Conseillers Juridiques
AbitibiBowater : Vachon passe à la caisse
Rene Lewandowski
2011-05-10 15:06:00
Le grand patron des affaires juridiques d'AbitibiBowater a presque doublé sa rémunération en 2010, alors que la papetière luttait pour sa survie.
L’an dernier, Jacques Vachon a reçu un salaire de base de 335 000$, légèrement en baisse par rapport à 2009, mais la société lui a versé une prime de 289 000$ pour sa contribution lors de la restructuration de la compagnie.
D'autres incitatifs se sont ajoutés pour donner le total de 1,53 million $, indique la circulaire de direction.
Rappelons-le, l'entreprise montréalaise a émergé de la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers en décembre 2010, un processus amorcé en avril 2009.
Pour cet exploit, le premier vice-président, Affaires administratives et chef du contentieux d'AbitibiBowater avait reçu le prix le prix Réalisation exceptionnelle lors de la soirée des Prix des conseillers juridiques du Québec 2010 en novembre dernier.
Par ailleurs, l’ancien président et chef de la direction d'AbitibiBowater, David J. Paterson, a lui aussi plus que doublé sa rémunération à 2,38 millions $ en 2010.
Afin d'évaluer la rémunération des dirigeants, AbitibiBowater a confié des mandats aux cabinets de rémunération Mercer et Towers Watson. Ces deux firmes ont mis en parallèle les chiffres avec un groupe d'entreprises comprenant Domtar, Smurfit-Stone, Weyerhauser et Louisiana Pacific.
La restructuration a fait mal aux employés, retraités et créanciers. Environ 4000 emplois ont été abolis, dont la moitié au Québec. Les syndiqués et retraités ont vu leur régime de retraite fragilisé, ce qui entraîne l'étalement des paiements pour renflouer la caisse.
Dans le cadre d'une entente conclue avec les créanciers en septembre 2010, ceux détenant des titres non garantis ont accepté que leur valeur fonde de 50 %. Dans ce contexte, la dette totale restructurée passait de 6 milliards $ à environ milliard $.
Avec QMI
D'autres incitatifs se sont ajoutés pour donner le total de 1,53 million $, indique la circulaire de direction.
Rappelons-le, l'entreprise montréalaise a émergé de la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers en décembre 2010, un processus amorcé en avril 2009.
Pour cet exploit, le premier vice-président, Affaires administratives et chef du contentieux d'AbitibiBowater avait reçu le prix le prix Réalisation exceptionnelle lors de la soirée des Prix des conseillers juridiques du Québec 2010 en novembre dernier.
Par ailleurs, l’ancien président et chef de la direction d'AbitibiBowater, David J. Paterson, a lui aussi plus que doublé sa rémunération à 2,38 millions $ en 2010.
Afin d'évaluer la rémunération des dirigeants, AbitibiBowater a confié des mandats aux cabinets de rémunération Mercer et Towers Watson. Ces deux firmes ont mis en parallèle les chiffres avec un groupe d'entreprises comprenant Domtar, Smurfit-Stone, Weyerhauser et Louisiana Pacific.
La restructuration a fait mal aux employés, retraités et créanciers. Environ 4000 emplois ont été abolis, dont la moitié au Québec. Les syndiqués et retraités ont vu leur régime de retraite fragilisé, ce qui entraîne l'étalement des paiements pour renflouer la caisse.
Dans le cadre d'une entente conclue avec les créanciers en septembre 2010, ceux détenant des titres non garantis ont accepté que leur valeur fonde de 50 %. Dans ce contexte, la dette totale restructurée passait de 6 milliards $ à environ milliard $.
Avec QMI
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6 commentaires
C.G.
il y a 12 ansVoyez vous,,je travaille pour cette cie, et elle m'a réduit de 3% en début d'année, pourtant, je travailles aussi a la retructuration,,alors pourquoi ?
cest hallucinant et genant de voir ce genre de fonctionnement, qui semble tout a fait normal et accepté.
Prendre dans ma poche et mettre dans la leurs,,wow !!
Comme si les dirigeants avaient plus de valeur que la base.
Vive le capitalisme a l'état pur !!!
Bruno B.
il y a 12 ansAaaaaaaaaaaah, c'est la fin des in-house counsels !!!!!!!
Me
il y a 12 ans> Voyez vous,,je travaille pour cette cie, et elle m'a réduit de 3% en début d'année, pourtant, je travailles aussi a la retructuration,,alors pourquoi ?
C'est ton problème. Comme ce site l'étale très souvent, le vrai droit se fait en cabinet et non pas in-house.
C.G.
il y a 12 ans> > Voyez vous,,je travaille pour cette cie, et elle m'a réduit de 3% en début d'année, pourtant, je travailles aussi a la retructuration,,alors pourquoi ?
>
> C'est ton problème. Comme ce site l'étale très souvent, le vrai droit se fait en cabinet et non pas in-house.
>quand on nest pas concerné cest tjr facile de virer ca a la farce. Commenter sur quelque chose dont on a aucune connaissance na pas grand valeur a mes yeux.
Anonyme
il y a 12 ans> > Voyez vous,,je travaille pour cette cie, et elle m'a réduit de 3% en début d'année, pourtant, je travailles aussi a la retructuration,,alors pourquoi ?
>
> C'est ton problème. Comme ce site l'étale très souvent, le vrai droit se fait en cabinet et non pas in-house.
True. Et le vrai cash se fait en brassant des affaires et non en pratiquant le droit.
GBS
il y a 12 ans>Comme si les dirigeants avaient plus de valeur que la base.
Valeur? Peut-être. Mais est-ce qu'il y a encore des gens qui s'étonnent de voir que des compagnies sans propriétaire majoritaire fort (i.e. cotées en bourse) se font dominer par des oligarchies qui se partagent le butin, même en temps de crise?
Le plus amusant, c'est que pour justifier leurs salaires, ils se comparent à d'autres entreprises aussi dominées par des oligarchies, des "old boys club", qui se nomment tous entre eux à tous les C.A. payants.
Je me suis trompé: le plus amusant, c'est que le gouvernement recycle ces oligarques et les nomme à la tête des sociétés d'État.
Mais lorsqu'on réalise tout ça, on doit se demander: y a-t-il une solution? Doit-on agir pour protéger des actionnaires qui eux-mêmes s'en balancent?
Parce qu'à la fin, ces oligarques s'enrichissent aux dépens des actionnaires, mais avec l'assentiment tacite de ceux-ci, qui ne font rien pour changer les choses.
Il y a tout de même des limites à vouloir aider des gens qui ne veulent pas s'aider eux-mêmes.
La meilleure façon de parasiter le système, c'est d'empocher l'argent des apathiques.