Comment devenir un bon avocat externe en 5 points

Danya Cohen, conseillère chez RainMaker, l’explique dans The Canadian Lawyer.

1. De la réactivité !

Un temps de réponse trop long demeure la plainte la plus fréquente des conseillers juridiques.

Soyons clairs : d’abord, les conseillers juridiques ne veulent pas avoir à demander une réponse, ils veulent que vous leur donniez une réponse.

Ensuite s’ils vous ont préféré à l’un des leurs, c’est bien plus souvent parce que celui-ci ne pouvait pas fournir une réponse rapide, que parce qu’il ignorait cette réponse.

C’est simple, si en tant qu’avocat, vous êtes flexible, actif et réactif ; quelque part, vous êtes un Dieu !

2. De la capacité d’adaptation !

La manière dont le conseil est donné prime sur la nature de celui-ci.

Chaque client aura ses préférences, et c’est là-dessus qu’il faut vous concentrer !

Demandez-vous s’ils préfèrent une réponse par écrit, ou par téléphone, s’ils ont besoin d’une note de service ou si seul un courriel suffit.

Quoi qu’il en soit (courriel, téléphone, pigeon voyageur !), le mieux que vous ayez à faire est de vous renseigner sur la réponse adéquate et attendue du client.

3. De la cohérence !

Le changement est inévitable... et difficile. Dans tous les cas, la relation client ne doit jamais en pâtir.

Ce que vous devez maîtriser à ce stade ? L’art de la planification, de la relève et de la gestion de dossiers. En d’autres termes : observez le contexte, et agissez en conséquence.

Adoptez le rythme de l’entreprise, identifiez rapidement les points essentiels des dossiers en cours, organisez des séances d’informations (ceci est particulièrement apprécié).

Le but est de vous inscrire parfaitement dans le sillage de votre prédécesseur et d’offrir une qualité de service égale, sinon meilleure.

4. De l’investissement personnel !

Les conseillers juridiques attendent que vous fassiez des efforts pour comprendre l’entreprise. Pour vous imprégner de son travail.

Connaître celui à qui vous vous adressez sur le bout des doigts, et savoir là où vous mettez les pieds.

Cela passe par plusieurs attitudes : effectuer une visite des lieux en question pour le compte du cabinet, rencontrer la direction, apprendre tout de l’entreprise- directement sur le terrain.

Une fine compréhension des personnes que l’on a en face est bien plus appréciée (et utile) qu’une note de service impersonnelle de 40 pages.

5. De la rigueur !

Surtout en ce qui concerne les facturations.

Les conseillers juridiques déplorent souvent un fossé immense entre le service rendu... et le service facturé !

Confusion quant au travail effectué, mauvaises rédactions des factures, promenade à 1000 $, ajouts de collaborateurs : les surprises ne manquent pas.

Privilégiez la clarté et, par dessus-tout, la communication : LA clé de toute bonne relation humaine.