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La SAQ visée par une action collective
Julien Vailles
2017-07-18 14:15:00
Un consommateur en a contre les bouteilles de vin importées et réembouteillés au Québec, lui qui croyait les acheter sans transformation du fournisseur...
C’est l’avocat Maxime Ouellette, du cabinet Gosselin Daigle Ouellette de la région de Québec, qui pilote la demande d’autorisation.
Il appert que plusieurs produits achetés par les consommateurs sont importés en vrac de leur région d’origine et sont retravaillés chimiquement, écrit-on. Ainsi, on y ajoute des sulfites et du sucre, entre autres. Ils sont par la suite réembouteillés et vendus ainsi.
Des informations qui ne sont pas correctement divulguées aux acheteurs, croit M. Guillaume Bourdeau, le résident de Québec à l’origine du recours.
Par ailleurs, celui-ci en a contre le prix important des produits et plus précisément, de la marge de profit réalisée par a SAQ. Alors que le vin coûte généralement moins qu’un dollar le litre pour la société d’État, elle le revend plus de 10 $, une majoration exorbitante, allègue-t-il.
Il plaide donc une disproportion entre les prestations du commerçant et du consommateur. D’autant plus qu’à cause du manque d’information allégué concernant le réembouteillage, le consommateur est induit en erreur quant à la valeur du produit acheté, écrit-on dans la demande.
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