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Plus d’un quart de M$ pour la perte partielle d’un oeil

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Delphine Jung

2017-11-06 13:15:00

Alors qu’elle devait subir une opération au haut du dos, une femme de Trois-Rivières en est ressortie avec de graves troubles de la vision...

Me Jean-François Leroux s'occupe de ce dossier
Me Jean-François Leroux s'occupe de ce dossier
C’est en tout cas ce qu’on peut lire dans une demande introductive d’instance déposée le 11 septembre par le cabinet Martin Ménard. C’est Me Jean-François Leroux qui s’occupe de ce dossier.

Pour ces dommages, la plaignante, Josée Morin ainsi que son conjoint, Michel Boutet, demandent conjointement 285 000 $ au docteur Mario Pelletier, neurochirurgien au Centre hospitalier de Trois-Rivières.

Les faits remontent à juin 2015, alors que Mme Morin est admise au Centre hospitalier de Trois-Rivières pour y subir une foraminotomie cervicale. Cette opération chirurgicale vise à élargir l’ouverture des racines nerveuses dans le haut du dos pour réduire la pression qu’elles causent sur les nerfs. Cette pression peut entraîner des douleurs comme des torticolis.

Pour prévenir les risques d’infection, le docteur Mario Pelletier applique une solution sur le corps de la patiente, plus précisément sur la zone proche du champ opératoire.

Mario Pelletier, neurochirurgien au Centre hospitalier de Trois-Rivières
Mario Pelletier, neurochirurgien au Centre hospitalier de Trois-Rivières
« En raison de la négligence des défendeurs, le produit aseptisant s’introduit dans l’œil droit de la demanderesse alors que cette dernière est déjà sous l’effet de l’anesthésie », stipule la requête.

À son réveil, la plaignante aurait immédiatement fait part de sensation de brûlure à l’œil droit et d’une sensibilité importante à la lumière.

Quelques jours plus tard, un optométriste suspecte la présence d’une cataracte et une ophtalmologiste parle d’une brûlure chimique causée par le produit antiseptique.

Après plusieurs opérations chirurgicales, la situation de la demanderesse ne semble pas s’améliorer. « En conséquences des fautes commises par les défendeurs, la demanderesse a subi un important traumatisme de l’œil droit qui lui a causé et lui cause toujours d’importantes douleurs, souffrances et inconvénients », peut-on lire.

Troubles de la vision, photophobie, sensation de corps étranger dans l’œil, rougeurs… les dommages semblent considérables.

Mme Morin demande ainsi 250 000 $ de dommages pécuniaires et non pécuniaires et son conjoint, M. Boutet, réclame de son côté 35 000 $.
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