Nominations

Une nouvelle Super plaideuse!

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Mathieu Galarneau

2019-10-28 14:30:00

Une associée de Québec fait son entrée en tant que fellow de l’American College of Trial Lawyers qui réunit les Super plaideurs de l’Amérique du Nord. Qui est-elle?

 Me Judith Rochette. Photo : Site Web de Lavery Avocats
Me Judith Rochette. Photo : Site Web de Lavery Avocats
Me Judith Rochette suit les pas de ses collègues chez Lavery Louis Charette, Raymond Doray, Élisabeth Pinard et Raphaël H. Schachter et est nommée fellow du American College of Trial Lawyers.

Modeste, Me Rochette avoue candidement qu’elle serait « sans connaissance » qu’on la considère comme une des meilleures plaideuses au monde. On se contentera alors de la désigner comme Super plaideuse, puisque ce n’est pas n’importe quel avocat en litige qui peut se targuer de porter le titre de fellow.

Pour devenir membre de l’American College of Trial Lawyers, on doit y être invité, et c’est seulement un autre fellow qui peut y déposer une candidature, appuyé de deux autres confrères. Ensuite, l’organisme prend un an pour faire enquête sur le plaideur, on questionne des collègues, des juges… Tout ça sans que le principal intéressé soit au courant.

C’est donc une énorme surprise pour Judith Rochette, qui plaide en responsabilité professionnelle et en assurance à Québec pour Lavery.

« C'est très flatteur! D'arriver au bout de 30 ans de carrière et que des pairs reconnaissent l'investissement qu'on a mis, c'est beaucoup de fierté. »

Long parcours

C’est un parcours difficile pour atteindre le standard d’excellence de l’ACTL. D’autant plus lorsqu’on est une femme, laisse entendre Me Rochette. Pourquoi? Beaucoup d’appelées à la profession en litige privé, mais peu d’élues arrivent à y faire de longues carrières.

« La pratique privée est très prenante quand on est plaideuse. Les femmes vont souvent se diriger en contentieux parce que les horaires sont plus faciles », dit celle qui avoue ne pas quitter le bureau tant qu’elle n’est pas satisfaite du résultat de son travail, quitte à ouvrir les dossiers le week-end.

Cette reconnaissance de l’ACTL fait prendre conscience à Me Rochette du besoin de mentors féminins dans la profession. « Je reviens de la cérémonie d’intronisation avec la mission de travailler à l'amélioration de la pratique, au maintien des standards éthiques de haut niveau, et d'agir à titre de modèle pour d'autres qui me suivront. »

Alors, qu’est-ce que ça prend pour devenir une Super plaideuse de l’ACTL? Rigueur, persévérance, curiosité intellectuelle, répond Me Rochette, mais surtout de l’expérience.

« Ça prend de l'expérience pour s'assurer d'avoir tous les éléments pour donner les réponses au juge. C'est un dialogue entre le juge et l'avocat, et quand bien même qu’on plaiderait bien, si le juge n’écoute pas, il faut savoir s'arrêter et trouver des méthodes alternatives de règlement du conflit au bénéfice des clients. »
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