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Trouver l'âme sœur

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L'équipe Droit-inc

2011-09-13 11:15:00

En cette rentrée, la section de droit civil de l'Université d'Ottawa accueille une nouvelle enseignante. Présentation d'une professeure au parcours étonnant et panaché, qui l'a menée à enseigner jusqu'en Afrique...

C’est un peu comme rencontrer l’âme sœur, quand on trouve celle qui convient pleinement. L’envol de la professeure Marie Pratte pour la magistrature ayant laissé un trou béant, la Section de droit civil a récemment trouvé la nouvelle professeure d’obligations Julie Paquin. La docteure a bien des mérites.

Après la licence en droit et l’École du barreau, Mme Paquin complète un diplôme d’études approfondies en histoire de la science juridique européenne à Strasbourg. Insatiable, elle continue son parcours avec une maîtrise sur l’accès à la justice en droit du logement. Elle cherchait à analyser dans quels cas les locataires se présentent devant la Régie du logement. « J’ai constaté que les problèmes sont souvent de nature relationnelle; ce n’est pas les faits eux-mêmes, mais la façon dont ils sont perçus et interprétés en contexte qui fait qu’une situation se transforme en problème juridique. Dans une perspective psychologique, je cherchais aussi à identifier les traits de personnalité des personnes qui décident d’aller devant les tribunaux », explique la professeure.

Julie Paquin définit son parcours comme
Julie Paquin définit son parcours comme "éclectique"
Six années de pratique au gouvernement fédéral et dans le secteur privé plus tard, Mme Paquin retourne sur les bancs d’école pour entamer sa thèse. « J’ai un parcours un peu éclectique. J’avais entrepris de travailler pour ne pas faire le doctorat par défaut; j’ai finalement compris que le milieu universitaire est celui qui me convient le mieux », dévoile la professeure.

Son doctorat traite des effets du droit commercial sur le développement économique. Elle s’est penchée sur le cas précis des contrats de petites et moyennes entreprises à Dakar, au Sénégal. Mme Paquin voulait étudier un pays en développement où elle pourrait recueillir des données pertinentes sur le terrain. La langue parlée au Sénégal, la réforme du droit commercial en cours et la vitalité économique de la capitale sénégalaise en faisaient une destination de rêve. « La Côte d'Ivoire aurait aussi été un bon choix. J’y avais déjà enseigné le droit commercial, mais vu la situation politique, ce n’était plus possible pour moi d’y faire de la recherche », se souvient-elle.

Les étudiants qui suivront son cours de droit des obligations I pourront visionner un court extrait de film de science-fiction lors du premier cours. « Ce qui est bien avec le droit des obligations, c’est que les concepts ne sont pas très compliqués; c’est facile de le relier à des faits concrets de la vie. On fait tous des contrats tout le temps », remarque la professeure Paquin.


Note: cet article a été publié sur le site de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa; il est reproduit ici avec l'autorisation de la Faculté.
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