Une soirée glamour

Un gala y était organisé par la firme ZSA recrutement juridique et sponsorisé par les grands cabinets d'avocats et de comptables de la ville.

L'occasion de célébrer les grands talents des avocats de contentieux d'entreprises au Québec.

Pour les gagnants de la soirée, je laisse mes collaborateurs vous dévoiler le tout sous peu.

Revenons à notre soirée.

Un événement à guichet fermé, puisque les 250 places avaient été vendues comme des petits pains chauds et que plusieurs confrères n'ont pu accéder aux billets tant convoités.

Pour l'occasion, le grand patron de ZSA, Christopher Sweeney s'était déplacé de Toronto avec son équipe de collaborateurs d'événementiels en appui. Le tout, dirigé par le directeur des événements de ZSA, l'imperturbable Dan Malamet.

Me Dominique Tardif, la directrice pour Montréal de ZSA, dirigeait quant à elle les moindres détails de la soirée et recevait gracieusement les invités.
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Ces derniers étaient reçus au champagne, accompagné d'exquis canapés.

À l'heure de l'apéritif, j'ai eu ainsi l'occasion de saluer le patron de Davies à Montréal, Pierre-André Themens. Ce dernier, en grande discussion avec un autre patron d’un grand cabinet, n'a pu m'empêcher de me lancer à la blague « Droit-inc ne va pas commencer une rumeur sur une prochaine fusion, quand même?! »

Pas d'inquiétude cher P-A, c'est pas le genre de la maison.

Me Guy Tremblay, de Heenan Blaikie, remporte assurément le prix de la plus belle cravate, une trouvaille anglaise mais attention, assortie à ses chaussettes!

Nous avons échangé quelques mots en allemand, langue que Me Tremblay manie excellemment, grâce à son épouse allemande.

Me Norm Steinberg, d'Ogilvy Renault, passionné d'architecture et de photographie me parla de ses passe-temps. Trop modeste, il n'a pas encore songé à exposer ses photos. La rumeur les dits pourtant superbes.

Un Pierre Raymond (le big boss de Stikeman Elliot), de très bonne humeur, félicita Christopher Sweeney pour le beau succès de la soirée.

Me Shahir Guindi, associé directeur d'Osler, que j'ai connu sur les bancs de l'école du Barreau, également très en forme et à l'aise, faisait le tour de la salle.

J’ai été ravie personnellement, (mais ne le dites à personne), de retrouver Me Sandra Abitan, d'Osler et Me Sébastien Gignac, président du conseil d'art recherches et technologies avancées, puisqu'ils sont également des copains du barreau, que je n'avais vus depuis un bail.

Me Yvon Martineau de chez Blakes, dans un discours bien ressenti et je dois l'avouer émouvant, indiqua « cela me fait plaisir que la communauté juridique de Montréal, avocats du privé et des contentieux, soient tous réunis ce soir ici, dans une ambiance chaleureuse. »

Dans un tout autre ordre d'idées, il nous lança, non sans humour, que Blakes était fier d'être dans le créneau des moyennes et petites entreprises au Québec. Ce qui provoqua évidemment l'hilarité de la salle.

Me Marc-André Blanchard, patron de McCarthy Tétault et sollicité de toutes parts, a profité de son passage à Montréal pour serrer plusieurs mains. Je me demande bien s'il a eu le temps de manger un peu, puisque je ne l'ai jamais vu assis.

Me Claude Auger, l'associé directeur de Montréal pour Fasken, très élégant autant en geste qu'en parole m'indiquant bon prince, qu’il ne nous en voulait guère (à Droit-inc.) malgré quelques petites flèches, apparemment de notre part.

Mon prix d'élégance de la soirée va à Me Brigitte Boutin pour sa magnifique veste rouge. Belle couleur parmi tous ces complets sombres.

Me Boutin accompagnait son mari, Me Jacques Vachon, Premier Vice-président, affaires administratives et chef du contentieux de chez Abitiibowater. Fort occupé ces derniers temps, cela va sans se dire avec la restructuration de la boîte. Le couple était accompagné de deux (sur 3) de ses ravissantes filles.

Tout cela pour dire que les grands cabinets de la province étaient tous solidement présents, avec grands patrons et avocats stars.

Deux écrans géants étaient installés dans la salle de dîner pour les discours. Mon seul reproche, une salle plus grande, nous aurait laissé un peu plus d’air pour circuler et papoter.

Sinon le dîner était particulièrement bon et n'avait rien à voir avec les plats fades servis normalement dans un hôtel.

Le poisson était à l'honneur. Le dessert était parfaitement réussi puisque léger et succulent avec petits macarons et biscotti (pistache-chocolat)…

Oui décidément Sofitel est mon hôtel préféré à Montréal pour les dîners de groupe. Car la salle de réception n’est pas au sous-sol, mais bien à l’étage avec une belle vue de Montréal.

Malheureusement, l'heure de la tombée approche et mon bavardage doit se terminer ainsi.

Mais permettez-moi de vous rapporter ma petite conversation de ce matin avec Chistopher Sweeney sur le bilan de la soirée :

« C'était le 4e événement que nous avons organisé à Montréal, pour célébrer les avocats de contentieux. Mais hier soir, c'était la première fois, sous la forme d'un dîner. Un dîner glamour. Ma foi, le fait que la soirée ait été 'sold- out' depuis un bon moment, nous indique assurément que la communauté juridique montréalaise apprécie ce genre d'événements et nous serons heureux de recommencer avec un 5e en 2012!

Crédit photos: Véronique Lewandowski