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Un avocat suspendu pour de graves accusations

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Sonia Semere

2023-01-18 14:15:00

Un avocat de Laval a été suspendu provisoirement du Barreau après avoir été visé par une série d’accusations…

Source: Shutterstock
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Le Conseil de discipline du Barreau du Québec a imposé à Me Ali-Fayez Abdallah une suspension provisoire en raison de plusieurs accusations de voies de fait.

Après avoir été assermenté en août 2020, ce jeune avocat a été arrêté par les policiers de Laval pour conduite avec facultés affaiblies.

Mais ce n’est pas tout, celui-ci a également été arrêté pour voies de fait, menace de mort et entrave au travail des policiers.

Puis, en octobre 2021, Me Ali-Fayez Abdallah a, de nouveau, été interpellé pour une série d’accusations graves de voies de fait visant une plaignante d’une trentaine d’années.

À cela, s’est ajouté un autre chef d’accusation pour avoir entravé le travail de deux policiers de Laval.

Me Ali-Fayez Abdallah est alors resté incarcéré pendant cinq jours. Une accusation plus grave encore de voies de fait graves s’est ajoutée à son dossier à la suite de l’enquête.

Me Ali-Fayez Abdallah a été libéré sous certaines conditions, notamment la participation au Centre de thérapie pour dépendance Beauséjour 24 heures sur 24 et l'interdiction de contacter la personne qui a porté plainte.

Il a également été tenu de ne pas fréquenter des individus impliqués dans la vente ou l'utilisation de drogues, de continuer sa thérapie au Centre de réadaptation en dépendance de Laval, et de consulter régulièrement son psychiatre. Il a terminé sa thérapie le 3 mai 2022.

En raison de cette accusation, passible de 14 ans de prison, une procédure de la part du syndic du Barreau du Québec a été engagée afin de suspendre provisoirement l’avocat.

Le Conseil de discipline a estimé, dans une décision rendue le 20 mai 2022, que « la gravité des allégations criminelles est telle que la protection du public exige effectivement que des mesures soient prises ».

Et de poursuivre : « Les allégations d’agression armée causant des blessures et celle de voies de fait graves sont des infractions violentes qui contredisent l’essence et les valeurs de la profession d’avocat ».

Considérant que Me Ali-Fayez Abdallah pratique en droit criminel et pénal, il semble difficilement envisageable qu’un membre du public soit représenté par l’intimé alors qu’il doit lui-même faire face à des allégations d’infractions criminelles.

Par conséquent, le Conseil a ordonné la suspension provisoire immédiate du droit de l’intimé d’exercer la profession d’avocat.

Contacté par Droit-Inc, Me Pierre Poupart, l’avocat de l’intimé, a indiqué qu’il déclinait notre invitation pour une entrevue.

Me Ali-Fayez Abdallah n’a, pour sa part, pas répondu à nos sollicitations.
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7 commentaires

  1. Samuel Bachand
    Samuel Bachand
    il y a un an
    Lamentabili Sane Exitu
    Que Droit-inc ajoute à la publicité de cette triste histoire me donne la nausée. Quel journalisme de caniveau!

  2. pigeon  dissident
    pigeon dissident
    il y a un an
    wow
    Ce gars là ne mérite pas d'être avocat , une vraie honte pour la profession, à moins qu'il ne se prenne en mains très rapidement.

  3. Anon
    Merci
    Merci Droit-Inc de rapporter cette information pertinente pour tous. Toute personne qui aurait subi son comportement en saurait plus et pourrait mieux agir.

  4. Anon
    Même lui reconnait qu'il n'a pas sa place au Barreau
    POSITION DE L’INTIMÉ

    [24] L’intimé ne présente aucune preuve et confirme être en accord avec le fait que l’ordonnance soit émise en vertu du critère prévu à l’article 122.0.3 selon lequel la confiance du public risque d’être compromise si le Conseil n’émet aucune ordonnance.

  5. A
    A
    Vous ne savez pas lire.
    Il reconnaît qu'il doit être suspendu temporairement.
    ... pas radié pour toujours.

  6. A
    A
    Il a été déclaré coupable?
    Quand ça?

  7. Chaquechose
    Chaquechose
    il y a 11 mois
    ensontemps
    Chers amis, plutôt que de parler comme si un accusé était déjà condamné, je vous invite à relire les articles 11d) + 7 et 11)e CCDL et à réfléchir un moment aux règles qui permettent à notre société de se distinguer de la barbarie.

    La parole mérite d’être tempérée dans l’attente d’un jugement. S’il est coupable, il aura à assumer.

    Merci.

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