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Cinq bougies pour Renno Vathilakis

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Mathieu Galarneau

2020-03-06 15:00:00

Il y a cinq ans, deux grands chums se donnent rendez-vous pour prendre un smoothie. Quinze minutes plus tard, ils décidaient de fonder leur cabinet!

Mes Karim Renno et Michael Vathilakis. Photos : Site Web de Renno Vathilakis
Mes Karim Renno et Michael Vathilakis. Photos : Site Web de Renno Vathilakis
Karim Renno et Michael Vathilakis sont deux excellents amis de longue date. En 2015, ils ont décidé de refaire le monde à leur façon en fondant leur propre cabinet, Renno Vathilakis.

Droit-inc a discuté avec Me Vathilakis pour faire un retour sur les cinq années de démarrage et voir ce qui s’en vient pour le petit cabinet du Vieux-Port de Montréal.

Vous fêtez avec Karim Renno cinq ans de pratique commune. Racontez-moi comment ce mariage professionnel est survenu. Vous étiez d'abord des amis, non?

Oui, j'ai rencontré Karim en 2005 ou 2006. On travaillait tous les deux chez Osler, moi à Toronto et lui à Montréal. J'ai ensuite décidé de revenir chez moi à Montréal, et c'est comme ça que j'ai rencontré Karim. On est devenu de vraiment bons amis dès le début.

Quand j'ai quitté Osler pour devenir le chef du contentieux de Future Electronics, on est quand même demeuré de très bons amis. Il était un des avocats externes qu'on appelait le plus souvent quand on avait besoin.

À la fin 2014 ou au début 2015, environ, on est allés prendre un smoothie pour discuter lui et moi, et en 15 minutes, on avait les premiers plans pour notre cabinet. J'aimerais vous dire que j'ai une meilleure histoire ou qu'on avait un grand plan de business et qu'on s'est assis pour en discuter, mais honnêtement on est rentrés pour un smoothie un mercredi après-midi, on est sorti 15 minutes plus tard avec notre blueprint pour notre business.

Aviez-vous l'idée que ce smoothie était un rendez-vous d'affaires?

Pas du tout! Je crois qu'on ne travaillait même pas! C'est vrai qu'on avait déjà parlé du fait que ce serait le fun, un jour, de faire quelque chose ensemble. Mais honnêtement, ni pour lui ni pour moi, ce n'était pas quelque chose dont on voulait discuter ce jour-là.

Je ne me rappelle pas comment on en est venus à parler de ce projet ce jour-là, mais en sortant, on avait déjà discuté d’où on pourrait commencer, quel bureau, etc., en 15 minutes!

À partir de là, comment avez-vous choisi les domaines de pratique de Renno Vathilakis?

L'idée au départ était de faire du litige commercial. C'est quelque chose que Karim faisait depuis de nombreuses années déjà. C'était son domaine, le litige commercial et les dossiers de faillite. J'avais déjà fait du litige commercial et comme chef du contentieux chez Future, j'avais beaucoup de dossiers de litige commercial et de droit du travail.

Ce qui n'était pas prévu dans notre plan, c'est la dimension droit de la famille que je pratique aujourd'hui. J'ai beaucoup de dossiers dans ce domaine, en plus de mes dossiers en litige commercial. J'étais incroyablement fier d'être nommé dans la liste Canada's Best Lawyers en 2020 pour le droit de la famille. Ce n'était même pas prévu qu'on en fasse!

Pour ce qui est des recours collectifs, c'est quelque chose que Karim faisait beaucoup, mais du côté de la défense. Il avait donc beaucoup de connaissances et d'expérience dans ce type de dossiers. Alors que notre plan évoluait pour le cabinet, on s'est rendu compte que c'est un domaine qui nous intéressait tous les deux et qui nous permettait de développer aussi notre côté entrepreneurial.

Au départ, vous n'étiez que deux, mais le cabinet a grandi assez rapidement.

Je me rappelle qu’à la première journée au bureau, on n'avait même pas de machine à café!

On a grandi à trois ou quatre avocats, plus notre directrice de bureau, assez rapidement. Aujourd'hui, on est environ une vingtaine, avocats, étudiants, stagiaires, adjointes.

Qu'est-ce qui, dans la marque Renno Vathilakis, attire ces gens à venir travailler chez vous?

Karim était un nom assez connu, au départ. D'autre part, on est une équipe assez jeune. Je suis le plus âgé au bureau... mais je me considère encore jeune! (rires)

L'équipe de professionnels de Renno Vathilakis. Photos : Site Web de Renno Vathilakis
L'équipe de professionnels de Renno Vathilakis. Photos : Site Web de Renno Vathilakis
Nos avocats ont la possibilité de pratiquer dans divers domaines. On a récemment engagé deux avocates, provenant de bureaux principalement axés sur le droit de la famille. Mais elles ont ici l'occasion de travailler aussi sur les dossiers de litige commercial.

C'est une équipe jeune, dynamique, nos bureaux sont au Vieux-Port, il y a une flexibilité dans les dossiers à travailler, et on offre la flexibilité d'aller souvent au palais ou de faire de la recherche, selon ce que nos avocats aiment faire. Il n'y a pas une règle pour tout le monde. C'est ce qui fait que les gens veulent travailler pour nous.

Les gens sentent que leur caractère unique est mis de l'avant...

Oui, et ils peuvent évoluer. De mon côté, j'ai fait deux ou trois carrières. J'ai été en litige commercial, je suis allé en entreprise, puis là je pratique en droit de la famille. Alors si quelqu'un entre en droit de la famille, et six mois plus tard, il veut faire du litige commercial ou faire de la recherche, ou des arbitrages, on est toujours flexible. Ce n'est pas parce que tu rentres la première journée en nous disant : "je veux absolument faire du litige commercial" que t'es pris pour ne faire que ça pendant trois ou quatre ans.

Qu'est-ce qui s'en vient dans les prochaines années pour votre cabinet?

De la manière dont on voit les choses en ce moment, on espère être toujours en croissance. On a plusieurs stagiaires et étudiants avec nous. Alors je crois qu'on va continuer de grandir durant quelques années encore.

On ne grandira probablement plus exponentiellement, comme de deux à huit avocats overnight comme on a fait. On va grandir d'une manière organique, selon nos besoins. Je suis assez superstitieux et je ne veux pas me nuire, mais de la façon que les choses vont, on n'a pas le choix de grandir... et on a des bureaux assez grands au Vieux-Port pour nous supporter.

En cinq ans, quels ont été vos meilleurs coups?

C'est difficile parce que je dois répondre pour nous deux, mais je dirais l'équipe qu'on a bâtie. Ce n'est pas facile de mettre en place une équipe talentueuse et de créer une bonne culture d'entreprise. C'est important d'avoir l'appui de son équipe. Sans elle, c'est impossible de progresser.

Ensuite, je dirais que j'adore nos recours collectifs, nos bons coups dans ce domaine qui continuent aujourd'hui.

J'ai l'impression que des gens riront de moi, mais c'est le fun d'aller au travail chaque jour et vraiment aimer aller au travail. Le plus grand coup pour moi, c'est d'avoir bâti une business avec mon meilleur ami et d'adorer aller au travail chaque jour malgré les défis qu'on a en pratiquant le litige chaque jour.

Dans la même veine, quels seraient les mauvais coups que vous souhaiteriez ne pas avoir faits dans les cinq dernières années?

Au départ, on portait attention qu'aux dossiers, à la substance. Mais il faut aussi créer un esprit d'équipe. À mon avis, ça nous a pris deux ou trois ans pour vraiment comprendre que la dynamique au bureau, l'esprit d'équipe, la culture d'entreprise, c'est aussi important que la substance.

Mais après cinq ans, je ne pourrais être plus fier d'où on est rendus et content d'aller au travail chaque jour!
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