À Québec, les parajuristes se sont donné rendez-vous

La première édition de la Passerelle juridique avait lieu le 18 octobre dernier à Québec. Le concept original a été créé en collaboration entre l’Association canadienne des parajuristes (CAP) et Groupe Lafortune.

Littéralement situé à l’intérieur d’une passerelle reliant deux immeubles de Québec, l’événement se voulait une soirée de réseautage dans une ambiance de cocktail entre avocats, notaires, parajuristes et étudiants
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Tous les acteurs avaient la possibilité de rencontrer plusieurs exposants offrants des produits et services visant à améliorer la pratique de tous les jours des juristes.

« Outre le fait pour CAP de vouloir une présence plus importante dans la région de Québec, le but de cette soirée était avant tout de réunir et faire la « passerelle » et ouvrir les barrières entre les diverses professions du milieu juridique dans la Vieille Capitale », précise Isabelle-Cindy Légaré, Vice-présidente-Québec de CAP.

Bien sûr, l’objectif pour CAP demeurait également de réunir le plus de parajuristes possible afin de remplir sa mission principale, celle de la reconnaissance de la profession et une meilleure connaissance du métier en dehors de Montréal.

Laurence Ross-Bérubé, jeune parajuriste chez Norton Rose Fulbright, était l’une de celles-ci.

« Je trouve que l’idée d’inviter tous les intervenants du milieu juridique à l’événement est rafraîchissante, a-t-elle dit. Bien que la profession soit de mieux en mieux connue des avocats et des notaires, ce n’est pas encore tout le monde qui est au courant de ce que l’on fait (ou peut faire). J’ai d’ailleurs répondu plusieurs fois à cette question au courant de la soirée.»

Une initiative saluée par plusieurs

Cette initiative en a réjoui plus d’un, dont la présidente de Jeune Barreau de Québec, Me Myralie Roussin. « Le Jeune Barreau de Québec est très heureux de voir le dynamisme rassembleur de CAP!», a-t-elle lancé.

Selon elle, réunir les avocats, notaires, parajuristes et autres acteurs du système judiciaire ne peut être que bénéfique pour l'accessibilité à la justice. «Cette opportunité permet de discuter des défis de nos professions et améliorer l'efficacité de nos pratiques. »

Même son de cloche chez les exposants qui avaient l’occasion de discuter plus longuement de leurs produits et services avec les convives, autrement qu’entre deux conférences, à « la sauvette », comme c’est souvent le cas dans les formules habituelles des congrès ou autres événements où ils sont généralement présents.

La communauté juridique réunie

Groupe Montpetit, firme de recrutement bien connu dans le milieu et ayant pignon sur rue depuis un certain temps à Québec, était aussi de la partie.

« J’ai beaucoup aimé cette soirée et j’ai eu des échanges très intéressants avec les chercheurs d’emploi, mais aussi les employeurs et plusieurs exposants », nous a confié Simon-Luc Dallaire, Conseiller, recherche de talents de la firme de recrutement.

Parmi les participants, se trouvait également Me Myriam Tabet, avocate criminaliste de la région qui était très emballée par cette soirée. « Je suis heureuse d’avoir été conviée à cet événement à Québec. Il est rare que nous ayons l’opportunité de prendre du temps pour discuter, dans un contexte convivial, avec les propriétaires d’entreprises qui offrent de précieux outils dans le domaine juridique. »

Même les notaires étaient également conviés et présents à l’événement et l’idée a été applaudie par Me Catherine Théoret. « L’Association des Notaires de la Rive-Nord de Québec (ANRNQ) tient à souligner l’initiative de CAP pour cette première édition de la Passerelle juridique. Une soirée dynamique ayant permis de faire de beaux échanges. »

Vers une expansion?

Il y a de fortes chances que cette initiative ne reste pas uniquement à Québec, car CAP envisage déjà d’exporter l’idée ailleurs en province.
« Nous croyons que le concept pourrait être facilement exportable dans d’autres régions du Québec où le marché est plus petit qu’à Montréal et où les ressources de nos exposants sont peut-être moins connues, tout comme le métier et la valeur ajoutée du parajuriste », a pour sa part conclut la Vice-présidente de CAP, Isabelle Proulx.