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Elle glisse dans l’entrée et poursuit Sports Experts

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Céline Gobert

2018-04-24 14:46:00

Pour avoir souffert de grandes douleurs à l’épaule à la suite d’une chute, cette psychologue réclame des dommages de plus de 170 000 $ …

Suzanne Bartolini, réclame des dommages de plus de 170 000 $
Suzanne Bartolini, réclame des dommages de plus de 170 000 $
Le 26 avril 2015 n’a pas été le jour de chance de Suzanne Bartolini, psychologue psychothérapeute à son compte, âgée de 59 ans.

En effet, alors qu’elle voulait acheter une paire de chaussures au détaillants Sports Experts, elle a trébuché sur une plateforme de bois au sol « qui était vide et peu visible » peut-on lire dans la requête dont Droit-inc a obtenu copie.

Représentée dans cette affaire par le cabinet Kalman Samuels, elle réclame un total de 172 172 dollars à Sports Experts, ainsi qu’au Groupe Goulet Sports pour les souffrances physiques et psychologiques qui ont suivi la chute.

Plus précisément, elle réclame un montant de 11 761 dollars pour les frais passés qu’elle a déjà engagés (frais d’autobus et de métro, frais de physiothérapie et de massothérapie mais aussi les dépenses pour les médicaments, etc), un montant estimé à 70 411 dollars pour les frais futurs mais également des dommages non-pécuniaires liés à la souffrance psychologique de 90 000 dollars.

Des douleurs « insupportables »

En raison de douleurs « à la hanche, à la main et au poignet droit », ainsi que d’une déchirure à l’épaule « insupportable », Mme Bartolini a souffert à l'époque de l'accident d’insomnies et certains mouvement du bras lui étaient alors devenus impossibles. Il lui était difficile d’enfiler une robe, de prendre une douche ou de sortir une assiette d’une armoire.

En plus de ne plus pouvoir pratiquer la natation et le badminton, la demanderesse n'a pu profiter d’un voyage au Grand Canyon en raison de la prise d’un analgésique narcotique.

Elle a dû aussi subir pendant plusieurs semaines des séances de physiothérapie ainsi que des traitements de massothérapie, des infiltrations de cortisone, et plusieurs radiographies.


« Négligence et imprudence » du personnel

Pour ses blessures et les dommages qui ont suivis, la demanderesse blâme la « négligence », « l’imprudence » ainsi que le « manque de diligeance et / ou compétence » des défenderesses et / ou de leurs représentants engagés, selon la requête, pour assurer le bien-être de la clientèle.

Le gérant du magasin, James Ilmo, a expliqué à la demanderesse que les plateformes servaient à recevoir des boîtes de chaussures en démonstration, mais que l’arrivée subite de plusieurs clients avait retardé le placement des boîtes à chaussures sur les dites plateformes.

« Le service de ventes aux clients avait été priorisé », peut-on lire dans la requête.
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