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La semaine des criminalistes…

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Gabriel Poirier

2021-03-16 13:15:00

Droit-inc vous présente la semaine des criminalistes, soit les meilleures actualités judiciaires du moment…

Me Richard Pascone. Photo : LinkedIn
Me Richard Pascone. Photo : LinkedIn
Les avocats criminalistes enchaînent les audiences devant les tribunaux. Pour l’occasion, Droit-inc vous présente leurs bons et moins coups, et les meilleures histoires de la dernière semaine.

Tour d’horizon.

Les excuses rejetées d’un accusé…

La juge Julie Riendeau n’avait pas que des bons mots pour Mathieu Michel, accusé d’avoir battu son ex-conjointe.

« L’accusé a giflé sa victime au visage et sur la tête à plusieurs reprises, l’a projetée au mur, lui a donné des coups de poing au ventre, l’a frappée avec une chaise, fouettée avec un fil de chargeur et étranglée », a rappelé la magistrate selon ''Le Journal de Montréal''.

M. Michel était représenté par Me Richard Pascone, Barreau 2013. Le procureur de la Couronne chargé du dossier était Me Mathieu Castonguay, Barreau 2018.

Me Castonguay réclamait une peine de quatre à cinq mois de prison, tandis que l’accusé espérait obtenir l’absolution. La juge Riendeau s’est finalement rangée aux arguments du premier, mettant en doute le témoignage de M. Michel.

« Pour le tribunal, ces remords manquent de sincérité. L’accusé se concentre davantage sur son sort et celui de ses enfants que sur l’inadéquation de ses gestes et sur les conséquences de ceux-ci sur la victime. Il ne fait ni preuve d’autocritique ni d’empathie », a-t-elle déclaré selon ''Le Journal''.

Outre cette condamnation, M. Michel ne pourra plus entrer en contact avec son ancienne conjointe pour une période de deux ans.

Me Nicole Ouellet. Photo : Radio-Canada
Me Nicole Ouellet. Photo : Radio-Canada
La prison pour…

Le juge de la Cour supérieure Carl Thibault a parlé : le meurtrier Marc-Étienne Côté devra attendre au moins 18 ans avant de s’adresser à la Commission canadienne des libérations conditionnelles.

Le juge Thibault a annoncé sa décision vendredi dernier, au palais de justice de Chicoutimi. Le magistrat a profité de cette occasion pour qualifier sévèrement l’accusé, un « individu sans scrupules dont le schème des valeurs est fragile devant l’appât du gain » comme le rapporte ''Le Quotidien''.

Le magistrat s’est référé aux arguments de la Couronne, représentée par Me Nicole Ouellet, avant de rendre sa décision.

La Barreau 2000 a notamment qualifié de meurtre prémédité les crimes de l’accusé.

« Si on prend le chiffre le plus court, ça laisse quand même 10 secondes à M. Côté pour traverser la rue et tirer un deuxième coup de feu vers M. Nepton qui fuit à la course », a affirmé Me Ouellet lors du procès selon ''Le Quotidien''.

Un prêtre plaide coupable

Le prêtre Béatrix Morin a récemment plaidé coupable à des accusations d’agressions sexuelles, au palais de justice de Rivière-du-Loup.

L’ancien curé de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, 74 ans, a renoncé à son droit à un procès par visioconférence en compagnie de son avocat, Me Philippe Comtois, Barreau 2012.

Me Philippe Comtois. Photo : Site web d'OMC Avocats
Me Philippe Comtois. Photo : Site web d'OMC Avocats
L’homme d’Église retournera en cours le 7 mai prochain lors des représentations sur la peine. À cette occasion, la juge Luce Kennedy écoutera les témoignages des victimes. Elle entendra aussi le plaidoyer de la Couronne, représentée par Me Lili Anne Laforest.

« Aujourd’hui, vous avez comparu par visioconférence. Mais, la prochaine fois, vous devrez vous présenter devant la cour », a notamment déclaré la magistrate à l’attention de l’accusé, selon ''Le Soleil''.

Les crimes de l’accusé sont survenus entre 1970 et 1990. Béatrix Morin a commis plusieurs agressions alors qu’il œuvrait pour des organismes communautaires et s’occupait des activités de sa paroisse.

Cinq des six victimes de l’accusé étaient d’âge mineur au moment des faits, selon les informations du ''Le Soleil''.
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