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Après les avocats, les Parajuristes sans frontières!
Gérard Samet
2011-07-28 14:15:00
Un nouveau groupe de bénévoles veut jumeler pour de grandes causes l’expertise des parajuristes et des avocats. Il souhaite attirer de plus en plus d’avocats vers des missions pro bono.
« Nos membres agissent bénévolement pour défendre les être les plus vulnérables de notre société, ceux qui sont victimes d’atteintes à leurs droits et leurs libertés au sens des Chartes canadienne et québécoise », indique Jennyfer Groulx, administratrice de PSFQ.
L’organisme se targue d’être totalement indépendant des groupes politiques ou religieux et de ne choisir ses actions au cas par cas, au delà de toute idéologie, que pour le seul respect des valeurs juridiques universelles ayant valeur constitutionnelle au Canada.
« Nous sommes indépendants et veillons avec soin à notre intégrité, au respect de nos valeurs et principes, notamment le bénévolat et la confidentialité », dit Jennyfer Groulx.
Ce nouvel organisme philanthropique est composé essentiellement de parajuristes et de techniciens juridiques canadiens « dynamiques, passionnés, motivés et qui souhaitent véritablement s’impliquer », insiste madame Groulx. Ses membres sont expérimentés, chevronnés et issus de différentes sphères du droit, et comprennent aussi des stagiaires en techniques juridiques.
L’objectif est ambitieux, PSFQ veut contribuer à promouvoir ainsi que protéger les droits et le respect des droits de la personne, en les faisant appliquer effectivement aux êtres les plus vulnérables.
Mais, contribuer à une plus grande accessibilité à la justice pour ces justiciables souvent démunis, nécessite une force de frappe. Il s’agit d’effectuer des travaux juridiques dans les compétences des parajuristes, en secondant et en étant supervisé par des avocats qui souhaitent s’impliquer en assumant des mandats pro bono, mais aussi auprès d’organismes de défense des droits de la personne et d’organismes de bienfaisance.
L’organisme souhaite se faire connaître pour des missions plus nombreuses. Pour cela, il compte d’ici quelques mois sur une affaire médiatique encore confidentielle. Il sera alors plus visible et pourra plus facilement guider les parajuristes volontaires, ainsi que soutenir tout organisme qui lutte pour le respect des principes énoncés dans les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés de la personne.
« Nous sommes en train de réussir à réunir autour de valeurs communes des parajuristes pour le respect et le développement des droits fondamentaux », conclut madame Groulx.
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