Conseillers Juridiques

Du beau monde pour le premier mini-congrès de l’ACC

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Delphine Jung

2017-03-29 14:15:00

Le premier mini-congrès organisé par l’Association des conseillers juridiques d’entreprise a réuni une belle brochette d’invités de marque…

Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC Radio Canada. Crédit Yvens B. Co
Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC Radio Canada. Crédit Yvens B. Co
L’Association des conseillers juridiques d’entreprise, division Québec, organisait son premier rendez-vous de formation mardi, à l’espace Gora de Montréal, et a réuni presque 100 personnes. Le paquet a été mis sur les invités.

Parmi eux, Me Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC Radio-Canada depuis 2007 et ancien associé principal chez McCarthy Tétrault, a ouvert le bal. L’avocat est venu présenter les transformations qu’a connues la société d’État, les leçons qu’il a tirées de ses dix ans à sa tête et les projets d’avenir du radiodiffuseur.

Deux conférences se sont ensuite enchaînées. La première portait sur le développement des habiletés politiques des avocats donnée par le professeur de HEC Montréal, Pierre Lainey. Une présentation attendue avec impatience par Me Nathalie Théberge, vice-présidente des affaires juridiques chez Innergex. « C’est vraiment intéressant, car ce sont des outils qu’on n’apprend pas forcément à développer. La présentation m’a permise de mieux comprendre la nature humaine », a-t-elle expliqué, en prenant avidement des notes.

Les quelque 90 personnes réunies ont en tout cas été mises à contribution lorsqu’il s’agissait de répondre à des petits sondages au moyen d’une télécommande. En fin de séance, chacun a pu déterminer s’il était plutôt un « employé machiavélique » avide de pouvoir, mais dépourvu d’éthique, s’il était « un agneau » qui préfère ne pas entrer dans les jeux politiques ou bien s’il était déjà un fin stratège.

Organisée en collaboration avec le cabinet d’avocats Blakes, principal commanditaire du congrès, la conférence suivante portait sur les dessous d’une transaction. Deux cas concrets ont été évoqués : l’acquisition de la microbrasserie Archibald et du géant brassicole Labatt, et l’implantation d’un parc éolien en Ontario.

Une « grosse job » à la Caisse

Kim Thomassin, première vice-présidente des affaires juridiques de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Crédit Yvens B. Co
Kim Thomassin, première vice-présidente des affaires juridiques de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Crédit Yvens B. Co
Me Kim Thomassin était aussi là à l’occasion d’un 5@7, pour dresser un bilan modeste de son entrée à la Caisse de dépôt et placement du Québec en tant que première vice-présidente des affaires juridiques et secrétariat. Tout juste arrivée en poste le 30 janvier, elle a concédé avoir peu de recul pour se livrer à l’exercice d’un bilan complet.

Elle a tout de même fait un petit état des lieu, en rappelant avoir reçu une première proposition de poste en avril 2016 : « Je l’ai refusée pour plusieurs raisons, notamment car Marc-André Blanchard (ancien président du conseil et chef de la direction de McCarthy Tétrault, NDLR) venait déjà de partir, cela faisait un grand trou. Mais aussi car je ne me sentais pas capable de relever le défi de cette grosse job très, très juridique ».

Tellement, qu’elle aurait suggéré une liste de dix autres avocats « que j’estimais être de meilleurs candidats ».

La suite, tout le monde la connaît : « en décembre, on m’a refait une offre. L’idée avait mûrie dans mon esprit », a-t-elle dit. Elle a avoué ne pas encore être « habituée à l’aspect corporatif » de son nouveau poste. « Interagir avec un CA, demander la permission pour me rendre à des événements, voir la sensibilité médiatique d’une telle institution… toutes ces choses sont nouvelles pour moi », a-t-elle poursuivi.

Philippe Bourassa, Isabelle Gosselin, Amina Kherbouche et Aude Godfroy. Crédit Yvens B. Co
Philippe Bourassa, Isabelle Gosselin, Amina Kherbouche et Aude Godfroy. Crédit Yvens B. Co
Elle en a aussi profité pour mettre à mal le mythe qui veut que les avocats d’entreprise ont moins d’heure de travail que les avocats en cabinet.

Son intervention a d’ailleurs suscité de nombreuses questions de la part de l’auditoire, avant que la soirée ne se termine autour d’un verre de vin en main, pianiste en renfort pour mettre une petite ambiance feutrée.

« Je trouve que c’est un succès pour une première, même s’il y a quelques petites choses à peaufiner. Nous allons attendre les retours de chacun, mais je suis très confiante », a conclu Me Marie-Catherine Girouard, vice-présidente de l’Association des conseillers juridiques d’entreprise, division Québec.

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