Mathieu Piché-Messier en hausse, la police des boites à lunch en baisse

En Hausse

Mathieu Piché-Messier, associé et étoile montante chez BLG.
En fait, pas besoin d'intro pour MPM qui est malgré son jeune âge (35 ans) une star du milieu juridique québécois.

En effet, vous connaissez combien d'avocats qui peuvent se vanter d'être reconnus juste par l'évocation de leur sigle ?

Eh bien, c'est le cas de MPM.

Est-ce à cause du domaine très sexy (fraude commerciale dont notamment espionnage industriel et vol d'identité) où il œuvre principalement?

De son expertise dans le très hot domaine des ordonnances Anton Piller (iI est coauteur du livre « L'injonction et les ordonnances Anton Piller, Mareva et Norwich »)?

Du fait qu'il ait siègé sur une tonne de CA très prisés (Fondation du Barreau du Québec,Cirque Eloize, etc.) ou tout simplement qu'il ait été président de l'association du jeune Barreau du Québec? Qu'il soit un sportif accompli (soccer) et beau comme un dieu (malheureusement mesdames c'est un coeur déjà solidement pris)?

Sûrment un mélange de tout cela.

Enfin, tout cela pour vous dire que MPM vient avec ses collègues du Conseil honoraire du 25e anniversaire de l'organisme Enfant-Retour, de récolter plus de 127 000 $ au profit de cette œuvre qui me tient aussi particulièrement à cœur.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, Enfant-retour assiste les familles à la recherche de leurs enfants portés disparus et sensibilise également le public afin de réduire le nombre de disparitions d’enfants.



Allez jeter un coup d'oeil sur la page d'accueil de leur site internet:ici et vous allez certes avoir, comme moi, le cœur qui tombe littéralement.

Merci MPM et à toute la gang d'enfant-retour et bonne continuation!

En baisse

La police des boîtes à lunch

Une société d'Ahuntsic, Matt and Nat, fabrique des sacs à main et ceintures, sans jamais utiliser des produits animaliers tels que le cuir ou le daim.

En fait, c'est sa marque de commerce.

Pour être constants dans leur démarche, les propriétaires, interdisent depuis plus de 7 ans maintenant, aux employés de mettre dans leurs boîtes à lunch tout produit animalier (aussi bien de la viande que du poisson).

De plus, les 18 employés de la boîte doivent commander des plats végétariens, lorsqu'ils ont des déjeuners d'affaires avec des clients.
Évidemment, il est hors de question d’arriver sur les lieux de travail avec des bottes en cuir ou des pantalons en daim.

Un ex-employé, révolté par cette pratique, vient de se confier à nos collègues de Radio-Canada.

Voyez cela : ici.

Même si aucune plainte officielle n'a été encore portée dans cette affaire, la légalité de la chose divise déjà les avocats de la Belle Province.

Certains prétendent que cela est tout à fait légitime, puisqu'après tout il s'agit d'une compagnie privée qui a le droit d'adopter son propre code de boîte à lunch.

Me Jordan Charness a ainsi expliqué à la CBC:

"If this is a vegan company, they can say that everyone has to adhere to their vegan policies — at least at work"

D'autres, au contraire, invoquent la Charte des droits et libertés du Québec et prétendent que c'est une contrainte déraisonnable imposée aux employées.

Enfin, il y a ceux plus nuancés, qui soulignent que si c'est une condition à l'embauche et que cela cadre avec la marque de commerce de la boîte, why not?

Élargissons 30 secondes le débat.

En fait, ce même débat pourrait s'étendre à plusieurs politiques (officielles ainsi qu'officieuses) de bureaux.

Un exemple parmi tant d'autres et qui soulève de vives passions dans les cabines d'avocats sont les décolletés aux bureaux.

En tant que grande adepte devant l'éternel de la Tolérance (aussi bien pour les boites à lunch que pour les décolletés), je prône furieusement le 'live and let live', en pariant avant tout sur le bon jugement des personnes.

Mais peut-être suis-je une bienheureuse idéaliste...