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Section de Laval : la proximité gagnante
Natacha Mignon
2009-11-20 13:15:00
Plus de la moitié des 22 500 avocats exerce dans la section de Montréal. Comment vit le reste des avocats du Québec ? Droit-inc.com continue à promener son micro dans les barreaux de section. Cette fois juste à coté, à Laval.
La proximité géographique avec Montréal pourrait à priori laisser entendre que l’exercice de la profession d’avocat à Laval y est identique. Pas réellement, et pour le bâtonnier, Me Richard Letendre la question est mal posée.
L’avocat qui pratique depuis 19 ans est passé par la case Montréal. Il y a exercé en droit commercial principalement, au sein de différents cabinets entre 1990 et 1998. S’il sait une chose, c’est qu’à Montréal la pratique n’est pas uniforme et que de nombreux avocats dans la métropole travaillent non dans des grands bureaux, mais individuellement ou quasi-individuellement.
A Laval également, beaucoup d’avocats parmi les 700 de la section exercent de la sorte, dans de petites structures et loin des géants des centres villes.
Le bassin de clientèle y est principalement composé d’individus et de corporations établis dans la couronne nord mais également à Montréal. Cette clientèle est suffisamment développée pour permettre aux avocats de sélectionner leurs domaines de pratique. Pas d’archi-spécialisation comme au sein de la métropole, mais les avocats se spécialisent aisément par segment du droit, comme en droit de la famille, droit criminel, droit fiscal et droit corporatif.
Le bâtonnier insiste sur ce point. « Il y a dans la section des avocats et des bureaux capables en droit des sociétés de traiter de dossiers d’importance majeure », dit-il.
Cela pourrait arriver, avec des entreprises qui sont de plus en plus attirées par les coûts moindre des avocats de périphérie.
« Les clients même de Montréal ne rechignent pas à venir à Laval. On s’arrange, on prévoit les réunions en dehors des heures de pointe, dit-il. Et s’ils ont un temps de transport plus long, ils n’ont pas à chercher pour se garer. »
Le choix de Laval
Si ce n’est pas la pratique réellement qui diffère de façon générale entre Laval et Montréal, qu’est-ce qui pousse les avocats, dont le nombre augmente de plusieurs dizaines chaque année, à s’établir dans la section ?
Comme l’auront répondu à l’unisson, tous les bâtonniers de section que nous avons interviewé, c’est la qualité de vie qui attire, y compris à Laval.
« J’aime la vie dans la couronne nord, dit le bâtonnier qui y a grandi. On retrouve tous les services que Montréal peut offrir, mais on profite d’un cadre de vie plus calme ».
L’avocat qui pratique depuis 19 ans est passé par la case Montréal. Il y a exercé en droit commercial principalement, au sein de différents cabinets entre 1990 et 1998. S’il sait une chose, c’est qu’à Montréal la pratique n’est pas uniforme et que de nombreux avocats dans la métropole travaillent non dans des grands bureaux, mais individuellement ou quasi-individuellement.
A Laval également, beaucoup d’avocats parmi les 700 de la section exercent de la sorte, dans de petites structures et loin des géants des centres villes.
Le bassin de clientèle y est principalement composé d’individus et de corporations établis dans la couronne nord mais également à Montréal. Cette clientèle est suffisamment développée pour permettre aux avocats de sélectionner leurs domaines de pratique. Pas d’archi-spécialisation comme au sein de la métropole, mais les avocats se spécialisent aisément par segment du droit, comme en droit de la famille, droit criminel, droit fiscal et droit corporatif.
Le bâtonnier insiste sur ce point. « Il y a dans la section des avocats et des bureaux capables en droit des sociétés de traiter de dossiers d’importance majeure », dit-il.
Cela pourrait arriver, avec des entreprises qui sont de plus en plus attirées par les coûts moindre des avocats de périphérie.
« Les clients même de Montréal ne rechignent pas à venir à Laval. On s’arrange, on prévoit les réunions en dehors des heures de pointe, dit-il. Et s’ils ont un temps de transport plus long, ils n’ont pas à chercher pour se garer. »
Le choix de Laval
Si ce n’est pas la pratique réellement qui diffère de façon générale entre Laval et Montréal, qu’est-ce qui pousse les avocats, dont le nombre augmente de plusieurs dizaines chaque année, à s’établir dans la section ?
Comme l’auront répondu à l’unisson, tous les bâtonniers de section que nous avons interviewé, c’est la qualité de vie qui attire, y compris à Laval.
« J’aime la vie dans la couronne nord, dit le bâtonnier qui y a grandi. On retrouve tous les services que Montréal peut offrir, mais on profite d’un cadre de vie plus calme ».
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