Covid-19

Coronavirus : Stikeman donne ses conseils aux employeurs

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Florence Tison

2020-02-07 10:15:00

Stikeman Elliott incite les employeurs canadiens à demander des conseils juridiques si des employés refusent de travailler en raison du virus...

Photos : Shutterstock et site Web de Stikeman Elliott
Photos : Shutterstock et site Web de Stikeman Elliott
Alors qu’on attend la confirmation d’un cinquième cas de coronavirus au Canada, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la semaine dernière une Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).

Bien que les autorités rappellent que le risque de contagion et de complications demeure très faible pour les Canadiens, la firme d’avocats Stikeman Elliott reçoit énormément de questions de la part de ses clients au pays.

Stikeman a donc développé une liste de conseils en lien avec le coronavirus pour les employeurs. La voici :

1. Éviter les fausses nouvelles

Les employeurs devraient vérifier l’information relayée dans leurs communications internes pour éviter de propager de fausses nouvelles. Quelques sources fiables : l’OMS, Santé publique Canada, l’Institut nationale de santé publique du Québec, et Santé et Services sociaux Québec.

2. Limiter la propagation grâce à l’hygiène

Laver les mains, ne pas se toucher les yeux, le nez ou la bouche avant de se laver les mains, éviter le contact direct avec les gens malades, tousser et éternuer dans son coude, nettoyer et désinfecter les surfaces de travail : les mesures préventives contre la maladie fonctionnent contre le coronavirus, et aussi l’influenza, le rhume, la gastro, etc. Informez-en vos employés.

3. Congés de maladie

Stikeman conseille aux employeurs de donner plus de poids à leur politique de congés de maladie en insistant pour que les travailleurs présentant des symptômes de rhume ou de grippe restent à la maison.

4. Pour les employés qui reviennent de Chine

Les employeurs devraient communiquer avec leurs employés de retour de la Chine pour déterminer s’ils ont été en étroit contact avec quiconque présentant un risque d’être infecté, et savoir si eux-mêmes ont des symptômes associés au coronavirus.

5. À la clinique

Les employés à risque devraient être encouragés d’aller se faire ausculter par un médecin et d’avoir son aval avant de revenir au travail. Même si les employés en question ne présentent aucun symptôme, leur employeur peut leur demander de travailler de la maison pour au moins 14 jours.

6. Les collègues inquiets

Si un travailleur refuse de travailler avec un collègue qui serait allé récemment en Chine, l’employeur devrait lui permettre, comme stipulé dans la Loi sur la santé et la sécurité du travail au Québec.

7. Un voyage planifié en Chine

Quant aux employés qui prévoient visiter la Chine sous peu, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles, l’employeur devrait les convaincre d’abandonner ce projet. Le Gouvernement du Canada a d’ailleurs déterminé qu’un voyage en Chine présente un niveau de risque 3 : tout voyage non essentiel doit être évité.

Si les employés prévoient faire un voyage personnel en Chine, leurs employeurs ne peut bien sûr pas les en empêcher. Ceux-ci peuvent toutefois les interdire de revenir au travail jusqu’à ce qu’il aient l’autorisation d’un médecin ou qu’ils démontrent qu’ils n’ont présenté aucun symptôme du coronavirus depuis 14 jours.
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