Qu’est-ce que les jeunes avocats attendent de leur cabinet ?

Les avocats que vous embauchez veulent faire du bon travail. Ils reconnaissent les exigences qui leur sont imposées et ils sont prêts à relever le défi. Mais ils ont besoin d’aide en cours de route, explique Me Jeremy W. Richter, dans l’ABA Journal.

Il y a des choses que les entreprises et les associés peuvent faire pour rendre le milieu de travail et la trajectoire professionnelle plus tenables pour les avocats.

Quels combats doivent mener les avocats ?

Les avocats que vous embauchez sont soumis à une quantité de contraintes, explique Jeremy W. Richter.

D’après l’ABA Journal, ceux qui ont été embauchés après leurs études gagnent probablement moins que prévu.

Ensuite, les environnements de travail difficiles: une atmosphère de travail hostile dans laquelle tout le monde ne cherche que son propre intérêt peut rapidement devenir toxique. Un bureau n'a pas à être un endroit où tout le monde s’aime, mais il doit être un endroit où les relations sont amicales et solidaires.

Enfin, le syndrome d'imposteur: lorsque de jeunes nouveaux avocats arrivent au cabinet, ils sont passés du monde universitaire à la pratique. Ils sont donc peu préparés. Certains auront de la chance et vont atterrir dans des entreprises ou on les soutient. D'autres seront laissés à leur triste sort.

Les jeunes avocats ont besoin de conseils et d’une structure qui les aide à s'orienter lorsqu’ils apprennent à pratiquer le droit, écrit l’auteur.

Qu’attendent les avocats de leur cabinet ?

Comme dans toute relation où il y a un déséquilibre de pouvoir, il y a souvent un manque de communication. C'est la même chose entre les avocats et les associés, explique Jeremy W. Richter. Le plus souvent, aucun des deux côtés ne demande ouvertement à l’autre ce qui est important pour lui.

Voici quelques-unes des choses qui sont importantes pour les avocats, selon Richter.

Les avocats veulent des occasions de progresser dans leurs domaines de pratique, des occasions d’en essayer des nouveaux et des occasions de diriger.

Les avocats qui ne sont pas associés devraient avoir la possibilité d'assumer des responsabilités supplémentaires et de bénéficier d’une compensation accrue. Par exemple, en assumant un rôle de type « chef d'équipe » dans un groupe de pratique.

Ou en créant une nouvelle branche d'activité sous la supervision d’un associé. Cela pourrait être un bon moyen de préparer les avocats en leur donnant la possibilité de diriger sans devoir être des faiseurs de pluie.

Pour prospérer, les jeunes avocats ont besoin de structure et de soutien. Ce niveau de développement aide à jeter les bases d’une carrière professionnelle réussie. Les premières années de pratique façonneront l’avocat pour les 40 prochaines années.

Ils ont aussi besoin de savoir s’ils répondent aux attentes et ce qu’ils peuvent faire pour s'améliorer. Si vous voulez les mettre dans la meilleure position pour réussir, vos recrues ont besoin d’objectifs spécifiques et mesurables.

La stabilité est ce que les jeunes avocats attendent le plus, poursuit l’auteur. Lorsqu’ils se sentent en sécurité dans leur travail, ils sont plus enclins à être émotionnellement investis dans leur travail et loyaux envers leurs employeurs.

Prévoir les besoins de vos avocats renforce votre cabinet

En reconnaissant les besoins de leurs avocats, les cabinets peuvent permettre aux plus jeunes collègues d'en faire plus. Il faut de la cohérence, de l'engagement et de l'intentionnalité pour créer un environnement dans lequel les avocats ne peuvent pas simplement survivre, mais prospérer. En étant plus à l’écoute de leurs jeunes avocats, conclut l’auteur, les associés se rendent service à eux-mêmes.