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120 heures de travaux pour avoir voulu « péter la face » au juge

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Julien Vailles

2018-02-26 14:30:00

Menacer un juge peut avoir de lourdes conséquences; un homme l’a appris à ses dépens…

Un homme de 27 ans a été condamné à 120 heures de travaux communautaires
Un homme de 27 ans a été condamné à 120 heures de travaux communautaires
Un homme de 27 ans a été condamné à 120 heures de travaux communautaires, écrit le Nouvelliste; la conséquence directe de menaces qu’il a proféré à l’intention d’un juge, devant un employé de la Cour municipale de Mékinac, en Mauricie.

En Cour pour contester des infractions au Code de la sécurité routière, Yannick Grenon Brouillette aurait déclarer vouloir « péter la face » au juge Pierre Bordeleau. Des menaces qui ont été prises très au sérieux : plus tôt cette semaine, M. Grenon Brouillette a dû subir son procès sur la base de ces faits. La preuve succincte de la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Audrey-Anne Boily, a rapidement convaincu le juge Rosaire Larouche de la culpabilité de l’accusé.

Résultat : un sursis au prononcé de la peine, assorti d’une obligation de compléter 120 heures de travaux communautaires et d’une probation de deux ans. Parmi les conditions, l’évidente interdiction de communiquer avec le juge ou le personnel de la Cour municipale de Mékinac.

Ce n’est pas la première infraction de M. Grenon Brouillette : il a des antécédents comprenant voies de fait, menaces, vol, méfait, introduction par effraction et bris de conditions.
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4 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 6 ans
    Quels travaux ? Il est temps de faire le ménage dans l'arsenal des peines.
    Encore des travaux bidons qui vont couter plus cher à surveiller que ce qu'ils vont rapporter ? à quand les vrais travaux?

    Il y a semble-t-il un problème de recyclage au Québec, avec un paquet de projets subventionnés qui finissent aux oubliettes, la Chine qui ne veut plus de notre merde, et les mafieux qui dompent les déchets qu'ils prétendent recycler. Avec toute la main d'oeuvre que pourrait fournir le système de justice pénale il n'y a pas de raison qu'un tel problème perdure. On pourrait même aller jusqu'à faire découper les enveloppes à fenêtres, pour mettre la papier d'un côté et la pellicule de plastique de l'autre.

    Tu fais une bonne job et à la fin de la journée tu mange un gros steak (plutôt que les portions infectes et minimes qu'on sert en prison), et à chaque fois que tu te fais pincer à travailler comme un cochon tu fais 2 mois de plus et tu mange le menu régulier (ou pire, un repas de CHSLD actuel). Le problème de déchet serait réglé de façon durable et économique en quelques mois.

  2. DSG
    You know what
    I don't care about the person convicted but there is no way he would have received such a harsh sentence had he made those threats to another person (other than a judge). If I had a nickel for every time someone told me that they would like to smash my face I would be rich. It's like a judge's well being is more valuable. That's why I was a strong supporter of mandatory sentencing.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      A harsh sentence? Really?
      You call that a harsh sentence? You must be joking. Oh wait... you're not joking this time.

    • Tiburo
      Tiburo
      il y a 6 ans
      But, but, but... you are so kind!
      DSG said: "If I had a nickel for every time someone told me that they would like to smash my face I would be rich."

      Color me surprised...

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