c'était le gros foutoir! Une véritable maison des fous! Bien contente d'avoir quitté cet endroit redouté! :-(

  18. Anonyme
    Anonyme
    il y a 4 ans
    "Un autre qui piquait des colères terribles dans les couloirs"
    Allez, un petit efforts et dites-nous son nom.

    ça va vou faire du bien, et à nous aussi !

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