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L'actualité dans les facultés

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Audrey Bonaque

2021-06-28 13:15:00

Une clinique réaménagée, des professeurs embauchés, différents prix et bourses décernés… Voici ce qui anime vos universités en cette période estivale…

Les professeurs Pascal McDougall et Han-Ru Zhou, Me David C. Nahwegahbow et la professeure Constance Backhouse. Sources : Site web de l’université d’Ottawa et du cabinet Nahwegahbow, Corbiere Genoodmagejig
Les professeurs Pascal McDougall et Han-Ru Zhou, Me David C. Nahwegahbow et la professeure Constance Backhouse. Sources : Site web de l’université d’Ottawa et du cabinet Nahwegahbow, Corbiere Genoodmagejig
Cette semaine encore, Droit-Inc a fait le tour des actualités dans les facultés de droit de la province …

Université de Montréal

Les rénovations de la Clinique juridique de la Faculté de droit viennent de se terminer.

Avec la réouverture de l'université en automne 2021, il sera possible de visiter ce nouvel espace réaménagé.

Les travaux ont permis de réaménager la salle d’accueil, d’ajouter deux salles de consultations aux quatres déjà existantes, de reconfigurer la salle de réunion.

Avec la modernisation de l’équipement et du mobilier, ils ont amélioré l’éclairage des pièces.

En plus d’une base de données virtuelle, les bénévoles pourront ranger les documents dans des classeurs afin d’assurer la confidentialité des dossiers conformément aux exigences réglementaires du Barreau du Québec et de la Chambre des notaires.

Depuis le début de la pandémie, les services de la clinique se donnaient à distance. Maintenant, les étudiants et superviseurs auront le choix d’assurer les services sur place ou à distance.

Ils pourront aussi aider à distance les citoyens qui habitent en région et ceux qui ne peuvent se déplacer physiquement sur le campus (non-voyant, malentendants, mobilité réduite etc).

Université du Québec à Montréal

La Société québécoise de droit international lance l’édition 2020-2021 du concours de dissertation Jacques-Yvan Morin.

Tous les étudiant.e.s du baccalauréat et des cycles supérieurs de tous les programmes de droit et d’études internationales du Canada sont invités à rédiger une dissertation sur un sujet en lien avec le droit international.

Université d’Ottawa - section droit civil

L’université a annoncé l’embauche de Pascal McDougall comme professeur de droit du travail et justice sociale.

« Son expertise en droit du travail et de la justice sociale et son regard critique sur le droit cadrent parfaitement avec notre faculté engagée envers la communauté et ouverte sur le monde et les autres disciplines », a déclaré Marie-Eve Sylvestre, la doyenne de la faculté.

Ses recherches portent sur le droit du travail comparé et international, l’analyse économique du droit, la mobilisation du droit syndical comme outil de justice sociale et les liens entre le droit et le développement économique.

Le professeur McDougall dit avoir bien hâte de prodiguer ses enseignements aux étudiant-e-s de la Section, à commencer cet automne par les cours Droit du travail général et Droit international du travail et droits humains.

Au cours de sa carrière, il a travaillé comme stagiaire au sein du contentieux de la Confédération des syndicats nationaux et comme auxiliaire juridique pour le juge Clément Gascon à la Cour Suprême.

Ce diplômé en droit de l’Université d’Ottawa est membre du Barreau du Québec depuis 2014. Il vient détient une maîtrise de l’Université de Toronto et un doctorat en droit de Harvard Law School.

Pour la prochaine année, le professeur Han-Ru Zhou agira à titre de professeur invité à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa.

Me Zhou se dit ravi de rejoindre temporairement la Section de droit civil. Professeur agrégé à la faculté de droit de l’Université de Montréal, il enseignera le cours de droit public à la mineure en anglais.

Il collaborera aussi avec les membres du Centre de droit public de l’Université d’Ottawa.

« (...) Ayant suivi régulièrement les nombreuses activités stimulantes du Centre de droit public, je me réjouis d'avoir l'opportunité de collaborer plus étroitement avec son équipe diversifiée de publicistes chevronnés et talentueux » a mentionné le professeur.

« En tant qu'éminent spécialiste du droit constitutionnel et de la théorie constitutionnelle, il apportera de la crédibilité et des connaissances approfondies aux travaux du Centre. Son plus récent ouvrage représente une énorme contribution à notre domaine », a affirmé Vanessa MacDonnell, la co-directrice du Centre et professeure agrégée.

Avant sa carrière d’enseignant, il a été ''Sproul Research Fellow'' à l’Université de Californie et ''Boulton Fellow'' à l’Université McGill et auparavant, auxiliaire juridique auprès de la juge Marie Deschamps de la Cour suprême du Canada.

En plus d’être un grand diplômé de l’Université de Montréal, d’Harvard et Oxford, il est membre du Barreau du Québec. Il a pratiqué en droit des sociétés au cabinet McCarthy Tétrault.

Co-rédacteur en chef de la Revue d’études constitutionnelles, il rédige de nombreuses publications en droit public canadien et comparé, dont la nouvelle édition révisée de l’ouvrage de François Chevrette et Herbert Marx paru en 1982 : ''Droit constitutionnel : principes fondamentaux – notes et jurisprudence'' (2e édition revue et augmentée par Han-Ru Zhou, Thémis 2021).

Université d’Ottawa - section common law

Me David C. Nahwegahbow est le lauréat 2021 du Prix de la justice de la Société des plaideurs. Il a reçu son prix le 17 juin marquant ainsi la fin de son mandat dans la Société des plaideurs.

Originaire de la nation Anishinabek, il est associé et fondateur du cabinet Nahwegahbow, Corbiere Genoodmagejig.

Membre de la Société honorifique de common law et diplômé en droit de la section, il est membre du Barreau de l’Ontario depuis 1982.

Il s’implique depuis le début de sa carrière dans sa communauté. En effet, il est membre fondateur et ancien président de l’Association du Barreau autochtone (IBA).

On lui a décerné de nombreux prix reconnaissant son travail. En 2003, il a reçu le titre d’Ingenous people’s Counsel de l’IBA pour son travail de défense des peuples autochtones et en 2008, il a été récompensé avec le prix national d'excellence autochtone pour le droit et la justice.

En 2011, il a reçu la médaille du Barreau reconnaissant sa contribution dans la profession.

La professeure Constance Backhouse a reçu une subvention Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines pour son projet le projet « A Supreme Controversy : Anti-Black Racism, Judicial Bias, and the R.D.S Case ».

Son projet permettra d’analyser la première affaire de partialité judiciaire à caractère racial instruite par la Cour Suprême. Elle travaillera sur le contexte général du racisme historique envers les personnes noires en Nouvelle-Écosse, les preuves de son impact sur les services policiers, ainsi que les facteurs d’influence politique, économique, sociale et juridique en jeu.

L’affaire R.D.S est l’une des plus importantes causes à caractère racial au Canada. C’était la première fois que la Cour Suprême devait statuer sur une plainte contre la magistrature pour partialité raciale.

La professeure titulaire enseigne dans les domaines du droit pénal, droits humains, de l’histoire du droit et de la femme et du droit.

Titulaire d’une chaire de recherche de l’Université, elle a rédigé beaucoup de livres et publications au cours de sa carrière.

De plus, elle a exercé pendant plusieurs années en tant que médiatrice et arbitre dans des dossiers de plaintes en matière des droits de la personne.

L’Association des juristes d’expression française de l’Ontario a décerné l’Ordre du mérite à la professeure à temps partiel Me Caroline Thibault lors du gala virtuel du congrès annuel le 24 juin dernier.

Depuis 1999, elle est procureure adjointe de la Couronne.

Elle a aussi été monitrice et codirectrice de l’Institut de développement professionnel en langue française en Ontario depuis 2006. Elle a pu former plus de 1 500 professionnels de la justice sur l’importance des droits linguistiques au Canada.

Chargée de cours à la Faculté, elle est panéliste pour la Société des plaideurs depuis 2005.

Erin Cowling a été sélectionnée pour participer au programme Ascend 2021 d’accélération d’entreprises Entrepreneurial Leadership and Learning Alliance (ELLA).

Elle a fondé Flex Legal, son propre cabinet d’avocats indépendant, en 2015.

En plus de former de nouveaux avocats dans le développement d'affaires, elle est conseillère régionale des diplômés et diplômées de la Section de common law à Toronto.

Le programme Ascend 2021 se déroule en cinq mois et a pour but de former des femmes entrepreneures à développer leur entreprise. Me Cowling participera ainsi à des programmes intensifs de réseautage, d’ateliers et de programmes de mentorat avec la possibilité de saisir de nouvelles occasions d’affaires.

Dirigée par des femmes et pour les femmes, ELLA vise à combler l’écart de genre en matière d’entrepreneuriat.

L’étudiante en deuxième année de common law, Angel Larkman, raconte son combat durant 26 ans pour obtenir son statut d’Indienne.

Dans un article publié dans le Huffington Post, elle raconte son expérience dans le but d’inspirer d’autres personnes dans des situations similaires.

En 1952, sa grand-mère a « volontairement » renoncé à son statut d’Indienne, privant ainsi sa descendance de ce statut. Mais l’étudiante voulait se battre car elle savait d’une source sûre, que la plupart ignorent les changements législatifs en cours, et leur possible admissibilité au statut d’Indien de nos jours.

En 2015, la Cour Suprême du Canada a refusé leur demande d’appel mais elle voulait trouver un autre moyen pour changer la loi.

Sa détermination lui ont permis d’entamer des études en droit à la Faculté de droit en 2020. Au même moment, on lui a fait prendre connaissance de l’affaire Hele.

Depuis le début de ses études, elle a le soutien de Danielle Lussier, ancienne conseillère en relations autochtones et auprès des apprenantes et apprenants autochtones à la Section de common law et maintenant directrice des relations communautaires et autochtones.

Cet été, Mme Larkman a installé son bureau dans sa réserve, au sein de la Première Nation de Matachewan, en Ontario, où elle s’est même créé un poste de coordonnatrice en éducation juridique publique.

Motivée, elle travaille à recueillir et à transmettre de l’information juridique aux membres de sa communauté et des peuples autochtones du Canada.

Il y a cinq ans, Angel Larkman aurait raconté une tout autre histoire à propos de son statut d’Indienne. Aujourd’hui, elle cite sa grand-mère pour décrire la saga : « ça ne sert à rien de ruminer le passé ».

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